Filtrer
-
110 photographies inédites pour découvrir les Landes de Bordeaux, la Grande Lande, les Petites Landes de Roquefort et le Marensin de l'entre-deux-guerres. Dans la continuité du travail de Félix Arnaudin, Lotte Lucas-Beyer nous offre un témoignage précieux sur l'habitat, l'agriculture, l'artisanat et la vie quotidienne des familles landaises à cette époque. Jean Tucoo-Chala apporte son éclairage de fin connaisseur des Landes de Gascogne du début du vingtième siècle en légendant les images. Une biographie de Lotte Lucas-Beyer par Corine Defrance, historienne et directrice de recherche au CNRS, et Ulrich Pfeil, historien spécialiste des relations franco-allemandes, complète l'ouvrage.
-
On n'emmène pas avec soi des pierres, une atmosphère, mais on peut demander à un artiste de faire le portrait de lieux que l'on souhaite garder en mémoire. Dominique Menaut, passionné des églises et des chapelles landaises, a entraîné dans l'aventure son ami peintre Philippe Valliez. Tombée sous le charme des aquarelles, Chantal Detcherry les accompagne de sa plume poétique, créant un dialogue entre les deux formes d'expression. Tous trois nous proposent une promenade singulière qui nous mène vers des trésors parfois méconnus. Les oeuvres sont réunies ici pour la première fois, démarche de collectionneur et d'amateur. Démarche d'artistes.
-
Fascinants oiseaux?! Ils ressentent, expriment, réagissent, en êtres singuliers. Jet de lumière dans la transparence des barbules déployées, virtuoses des turbulences, ils sont à chaque instant notre inaccessible rêve d'Icare. Dans l'épure du noir et blanc et la poésie des mots, PLUMES rend hommage à cette élégante fragilité.
-
Maigre flet de mots.
Puisses-tu obstiné.
Suivre les pas de l'homme.
Et creuser ton chemin.
Au coeur de chaque image.
Et percer le mystère.
Pour dire simplement.
Le fruit de la rencontre.
-
Après « Gueules de Toreros » Blaise Volckaert pour la photographie et Jacques Durand pour le texte continuent de scruter et d'interroger le monde fascinant des toreros à travers son intimité, sa pratique, ses personnages, ses attitudes, ses moments forts, ses instants fugaces, ses histoires, les gestes qui en disent la singularité. C'est une exploration. Elle avance avec ce double regard complémentaire des images et des mots. Elle a pris pour titre « Tabaco y Oro ». Tabac et or est la couleur de costumes de lumières considérée comme la plus authentique, la plus porteuse des valeurs taurines. Valeurs qu'incarnait l'extravagant matador mexicain El Pana, mis en hommage en couverture, tué par un toro en 2016, et qui pouvait fumer le cigare en piste.
-
En sept années de guerre, six millions trois cent mille réfugiés syriens ont fui leur pays.
La Syrie est aujourd'hui le premier pays « producteur » de réfugiés.
La ville de Bordeaux en accueille chaque année plusieurs centaines. Ils vivent, survivent, suivant comme ils le peuvent le long chemin de la résilience.
Ce livre leur est dédié.
À travers vingt-deux parcours de vie, en Syrie, dans de nombreux pays de transit puis en France, chacun nous livre son histoire, illustrée par des portraits poignants d'humanité et d'authenticité. Hommes et femmes - de tout âge, origine, religion, communauté, appartenance politique - narrent leur étincelle de vie, extraordinaire de courage.
-
Dès le Moyen âge, les Gascons se passionnent pour les courses de vaches. Dans les rues et sur les places des cités, la fête taurine s'organise. L'enthousiasme populaire pour ces jeux taurins occasionne cependant quelques désordres. Les autorités civiles et religieuses en charge de l'ordre public tenteront par tous les moyens d'y mettre un terme. Peine perdue ? Les Gascons sont déterminés. Rien ni personne ne pourra empêcher les vaches et les taureaux de courir.
-
C'est un ouvrage impressionniste tant dans l'écriture, la photographie, que dans la mise en page.
Un ouvrage qui est avant tout l'expression d'un art de vivre empreint à la fois de liberté et de discrétion que la ville d'Anglet cultive avec force.
Anglet, la naturelle, réunit à la fois l'océan et la forêt, le fleuve et les collines verdoyantes. C'est une « ville jardin » où il fait bon vivre. Elle vit au rythme des éléments, de la mer, du soleil et du vent, de la contemplation de l'infini et du sport.
Anglet, la dynamique, riche de ses étudiants et de ses entreprises innovantes est en mouvement vers l'avenir.
-
En 2013, une nouvelle pratique de dessins d'artiste en mouvement est née à Mont de Marsan, pendant le festival Arte Flamenco. L'écrivain, Serge Airoldi, lui a donné son nom : la flamenscopie. À l'image de l'écriture automatique du rouleau de Jack Kerouac, Marc Dubos croque à l'infini ce mouvement vécu sur le vif.
Lui qui dessine régulièrement et depuis de nombreuses années sur un rouleau de calque dans sa pratique d'architecte conseil a donc naturellement choisi le rouleau de papier pour exprimer ce qu'il ressent de l'art flamenco et donner plus d'espace au dessin.
L'outil est venu ensuite : la festigraph, une planche à dessin qu'il a inventé, pour restituer en une poignée de secondes ce qu'il vit dans l'instant présent.
Ensuite, pris dans le tourbillon de l'émotion flamenca, les « dessins pulsions » témoins de ces instants chargés en émotion, arrivent sans qu'on puisse les arrêter et, sur les rouleaux, le mouvement prend forme .
Ce livre tente de restituer ces moments uniques qui ne font que passer et de faire le lien avec le travail des artistes flamenco.
-
Dans les années 70, je parcourais la ville de Dax, appareil photo en main, le plus souvent en hiver, par temps de brouillard et soleil bas.
J'arpentais généralement le même trajet de Saubagnacq au Sablar, en passant par la cathédrale, les petites rues du centre, les berges de l'Adour et le parc des arènes.
Quarante ans plus tard j'ai repris ma promenade, cherchant, sans toujours réussir, à retrouver ces lieux. Beaucoup de choses ont disparu. Pourtant, ce n'est pas si lointain...
J'ai rassemblé ici ces images du passé. À chacun d'y puiser ses souvenirs.
Michel Barrière
-
Fréquenter assidument les arbres, les contempler, a conduit Chantal Detcherry à découvrir une suite de portraits au creux de leurs branches et sur leurs troncs. "Gens des arbres" propose des photographies sans aucune retouche, prises sur le vif, au cours de promenades dans les bois, les forêts et les parcs. Visages étranges, créatures effrayantes, peuplades mystérieuses apparaissent, comme surgissant de contes de fées, de mythes et de légendes.
Entre la réalité des images et l'imaginaire dont elles sont porteuses, l'auteur nous entraîne vers un pays enchanté, où la nature se fait portraitiste. "Gens des arbres" surprendra par l'extraordinaire diversité et par la poésie des visages entrevus. Chaque photographie fait entrer plus avant dans un univers onirique accessible à qui veut le voir, comme les figures dans les nuages. Le livre refermé, on ne peut plus regarder les arbres de la même façon, et l'on se sent enrichi d'une nouvelle faculté de rêver.
-
100 ans après, voici une relecture de l'oeuvre de Félix Arnaudin (1844-1921). Les 100 photographies proviennent d'Au Temps des échasses, ouvrage publié en 1928 uniquement à 310 exemplaires, sa première reconnaissance posthume.
Richard Arnaudin, Marc Large et Jean Tucoo-Chala se sont associés pour faire revivre la magie de la Grande Lande à travers les yeux de cet ethnographe qui fit de Labouheyre le centre de son monde. Les photographies sont complétées par ses propres textes, certains inédits, et par le résultat des recherches des auteurs.
Félix Arnaudin, par la photographie et par l'écriture, a consacré sa vie à immortaliser une culture et des paysages aujourd'hui disparus.
-
Alex Lizal, peintre singulier du pays landais
Jean-roger Soubiran
- Passiflore
- 20 Avril 2015
- 9782918471363
Au début du XXe siècle, Alex Lizal s'est donné pour mission de révéler un Pays Landais contre la France centralisatrice qui prétend gommer les particularismes provinciaux. Dans sa construction identitaire, l'artiste revisite la solitude du berger, évoque le rite silencieux de la Toussaint, les mystères de la forêt, mais aussi le réconfort des fermes, la sociabilité landaise, l'animation des marchés de Dax, l'Assemblade, la Mayade, les courses landaises. Le regard distancié de Lizal, qu'explique une vie en sursis, dévastée par la misère et l'alcool, ravagée par la tuberculose, fait de son oeuvre un phénomène unique.
Sa production est éclatée en manières dissemblables : l'écriture relâchée du langage populaire, une imagerie d'Epinal cohabitent sans complexe avec la correction d'un métier académique ou les élans d'un tempérament expressionniste. Reflet d'une identité qui se cherche, une création protéiforme, aux limites du kitsch, un art de l'entre deux, entre rire et profondeur, fantaisie et émotion.
Ce naïf Gauguin landais construit pour se consoler un paysage utopique et se répand en images humoristiques. Réaliste et séparé du réel par l'absinthe, Lizal prend un ton insolite dans le paysage landais qu'il a porté à un vif degré de singularité.
-
LE LIVRE :
Cet ouvrage rassemble une soixantaine de portraits d'hommes et de femmes vivant dans la rue.
KEN retranscrit leur parole, forte, émouvante et parfois dérangeante, telle un cri dans la foule indifférente, telle une ombre dans la ville... En mars 2015, au Rocher de Palmer à Cenon, l'exposition des photos de KEN dans la salle de concerts « musiques du monde » a donné lieu à la présentation de ce premier livre.
L'AUTEUR :
KEN apprend la diversité au berceau. Il voit le jour en Guyanne en 1978. De sa mère martiniquaise et de son père aux origines chinoises, il apprend ce que métissage veut dire. Les valeurs qui lui sont inculquées sont simples : tolérance, écoute, partage. Dans la cité du Grand Parc, bien connue des Bordelais, où il grandit il apprend un nouveau concept : melting pot. Culturel, cultuel, racial. Ses copains de toutes les couleurs sont juifs, musulmans, chrétiens. À l'adolescence les préjugés n'ont pas cours. Il commence à regarder, sans les juger, les plus démunis. De cliché en cliché, avec empathie et sans misérabilisme, KEN devient le photographe de la rue. KEN, bien de son temps, publie ses premières images sur Facebook. Sa page « L'oeil de Ken », vite repérée, rencontre son public, celui de particuliers soucieux de tendre la main, celui d'artistes qui ne mettent pas longtemps à pointer son talent.
-
Mars 1975, Plage nord de Biscarrosse.
La mer et le vent repoussent le sable.
La dune recule dans les terres, engloutissant peu à peu la zone marécageuse qui s'étend derrière elle.
Le long de la plage, au pied de la dune, l'humus noir du marais réapparaît dans le sable blanc à la surface sculptée par l'océan et le vent.
Portés par la brise de mer, les grains de sable se déposent dans les creux de ce sol composite, derrière les algues, les débris de bois et les galets abandonnés par les courants.
L'oeil découvre alors des mondes, des formes changeantes qui apparaissent, se développent et évoluent au gré des marées.
-
Ce n'est pas le plus haut, le plus rutilant, le plus imposant des bâtiments de cette rue, de sa rue, mais on ne voit que lui.
Cette forteresse de vie, de souvenirs, assiégée par l'inévitable modernité des choses.
Ses balcons blancs vous observent largement, Sentinelles postées aux avant-gardes.
Les Glycines.
Derrière ses portes, Des résidents, Non, Des habitants, Non, Des coeurs, Des valises de souvenirs, Des constellations de sensibilité, Des mots dits sur un ton juste, De la délicatesse.
Des histoires. Leurs histoires.
« Il ne faut pas lutter contre le temps, il faut juste l'apprivoiser. » Je vous invite à travers ces photos, et leurs textes, à coller votre oreille aux portes des Glycines pour écouter les coeurs battre.
KEN
-
Le Cantique des cantiques est l'un des plus beaux livres de Sagesse dans l'Ancien Testament, l'un des plus beaux chants d'amour jamais écrits ! Son titre traduit un superlatif en hébreu : le plus beau des chants, le chant par excellence. « Cantique » risque d'évoquer une fausse piste. Il n'a rien d'un « cantique » entonné dans une église, un temple ou une assemblée liturgique. En sa teneur, le texte est transcendé ou excède la distinction entre profane et sacré. Il célèbre la rencontre d'une femme et d'un homme qui s'aiment sans qu'une dimension religieuse affleure au premier abord. Le nom de Dieu ne survient qu'une fois vers la fin pour dire la portée de cet amour.