Publié pour la première fois en 1923, Le Prophète a séduit des millions de personnes à travers le monde. Fable explorant notamment les thèmes universels de l'amour, de l'amitié, de la beauté et de la mort, cet hymne à la liberté et à l'épanouissement de soi est une référence spirituelle incontournable.
Le chef d'oeuvre de Khalil Gibran renaît ici dans une édition augmentée de textes inédits découverts par l'éditeur Dalton Hilu Einhorn dans les archives privées Gibran/Haskell et illustrée par la main même de l'auteur.
Plus qu'une biographie, aussi palpitant que la série The Crown, ce livre nous ouvre les portes de Buckingham Palace et nous invite à partager le quotidien pas tout à fait ordinaire d'une souveraine.Après soixante-dix ans d'un règne tumultueux, Elizabeth II reste la femme la plus célèbre au monde. Pourtant, sa véritable personnalité demeure en partie un mystère tant elle est entrée en monarchie comme d'autres entrent en religion.Le devoir chevillé au corps, malgré son âge avancé, elle assume les charges de sa fonction, même si ses proches ne lui ont épargné aucune épreuve:séparations, divorces, crises familiales... Sans compter aujourd'hui les frasques du prince Andrew qui ternissent sa couronne et l'exil tapageur de Meghan et Harry aux États-Unis. Heureusement, la reine peut s'appuyer sur William, la prunelle de ses yeux, et son épouse Catherine, au parcours sans faute.Dans cet ouvrage très documenté, Bertrand Meyer-Stabley nous raconte les grands événements d'une vie. Il nous dévoile la femme dans l'ombre de la reine, nous fait découvrir une héroïne à la fois humaine et dure comme le diamant, inébranlable et désemparée, volontaire et fataliste, drôle et amidonnée, casanière et globe-trotteuse. Il nous explique enfin pourquoi la couronne britannique demeure la Rolls-Royce des monarchies et la dernière à pouvoir jouir d'un tel apparat.
« J'ai eu besoin de faire le point, de repartir sur les traces de l'expérience qui avait changé ma vie. Trop de choses s'étaient passées, le décès de mon mari, les ennuis matériels, mon statut de « femme de » à qui il manquait l'essentiel : lui, l'âme soeur, le complément, la raison de poursuivre. Quelque chose en moi me soufflait qu'il fallait que je me sauve. Dans les deux sens du terme : que je sauve mon âme et ma peau et que je m'extraie du passé, que je parte pour me retrouver. J'ai sorti un sac de mon placard, y ai jeté l'essentiel... et ai commencé mon périple. »
Initiée par sa mère lorsqu'elle avait treize ans, Amanda Yates Garcia n'est réellement devenue sorcière qu'au moment où elle l'a décidé. Après avoir connu la pauvreté, le travail du sexe, elle décrit son cheminement pour se réapproprier son corps, exploiter son pouvoir et créer le monde auquel elle aspire. Parsemé de mythologie, d'histoires de déesses et de magiciennes de tout temps, ce texte est une ode au nouveau féminisme qu'est la sorcellerie.
Nous sommes sans cesse confrontés à la connerie humaine, partout, continuellement. Il est plus que temps d'agir. Cet ouvrage condense des millénaires d'histoire qui nous enseignent les bonnes réactions quelle que soit la situation. Sénèque, Plutarque, les Spartiates, Winston Churchill... nombreux sont ceux qui nous offrent en héritage les clés pour affronter la méchanceté et la mauvaise foi ambiantes. Connaissez votre ennemi - Se taire vaut mille mots - Insulter n'est pas jouer - Soyez doux comme un loup - A perdu d'avance celui qui ne sait pas écouter - N'ayez jamais le dernier mot. Et bien d'autres. Voici les vingt-six commandements incontournables pour survivre.
Les croyances les plus absurdes continuent de nous pourrir la vie. On joue au loto, on demande son signe astrologique à son voisin, on regarde des émissions de télé-réalité, on s'instruit en passant un temps fou à s'abrutir devant les chaînes info, on regarde la météo, on mange bio alors qu'on fume, on fait des régimes alors qu'on ne pratique aucun sport... Bref, on est perdus.
Or, les scientifiques ont des réponses à nos questions.
Et pourtant, la connerie ambiante a raison de nous.
Ce livre est un témoignage pour les générations futures.
La preuve écrite qu'une telle connerie aura existé... mais c'est aussi l'occasion de donner la parole à la vérité établie, qui a bien du mal à se faire entendre dans le concert de niaiseries qui nous assourdit à longueur de journée.
Un chef psychopathe au bureau ? Un conseiller bancaire accro aux lettres de relance ? Une belle-mère qui envisage de se mettre à l'ecstasy ? Un pote serial lover dépressif ? Pour survivre à ça, il n'existe aucun mode d'emploi. Heureusement pour nous, c'est le boulot des personnages de séries. Ils vivent nos cauchemars puissance mille. Et c'est pour ça qu'on les aime.
De Game of Thrones à Sex and The City en passant par Grey's Anatomy, Marianne Levy, critique depuis quinze ans (c'est-à-dire scandaleusement rémunérée pour se vautrer sur un canapé et regarder la télé), s'adresse à ces héros qui nous veulent du bien.
« Célibataire, isolée, solo... Tu es une énigme que personne ne veut résoudre. Tu es un coupe-gorge. Tu es une grande dépressive qui flippe constamment pour son enfant. Tu es un danger pour les couples. Tu es une menace pour la société car tu es une femme en colère qui crie fort. Tu es une cible parfaite qui doit faire face à une violence sourde. Le manque, le père absent ou défectueux. De nombreuses mères solos ont à faire face à cette violence. Qui en parle ?
Mon fils, je le porte, je le nourris, je le chéris. Plus je l'aime, plus il s'accroche à moi, comme une sangsue magnifique et redoutable.
Et ça, cette corrida de mère et d'enfant, personne au monde ne m'avait dit que ce serait si difficile. Beaucoup plus âpre et vertigineux, bien plus risqué que d'aller à la guerre. »
«Je vis en retrait du monde depuis deux ans. Deux ans de solitude, deux ans où le temps, pour moi seul, s'est arrêté, deux ans de prison, deux ans de réclusion (in)volontaire, deux ans d'une tragi-comédie à huis clos, deux années de vide, de rien, de faux semblants mais aussi de luttes indicibles qui disparaîtront à jamais dans les méandres d'une angoisse avide.
C'est en renouant avec la vie environnante, en exposant ma vie pour les besoins de ce livre que je prends conscience que deux années de l'histoire du monde se sont écoulées sans moi alors que je vivais reclus dans ma chambre. Deux années volées à mon existence par le seul fait de mon incapacité à vivre la vie de milliards d'individus sur terre : se lever, aller travailler, sortir...».
Ce phénomène de retrait social a souvent été observé au Japon. Ceux qui en souffrent sont nommés hikikomori. Mais ce mal est devenu mondial aujourd'hui. Dans un monde qui repousse sans cesse les limites de la capacité d'adaptation de l'homme, l'hikikomori n'est-il pas, in fine, le cri silencieux d'impuissance et de souffrance poussé par les plus fragiles d'entre nous?
Pour la première fois, l'un d'entre eux témoigne.
Il n'est pas aisé d'être parent de nos jours. Il y a des factures à payer. Des enfants à nourrir. Et une horde de morts vivants à repousser.
Il existe une multitude de guides expliquant comment survivre en cas d'apocalypse zombie. Tous présument que les lecteurs sont jeunes, en forme et sans progéniture. Dans leur scénario, les seuls humains encore en vie sont les millennials. L'enfer sur Terre, même sans les zombies.
La solution pour tous les autres est dans cet ouvrage.
Être parent en cas d'apocalypse offre des conseils traditionnels sur la parentalité mais aussi des conseils de survie. Étape par étape, il vous apprend à élever des enfants heureux et en bonne santé dans un monde envahi par les morts vivants. Il n'y a aucune raison pour que vous ne puissiez pas être une machine à tuer les monstres ET un parent exemplaire, mais vous devez y travailler.
Si vous voulez vous assurer que votre famille est prête, Être parent en cas d'apocalypse est votre unique chance de survie.
Toby Little avait cinq ans lorsqu'il a décidé d'écrire une lettre à quelqu'un dans chaque pays du monde.
Son objectif : apprendre à connaître les autres.
Aujourd'hui, Toby a huit ans et a déjà écrit plus de mille lettres. Tous ses interlocuteurs ont répondu, partageant avec lui des photos, des recettes, ou encore des dessins, donnant au jeune garçon des détails sur leur ville, ce qu'ils mangent, à quoi ressemble l'école chez eux, et, très important pour notre auteur en herbe passionné de dinosaures, où trouver des fossiles dans leur pays.
« Cher Monde, Ce livre explique comment j'ai démarré ma grande aventure : écrire à tous les pays du monde.
Ma maman va vous raconter la façon dont tout a commencé.
Ce n'est pas une histoire, car les histoires parlent de créatures magiques et de choses inventées, alors que celle-ci est entièrement vraie. Mais je crois qu'elle est un peu magique aussi, parce que, quand il se passe des choses qu'on n'avait jamais imaginées, c'est un peu comme de la magie, en quelque sorte.
Je ne voudrais pas gâcher le contenu du livre en vous racontant tout, alors lisez-le si vous voulez. J'espère qu'il vous plaira !
Au revoir, Toby (7 ans) »
Avant de commencer, vous conviendrez, j'en suis sûr, qu'aucune nation intelligente n'a jamais dans l'histoire été gouvernée par des cons.
Aucune. Absolument jamais.
De même, je tiens immédiatement à avertir le lecteur que toute ressemblance avec des élus, coupables mais pas responsables ou vice versa, existant ou ayant existé serait pure coïncidence. Car, être gouverné par des cons ne relève aucunement de la fatalité mais uniquement d'un choix national, ce qui n'est jamais réellement arrivé.
Ainsi donc, cette oeuvre anthropogéographicologique, sorte d'anthologie d'une fin de civilisation, propose la découverte d'un pays extraordinairement merveilleux d'ineptie qui pourra sembler familier sans jamais se compromettre à être vulgaire.
Oui lecteur, je vous offre ni plus ni moins une plongée au coeur des rouages de la république d'Idiotie. » Afin de bien préparer les élections présidentielles, laissez Tonvoisin vous guider au coeur d'un pays merveilleux qui ne demande qu'à être connu.
Mariée et divorcée deux fois, Luce Dubois vit avec Antoine, un bel et pur amour... non partagé.
Ce dernier, à bientôt 74 ans, ne se sent « pas mûr pour s'engager ». Sauf que Luce Dubois ne s'épanouit pas du tout dans le célibat. Depuis l'âge de 45 ans, elle peine à rebâtir une vie de couple. Son métier de détective privé à son compte ne l'a pas aidé : elle faisait peur aux hommes. Dans les années 1960, elle s'est inscrite dans la célèbre agence matrimoniale de Madame Desachy. Puis, dans les années 1980, elle tente le Minitel et les petites annonces du Chasseur Français.
Aujourd'hui, à 75 ans, c'est donc sur Meetic qu'elle surfe avec enthousiasme. Pour elle, le célibat est plus souvent subi qu'on n'ose l'avouer. Par honte - née de la pression sociale qui place en échec toute femme non accompagnée - on feint le choix voulu et assumé. Plus de soixante ans après les revendications féministes, cette conception choc de la relation amoureuse étonne toujours.
À travers son incroyable expérience de femme, Luce Dubois signe ici un texte plein d'humour et de fraîcheur. Une histoire surprenante de la relation amoureuse des années 1960 à nos jours.
En 1954, paraît un roman fulgurant, Bonjour Tristesse : au succès phénoménal se mêle un puissant parfum de scandale ! Une nouvelle star est née : Françoise Sagan dont les journaux vont sarracher limage. Dès lors, son mode de vie où largent coule à flots,
Ce matin de 1996, Johanna Dray se fait repérer dans le métro par un photographe qui lui présente son premier client : Gilles Lévy, directeur de Giani Forté. L'homme l'observe des pieds à la tête puis lui dit : « Mademoiselle, vous êtes très jolie, mais vous n'êtes pas assez ronde. » « C'était bien la première fois que j'entendais ça ! » raconte-t-elle dans un rire. Johanna Dray mesure 1,80 m et affiche fièrement une taille 46. Elle a 40 ans, est la première mannequin grande taille professionnelle de France et exerce ce métier depuis vingt ans.
Après Giani Forté, viendront Marina Rinaldi, Elle, Vogue, Version Fémina, Les 3 Suisses, Le San Francisco Chronicle... Sa profession, elle la voit comme une mission.
Elle entend montrer aux femmes qu'elles ont le droit d'être elles-mêmes et qu'il est important qu'elles s'acceptent telles quelles sont.
De sa jeunesse où son physique la complexait à son quotidien de jeune maman aujourd'hui, Johanna Dray, en nous racontant son histoire, est la preuve vivante que la beauté n'est ni unique ni universelle.
Ce livre aurait pu s'intituler le Dictionnaire des génies.Légendes, icônes, les personnages à qui nous rendons hommage ont, pour la plupart, marqué leur temps grâce à leur art, leur science ou leurs actes.Mais à y regarder de plus près, les choses ne sont pas si simples, car, un jour ou l'autre, ces personnalités hors du commun ont toutes dérapé, dit ou fait une connerie susceptible de réduire à néant l'oeuvre de toute une vie. C'est cet acte grandiose que nous souhaitons saluer, car grâce à eux, génie et connerie n'ont jamais été si proches, unissant par là même les créatures insignifiantes que nous sommes ces êtres infiniment brillants... Neil Armstrong, Bono, Confucius, Salvador Dal, Albert Einstein, Sigmund Freud, Victor Hugo, Michael Jackson, Napolon, Le Père Noël, William Shakespeare, Voltaire, Zidane... Une soixantaine de conneries décomplexantes !
"Mon bateau a été submergé par des centaines d'êtres humains dans une détresse qui m'était entièrement étrangère.
Je n'ai pas de solution miracle. Je ne suis ni diplomate, ni géopoliticienne. Je ne suis que sage-femme, à bord d'un bateau qui sauve des gens d'une mort certaine, fuyant une situation qui aurait certainement tôt ou tard mené à leur mort. Notre mission est de les ramener à bon port, en les traitant comme les êtres humains qu'ils sont. Ceci ne devrait pas être le travail des ONG, ce travail devrait être fait par la communauté internationale, l'ONU ou l'UE.
Mais en attendant, que voulez-vous que nous fassions ?
Les laisser mourir ? » Originaire d'un tout petit village au coeur des Pyrénées Orientales, Alice Gautreau travaille depuis mai 2016 pour l'ONG Médecins Sans Frontières, d'abord à l'est du Congo, elle fut affectée par la suite à bord du vaisseau Aquarius, affrété par MSF et SOS Méditerranée pour répondre à la crise des migrants en Méditerranée.
Dans ce livre, elle nous raconte son histoire, son engagement, son expérience.
Pendant trois ans, lorsqu'il était autorisé à quitter les cuisines de Fort Boyard, Willy Rovelli a su accueillir les invités du Grand direct des médias sur Europe 1 avec sa chronique Faites-le taire.
Pile électrique, adepte du jeu de mots et des petites moqueries bon enfant, Willy n'a pas eu le temps de tout dire. Trois minutes, cela passe vite.
Ses chroniques sont bien plus qu'un diaporama de l'actualité médias, elles mettent en exergue notre société, aussi bien ses qualités que ses défauts.
La gloire, c'est vraiment du boulot. En témoignent les deux cent vingt contributions recueillies pour cet abécédaire de la célébrité.
En « direct live », sans abus de recyclage. Par chance, avec son Festival de Cannes et ses villégiatures estivales, la Côte d'Azur est un pôle d'attraction international où le journaliste bénéficie d'un spot idéal.
Pourquoi, au fond, cet abécédaire ? Parce que la notoriété est un grand mystère. Une charge, aussi, dont chacun s'accommode avec plus ou moins de bonheur.
Tout passe et s'éteint. Et parfois revient. C'est ce constat qui incite à creuser le sujet en passant au crible, de Woody Allen à Zaz, de grands noms du cinéma et de la télévision, de la chanson et du sport, de l'écriture et de l'architecture. Avec bienveillance, mais surtout avec beaucoup de sincérité et d'humanité, tous analysent ce lien singulier, entre affection bon enfant et fétichisme troublant, qui unit l'idole et son fan.
Si dieu est mort à en croire certains, satan, lui, semble bien se porter.
Incendies, profanations, crimes... : en son nom, des faits divers défrayent la chronique et agitent l'opinion, alors qu'un nombre croissant de jeunes arborent croix inversées et looks macabres sur fond de musique violente. médias et pouvoirs publics réagissent, mais sans percevoir les tenants et les aboutissants d'un phénomène étrange. surmédiatisé et méconnu du fait même de sa puissance polémique, le satanisme alimente les fantasmes, entre lieux communs et amalgames.
Quelle est donc sa réalité en france et qui sont réellement ses adeptes ? sommes-nous face à une religion, à une idéologie extrémiste ou à une simple mode ? y a-t-il là une menace pour les individus, les familles, et même l'ordre public ?
Cette synthèse, la première à mobiliser sciences humaines et enquête de terrain, offre des éléments rigoureux pour mieux comprendre les causes, les manifestations et les enjeux de ce phénomène contemporain.
Suis-je obligé de croire à tout dans ma religion, même les trucs vraiment bizarres ? Dieu m'est apparu et m'a demandé de sacrifier quelqu'un, que faire ? Je trouve que mon prophète est chelou, est-ce normal ? Comment fermer la bouche aux athées, darwinistes et autres scientifiques ?
Comment prier Dieu en restant raisonnable et sans avoir l'air obséquieux ?
Vous aussi, vous vous posez ces questions ? Alors ce livre est pour vous. Et si, malgré nos conseils, vous ne pouvez toujours pas vous décidez, alors, fondez votre propre religion ! Grâce à nous, vous saurez quelle est la marche à suivre pour trouver des apôtres, accomplir des miracles ou encore ressusciter. De toute façon, croire en Dieu, ça ne peut pas faire de mal.
Mon fils chéri, sept années ont passé, sept longues années de souffrance. Moments de violences, moments d'espoirs aussi, moments de chutes et rechutes. Surtout, la honte d'un mal qu'on ne nomme pas...
Puis, à la faveur d'un sursaut de vie, la guérison, enfin. » Nathanaël, adolescent doux et fragile, fait le bonheur de sa mère. Un jour, il rentre ivre d'une soirée.
Les mois suivants, il boit, comme le font souvent les adolescents : sans raison et de façon immodérée. Il bascule dans la dépendance.
Sa mère, Anaïs Dariot, se sent responsable. Les habitudes familiales l'ont-elles influencé ? Sa consommation pendant sa grossesse explique-t-elle ce drame ?
Déchirée par la culpabilité, en proie à un immense désarroi, elle se débat pour sortir son fils de son addiction meurtrière. Un inégal combat où l'urgence le dispute à la peur, la lutte au désespoir.
Au-delà du cri d'amour et d'impuissance d'une mère, ce récit pudique et intime nous offre un salutaire rappel des pièges de l'alcool.
«Je ne m'appelle pas Loïk Affaire Elf, ni Le Plouc Fringant; je m'appelle Loïk le Floch-Prigent.» C'est sur ces mots que s'ouvrent les mémoires de celui qui a été l'un des hommes clefs de l'économie française sous le second mandat de François Mitterrand, avant de se retrouver au centre du procès du dossier Elf. Et c'est la première fois qu'il revient sur l'ensemble des circonstances de cette affaire comme sur son épilogue. De son enfance à Guingamp dans le «Trégor» à sa gouvernance de grandes entreprises (Rhône-Poulenc, Elf, SNCF, GDF) en passant par sa récente incarcération à Lomé- du 16 septembre 2012 au 26 février 2013, au prétexte qu'il aurait été le chef d'un complot ayant ruiné un partenaire émirati, rocambolesque mésaventure dont il a craint de ne jamais ressortir libre et vivant -, qui est réellement Loïk Le Floch-Prigent? Pour quelle raison le Président Mitterrand l'avait-il surnommé «le mouton noir»? Jusqu'à quel point l'hostilité des énarques et polytechniciens a-t-elle pu lui nuire? Pourquoi s'est-il laissé abuser par de proches collaborateurs? Qui a fomenté le piège tendu le soir de son enlèvement à Abidjan et de son «transfert» en toute illégalité à Lomé? C'est à ces questions que tente de répondre cette autobiographie. Où, à l'appui d'un examen de conscience sans complaisance ni faux-semblant, l'on découvre un homme très différent de l'image qu'on n'a cessé de lui donner, à la fois stratège de la France scientifique, technique et industrielle, humaniste et Breton.