Mars 1942. Polly et Clary, les deux cousines encore enfants dans Étés anglais et qui, adolescentes, avaient la part belle dans À rude épreuve, ont aujourd'hui dix-sept ans et n'aspirent qu'à une chose : échapper à l'étau familial en quittant Home Place pour Londres.Polly est encore sous le choc du décès de sa mère, Sybil, qui a succombé au cancer qui la rongeait. Clary, dont le père Rupert n'a plus donné signe de vie depuis le mot apporté par un soldat français, est sur le point de perdre espoir. Au chagrin des deux héroïnes s'ajoute la frustration face au silence borné du clan Cazalet : les adultes se refusent à parler des choses graves, et continuent de les considérer comme des enfants.À quel modèle les deux jeunes filles peuvent-elles bien s'identier ? Leur cousine Louise abandonne sa carrière d'actrice pour devenir mère de famille. Leur tante Rachel est à ce point dévouée à ses parents qu'elle laisse s'éloigner sa précieuse amie Sid. Et pendant que Zoë, la belle-mère de Clary, s'éprend d'un Américain, les in délités d'Oncle Edward à l'égard de Tante Villy menacent de tout faire voler en éclats.Malgré les sirènes et les bombardements, Londres est toujours plus attirante que Home Place, où règnent un froid glacial et une atmosphère de plomb.
Juillet 1937, Sussex. Dans la propriété de Home Place, la Duche, affairée avec ses domestiques, prépare l'arrivée de la famille au grand complet : ses trois fils, Hugh, Edward et Rupert Cazalet, sont en chemin depuis Londres avec épouses, enfants et gouvernantes. Entre pique-niques sur la plage et soirées auprès du gramophone, les intrigues familiales se succèdent. Aux préoccupations des adultes font écho les inquiétudes des enfants, et à la résilience des femmes répond la toute-puissance - ou l'impuissance - des hommes. L'été regorge d'incertitudes mais, sans l'ombre d'un doute, une nouvelle guerre approche...
«Jane Austen était morte à l'âge de quarante et un ans sans mari ni enfants, seulement une soeur dévouée. Violet n'avait même pas cela, et elle n'avait certes pas plusieurs romans à son actif. Il ne lui restait que trois ans pour rattraper Miss Austen en termes de créativité.»Winchester, 1932. Violet Speedwell, trente-huit ans, fait partie de ces millions de femmes restées célibataires depuis la pénurie d'hommes d'après-guerre. Pour échapper à une mère acariâtre, elle décide de prendre son envol. Mais son célibat lui attire plus de mépris que d'amitié. C'est au sein du cercle des brodeuses de la cathédrale qu'elle trouvera le soutien qui lui manque pour affronter les préjugés de son époque. Grâce à Arthur, le sonneur de cloches, elle découvre aussi un tout autre cercle, masculin cette fois. Au même moment, la radio annonce l'arrivée d'un certain Hitler à la tête de l'Allemagne.
Un manoir majestueux : Manderley. Un an après sa mort, le charme noir de l'ancienne propriétaire, Rebecca de Winter, hante encore le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse, jeune et timide, de Maxim de Winter pourra-t-elle échapper à cette ombre, à son souvenir ?
Immortalisé au cinéma par Hitchcock en 1940, le chef-d'oeuvre de Daphné du Maurier a fasciné plus de trente millions de lecteurs à travers le monde. Il fait aujourd'hui l'objet d'une traduction inédite qui a su restituer toute la puissance d'évocation du texte originel et en révéler la noirceur.
Cette nouvelle traduction retranscrit remarquablement les atmosphères nimbées de mystère et l'ambiguïté - si chère à Hitchcock - des personnages, qu'ils soient morts ou vifs. Marine de Tilly, Le Point.
Rebecca est un de ces romans qui hantent un esprit toute une vie.Olivia Mauriac, Figaro Madame.
Une excellente traduction qui permet de redécouvrir ce roman indémodable et subtil. Olivia de Lamberterie, Elle.
« La foudre m'a frappée toute ma vie.
Mais une seule fois pour de vrai ». Dans les années 1810, à Lyme Regis, sur la côte du Dorset battue par les vents, Mary Anning découvre ses premiers fossiles et se passionne pour ces « prodigieuses créatures » qui remettent en question les théories sur la création du monde. Très vite, la jeune fille issue d'un milieu modeste se heurte à la communauté scientifique, exclusivement composée d'hommes. Elle trouve une alliée inattendue en Elizabeth Philpot, vieille fille intelligente et acerbe qui l'accompagne dans ses explorations.
Si leur amitié se double de rivalité, elle reste, face à l'hostilité générale, leur meilleure arme. Avec une finesse qui rappelle Jane Austen, Tracy Chevalier raconte, dans Prodigieuses Créatures, l'histoire d'une femme qui, bravant sa condition et sa classe sociale, fait l'une des plus grandes découvertes du XIXe siècle.
« Nos âmes la nuit est l'un des plus beaux livres sur les blessures de l'âge et les affres du vieillissement, les amours renaissantes, le courage de vivre libre. C'est l'histoire de deux solitudes qui se rencontrent. Un homme et une femme glissent dans l'existence sans que rien ne leur arrive et, soudain, se rapprochent. Peut-être parce qu'ils n'ont pas encore eu leur ration d'imprévu. Un jour, Addie, soixante-dix printemps, veuve depuis longtemps, frappe à la porte de l'un de ses voisins, Louis, veuf lui aussi. Accepterait-il de passer la nuit avec elle, de temps à autre, simplement pour parler ? Rien d'autre. Oui, c'est sans doute la plus extravagante proposition que l'on puisse faire. Car il ne s'agit pas de sexe mais seulement de passer le cap des nuits, d'échapper à l'angoisse des ténèbres. En parlant. En se tenant la main. » François Busnel Hymne à la tendresse et à la liberté parcouru d'un grand vent d'humour, Nos âmes la nuit est l'oeuvre qui a fait connaître Kent Haruf au grand public, quelques mois après sa mort. Ce livre-testament est aujourd'hui un film événement sur Netflix, avec Robert Redford et Jane Fonda dans les rôles principaux.
Quand Honor Bright se décide à franchir l'Atlantique pour accompagner, au coeur de l'Ohio, sa soeur promise à un Anglais fraîchement émigré, elle pense pouvoir recréer auprès d'une nouvelle communauté le calme de son existence de jeune quaker : broderie, prière, silence. Mais l'Amérique de 1850 est aussi périlleuse qu'enchanteresse ; rien dans cette terre ne résonne pour elle d'un écho familier. Sa soeur emportée par la fièvre jaune à peine le pied posé sur le sol américain, Honor se retrouve seule sur les routes accidentées du Nouveau Monde. Très vite, elle fait la connaissance de personnages hauts en couleur. Parmi eux, Donovan, 'chasseur d'esclaves', homme brutal et sans scrupules qui, pourtant, ébranle les plus profonds de ses sentiments. Mais Honor se méfie des voies divergentes. En épousant un jeune fermier quaker, elle croit avoir fait un choix raisonnable. Jusqu'au jour où elle découvre l'existence d'un 'chemin de fer clandestin', réseau de routes secrètes tracées par les esclaves pour rejoindre les terres libres du Canada.
Portrait intime de l'éclosion d'une jeune femme, témoignage précieux sur les habitudes de deux communautés méconnues - les quakers et les esclaves en fuite -, La Dernière Fugitive confirme la maîtrise romanesque de l'auteur du best-seller La Jeune Fille à la perle.
La famille Malegarde est réunie à Paris pour fêter les 70 ans de Paul, le père, arboriste de renommée internationale. Sa femme Lauren prépare l'événement depuis deux ans, alors qu'importe les pluies diluviennes qui s'abattent sur la Ville Lumière et contrarient les retrouvailles. Mais Linden, le fils cadet, photographe charismatique, pressent que la redoutable crue de la Seine n'est pas la plus grande menace qui pèse sur l'unité de sa famille. Les secrets enfouis déferlent sous le ciel transpercé par les flots...
Sentinelle de la pluie est un roman d'une rare intensité dramatique où Tatiana de Rosnay déploie une tension psychologique magnifiée par un cadre apocalyptique renversant. Elle fait surgir de l'ordinaire bouleversé, l'insubmersible pouvoir de l'amour et de la rédemption.
Peut-être la plus originale et la plus novatrice des romancières anglaises contemporaines, Angela Carter bénéficie aujourd'hui d'une importante reconnaissance. Dans les trois jours qui suivirent sa disparition, ses ouvrages furent épuisés et elle devint, sur les campus anglais, l'auteur contemporain le plus lu et étudié, devenant plus populaire que Virginia Woolf. La veine inventive d'Angela Carter, sa fascination pour les travers de l'être humain, sa possible perversité et son analyse de la figure féminine se retrouvent dans Love.
Publié pour la première fois en 1997 et inspiré du roman sentimental Adolphe de Benjamin Constant, Love raconte une oppressante histoire d'amour à trois entre Annabel, étudiante aux Beaux-arts issue de la bourgeoisie, Lee Collins, d'origine plus modeste et orphelin d'une mère folle et Buzz, son demi-frère déséquilibré, vivant ensemble dans la province anglaise au milieu du désordre et de la saleté d'un petit appartement. Dans cette relation, les émotions les plus subtiles côtoient les pulsions sexuelles les plus primaires et les névroses sentimentales les plus cruelles.
Illuminé par la présence d'une héroïne aussi fragile que radieuse, ce livre vibrant représente la quintessence du talent d'Angela Carter, qui s'affirme d'emblée par une écriture énergique à la fois rude et cultivée. Mêlant violence et délicatesse, l'auteur britannique chamboule le familier pour créer un monde nouveau et étrange.
En 1838, la famille Goodenough s'installe sur les terres marécageuses du Black Swamp, dans l'Ohio. Chaque hiver, la fièvre vient orner d'une nouvelle croix le bout de verger qui fait péniblement vivre ces cultivateurs de pommes. Tandis que le père tente d'obtenir des fruits, la mère parle à ses enfants disparus quand elle ne tape pas sur ceux qui restent. Quinze ans et un drame plus tard, leur fils Robert part tenter sa chance dans l'Ouest. Sa soeur Martha n'a qu'un rêve : traverser l'Amérique pour confier à son frère un lourd secret.
Le coffret contient les cinq tomes de la saga des Cazalet ainsi qu'un ex-libris de Mathieu Persan.
Étés anglais (traduit de l'anglais par Anouk Neuhoff).
À rude épreuve (traduit par Cécile Arnaud).
Confusion (traduit par Anouk Neuhoff).
Nouveau départ (traduit par Cécile Arnaud).
La Fin d'une ère (traduit par Cécile Arnaud).
Dulcie Mainwaring vient de rompre ses fiançailles... Et pour se remettre de ce violent chagrin d'amour, la jeune femme se rend à un colloque savant.
Elle y rencontre Viola, jeune femme fougueuse, un brin pimbêche, et le séduisant Aylwin Forbes, directeur d'une revue, qui l'obsède chaque jour un peu plus.
De retour à Londres, Dulcie invite Viola, elle aussi éprise d'Aylwin Forbes, à occuper l'une des chambres de sa vaste maison de banlieue. Et tout en se consacrant à l'indexage d'ouvrages savants, les deux jeunes femmes vont se lancer dans une quête aussi cocasse que risquée afin d'en savoir plus sur leur bien aimé...
Ce livre est une délicieuse plongée pimentée et pleine d'humour dans le Londres des années 1960 ; un contre-pied à la norme et aux convenances. Barbara Pym est aussi vintage que moderne !
Les lèvres couleur sang, le soleil d'un orange inédit, les roues d'un train qui semblent dire «ta faute, ta faute, ta faute» : voilà quelques exemples des choses que Mary Ventura commence à remarquer, lors de son voyage en train vers le neuvième royaume.
«Mais qu'est-ce que le neuvième royaume?» demande-t-elle à sa voisine, qui semble plus au courant. «C'est le royaume de la volonté pétrifiée. Il n'y a pas de voyage de retour.» L'étrange et sombre récit de Sylvia Plath, celui de l'indépendance, de l'infanticide, écrit à vingt ans - quelques mois avant sa première tentative de suicide -, est aux prises avec la mortalité en mouvement.
Écrit en 1952, alors que Sylvia Plath étudiait au Smith College, Mary Ventura et le neuvième royaume n'avait encore jamais été publié.
" A New Baytown, petit port de la Nouvelle-Angleterre, Ethan Allen Hawley gère avec une parfaite honnêteté l'épicerie dont il aurait dû être le propriétaire. Il accepte avec philosophie d'être le descendant d'une famille jadis puissante, mais ruinée. Jusqu'au jour où la belle Margie promet à sa femme, Mary, en lui tirant les cartes, qu'Ethan " sera son avenir "...
Comment rester intègre quand tout le monde vous pousse vers la corruption ? Ethan acceptera-t-il de réussir au risque d'y perdre son âme ? Le romancier des Raisins de la colère nous donne, avec cet ultime roman, un merveilleux conte moral plein d'humour et de tendresse.
Steinbeck se fait l'avocat du diable avec un esprit féroce. Mais le réquisitoire est habile, baigné d'une belle lumière, soutenu par des personnages savoureux. La société américaine en prend une fois de plus pour son grade.
Valérie Hanotel, Madame Figaro. "
À Holt, bourgade des plaines arides du Colorado, voici les frères Harold et Raymond McPherson, vieux cow-boys célibataires aux mains calleuses et au coeur d'or. Avec leurs encouragements, leur protégée, Victoria, maman d'une petite Katie âgée de deux ans, part s'installer en ville pour reprendre ses études. Malgré la solitude, la vie suit son cours dans le bruissement des éoliennes et le piétinement des troupeaux. Jusqu'à ce que le malheur frappe, implacable.
Au rythme lancinant d'une ballade folklorique traditionnelle, Kent Haruf explore avec sobriété et pudeur les passions et les tragédies humaines. Dans une prose d'une simplicité poétique, celui qui fut le chantre de son Colorado natal célèbre la force de l'espérance et l'élégance du coeur.
Colorado, janvier 1977. À l'hôpital où elle est alitée, Edith Goodnough, quatre-vingt-huit ans, reçoit la visite d'un officier de police. Elle est accusée de meurtre. Un sac d'aliments pour volaille éventré et un vieux chien attaché dehors un froid après-midi de décembre constituent les indices qui l'accablent. Ses mobiles ? La dureté du milieu agricole et une famille aussi impitoyable que la prairie en hiver.
Kent Haruf nous livre dans son premier roman, acclamé par la critique, l'histoire bouleversante d'une femme des Hautes Plaines à travers les mots de son voisin, Sanders Roscoe : une enfance marquée par les corvées, la mort d'une mère, la violence d'un père enchaîné à ses enfants. L'histoire d'une femme qui a sacrifié son bonheur à sa famille et qui, enfin, reprend sa liberté.
La ville de Holt a confié à Jack Burdette la gestion de la plus importante de ses entreprises : la coopérative agricole, dont il s'empresse de détourner l'argent. Puis ce grand charmeur disparaît subitement, abandonnant sa femme, Jessie, enceinte, et ses deux enfants. La vengeance des habitants s'abat alors sur Jessie, qui a tout pour déplaire. Chaque samedi soir, après avoir enfilé une robe rouge qui moule ses formes parfaites, elle s'installe au pub et danse avec les hommes de Holt. Huit ans plus tard, l'enfant terrible a tout perdu et revient, décidé à regagner le coeur de sa femme...
Kent Haruf explore avec sobriété et pudeur les passions humaines ; son écriture, tout en délicatesse, est la marque d'un rare talent d'écrivain.
À trente et un ans, l'institutrice Virginia Fly est toujours vierge et vit sagement chez ses parents, dans la banlieue de Londres. Ses fantasmes la hantent et surgissent n'importe où, n'importe quand. Il y a bien son ami Hans, un professeur mélomane, mais ce n'est pas lui qui assouvira ses désirs. Celui qu'elle attend, c'est Charlie, son correspondant américain, dont la visite s'annonce enfin après douze années d'échanges épistolaires. Seulement cette arrivée coïncide avec la diffusion d'un reportage télévisé sur Virginia, qui pourrait lui ouvrir bien d'autres opportunités.
La vie rêvée de Virginia Fly est un roman finement observé, à la fois tendre, un peu cruel et d'un humour malicieux.
Myrtle est aussi réservée, sage et modeste qu'Annie est pétulante, séductrice et vaniteuse. Élevées dans un petit port perdu au fin fond de l'Écosse, elles ont appris ensemble à devenir des femmes. Des femmes de marins pêcheurs, dont le quotidien est lié aux caprices de l'océan, aux rumeurs qui enflamment le village dès qu'un étranger en frôle le pavé... Jusqu'au jour où survient le pire, et que les passions se déchaînent.
Experte dans l'art de raconter les femmes et les innombrables incarnations de l'amour, Angela Huth nous plonge au coeur d'une Écosse hostile et passionnée. À la façon d'une Jane Austen, elle donne vie à des personnages déchirés entre la raison et les sentiments.
Clare est de moins en moins sûre du rôle que les hommes devraient tenir dans sa vie. Son premier mari, Richard, était plus âgé qu'elle, et son mépris pour la jeunesse de Clare s'était peu à peu transformé en une glaciale indifférence. Jonathan, son deuxième mari dont elle est séparée provisoirement, est excessivement attentionné et inquiet, non sans une touche de pédanterie. Joshua, rencontré à une fête, est d'un tout autre genre, et sa désinvolture n'est pas loin de la séduire complètement. Si, le lendemain, elle hésite encore à essayer de le retrouver, c'est le conseil de sa nouvelle amie, Mrs Fox, qui achève de la convaincre : « Prends un amant, l'exhorte-t-elle. Mieux vaut avoir un amant quand on est jeune qu'une névrose quand on est vieille. »
« J'ai peur d'une quantité de choses. Peur de ne pas grandir, de rester empêtrée dans la confusion de l'adolescence. Peur de grandir et de me perdre dans le désordre ambiant, comme Bett. Peur de suivre le mouvement et de me retrouver noyée dans la masse. Peur de suivre mon propre chemin et de me retrouver punie. La bonne mère avance à tâtons dans la vie et je tâtonne derrière elle, mais sans avoir sa magie. ».
À mi-chemin entre le roman d'apprentissage et l'autobiographie romancée, Janet Hobhouse revient dans Nos vies consumées sur sa jeunesse et la relation complexe, passionnée avec sa mère et sa grand-mère. Elle nous entraîne dans l'histoire exaltante et ravagée de sa vie, raconte les liens étonnamment forts avec les femmes de sa famille, les difficultés à gagner son indépendance, et évoque avec une sensibilité rare la maladie qui finira par l'emporter alors qu'elle vient de terminer l'écriture de Nos vies consumées.
Une femme est retrouvée égorgée dans un cimetière de Londres.
L'occasion pour Isabelle Ardery de résoudre une affaire d'envergure, qui a des ramifications jusque dans le parc de New Forest, à 150 km de la capitale britannique. Voire même un sordide fait divers vieux de vingt ans. Pour parvenir à élucider ces crimes, Isabelle Ardery va avoir besoin de l'aide du célèbre inspecteur Lynley, en congé depuis le meurtre de sa femme.
Séduites par Lansquenet, Vianne Rocher et sa fille Anouk décident d'y établir leur chocolaterie. Mais dans ce petit village du sud-ouest de la France, le père Reynaud veille sur ses ouailles comme la cuisinière surveille le lait sur le feu. Aussi voit-il en l'ouverture de La céleste Praline l'oeuvre d'une sorcière. Et s'il avait raison ? Joanne Harris nous offre une ode gourmande à la tolérance et au plaisir. Adapté au cinéma avec Juliette Binoche et Johnny Depp dans les rôles-titres, Chocolat s'est vendu à plus de douze millions d'exemplaires dans cinquante-cinq pays.
Le printemps est de retour sur les côtes de Cornouailles mais Thomas Lynley le remarque à peine. Sa femme n'est plus et ses années à Scotland Yard sont derrière lui... Lorsqu'il découvre le cadavre d'un grimpeur au pied des falaises, la réalité le rattrape de manière brutale : la police l'enrôle, son expérience de commissaire au Yard pouvant se révéler cruciale. De toute évidence, le matériel de la victime est à l'origine de sa chute. Accident ? Sabotage ? Chez les surfeurs du coin, la nouvelle fait des vagues. Et l'on devine de peu reluisantes lames de fond. Alors, sous l'impulsion de sa partenaire de toujours, Barbara Havers, Lynley replonge bientôt dans le rouge du péché...