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BERNARD LORTHOLARY
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À la mort de son épouse Birgit, Kaspar découvre un pan de sa vie qu'il avait toujours ignoré : avant de quitter la RDA pour passer à l'Ouest en 1965, Birgit avait abandonné un bébé à la naissance. Intrigué, Kaspar ferme sa librairie à Berlin et part à la recherche de cette belle-fille inconnue. Son enquête le conduit jusqu'à Svenja, qui mène une tout autre vie que lui : restée en Allemagne de l'Est, elle a épousé un néo-nazi et élevé dans cette doctrine une fille nommée Sigrun. Kaspar serait prêt à voir en elles les membres d'une nouvelle famille. Mais leurs différences idéologiques font obstacle : comment comprendre qu'une adolescente, par ailleurs intelligente, puisse soutenir des théories complotistes et racistes ? Comment l'amour peut-il naître dans ce climat de méfiance et de haine ? Cette rencontre contrariée entre un grand-père et sa petite-fille nous entraîne dans un passionnant voyage politique à travers l'histoire et les territoires allemands. Plus de vingt-cinq ans après Le liseur, Bernhard Schlink offre de nouveau un grand roman sur l'Allemagne qui sonde puissamment la place du passé dans le présent, et nous interroge sur ce qui peut unir ou séparer les êtres.
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« Tout le monde a déjà envie de lire ce parfum étrange qui restera unique dans la littérature d'aujourd'hui. »Sylvie Genevoix, MADAME FIGARO « Encore un exploit, cette exaltation de l'exhalaison, dont seules sont capables l'écriture et la lecture, à l'exclusion de tout autre art! » Bertrand Poirot-Delpech, membre de l'Académie Française, LE MONDE « Dans la France du XVIIIe siècle, un nabot nommé Grenouille découvre le meilleur parfum du monde. De cette idée feuilletonnesque, saturée de détails et de cascades ethno-olfactives, Patrick Süskind, jeune romancier munichois, a faitLe Parfum, le nouveau best-seller européen. »Patrick Mauriès, LIBÉRATION
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À quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d'une femme de trente-cinq ans dont il devient l'amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l'un de leurs rites consiste à ce qu'il lui fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparaît du jour au lendemain. Sept ans plus tard, Michaël assiste, dans le cadre de ses études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnaît Hanna parmi elles, accablée par ses coaccusées. Un livre incontournable où les questions de culpabilité, de justice et de rédemption dépassent celle d'une génération.
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Un beau matin, Gregor Samsa, fils d'une famille de petits-bourgeois à l'existence médiocre, se réveille changé en un coléoptère monstrueux. Face à cette transformation aussi soudaine qu'inexplicable, c'est le comportement de tout son entourage qui se métamorphose... Régi de bout en bout par une implacable logique, La Métamorphose (1915), récit cocasse et terrifiant, est le plus célèbre des textes de Kafka.
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Un matin, au réveil, alors qu'il n'est coupable d'aucun crime, Joseph K. est accusé et arrêté. Arrêté mais laissé entièrement libre. Accusé, mais sans savoir ni de quoi ni par qui. Ainsi s'ouvre Le Procès, qui dépeint les affres d'un personnage aussi implacable qu'insaisissable, la Loi. Terreur, mépris, révolte, indifférence : quoiqu'il éprouve ou fasse, le prévenu s'enferre, aggrave son cas, court à sa perte. Et, à mesure que s'effondrent toutes ses hypothèses, la réalité se dévoile pour ce qu'elle est... un univers de faux semblants. Roman de la justification impossible, Le Procès (1925) nous invite à emboîter le pas à Joseph K., au narrateur et à Kafka lui-même, pour méditer sur le destin d'un individu, le sens de la vie et la question du salut.
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«C'était le soir tard, lorsque K. arriva. Le village était sous la neige. La colline du Château restait invisible, le brouillard et l'obscurité l'entouraient, il n'y avait pas même une lueur qui indiquât la présence du grand Château. K. s'arrêta longuement sur le pont de bois qui mène de la route au village, et resta les yeux levés vers ce qui semblait être le vide...» K. entame là un long et harassant combat avec un mystérieux Château, comme dans Le Procès un autre K. luttait contre un Tribunal omniprésent et pourtant insaisissable. Le fondé de pouvoir Joseph K. rêvait de se justifier. Le géomètre K. désire être reconnu et accepté. Parviendra-t-il même à prendre la mesure de son impuissance et de son ignorance ?
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«Très cher père, Tu m'as demandé récemment pourquoi je prétends avoir peur de toi. Comme d'habitude, je n'ai rien su te répondre...» Réel et fiction ne font qu'un dans la lettre désespérée que Kafka adresse à son père. Il tente, en vain, de comprendre leur relation qui mêle admiration et répulsion, peur et amour, respect et mépris. Réquisitoire jamais remis à son destinataire, tentative obstinée pour comprendre, la Lettre au père est au centre de l'oeuvre de Kafka.
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«J'ai vu son air résolu et triomphant, comme après une victoire. Laquelle ? Avoir enfin mis la main sur le dossier de son père ? Devenir enfin la fille d'une victime ? De quoi voulait-elle se venger ? Pourquoi m'avoir berné, m'avoir roulé, la rendait-il si heureuse ?»Les couleurs de l'adieu, ce sont ces teintes que prennent certains instants habités par un remords ou une mélancolie. Au fil de neuf nouvelles, les personnages de ce recueil se rappellent un moment irréversible de leur existence : quand un choix a été subi plutôt qu'assumé, quand un regret a laissé une béance ou qu'un geste a scellé un destin...
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L'étrange histoire de Peter Schlemihl
Adelbert von Chamisso
- Folio
- Folio 2 Euros
- 5 Janvier 2011
- 9782070440863
Est-il si important d'avoir une ombre ? Le jeune Peter Schlemihl, désargenté, n'hésite pas à vendre la sienne à un singulier personnage en habit gris en échange d'une bourse magique inépuisable. Tout à son nouveau statut d'homme fortuné, l'ingénu ne tarde pas à se rendre compte qu'il a scellé un pacte avec le Diable. Vendre son âme au Diable... un des thèmes fondateurs du romantisme allemand, à découvrir dans ce texte pétillant d'une étonnante modernité.
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Un médecin colonial, qui se morfond dans un village de Malaisie, se prend de passion pour une femme de la bourgeoisie, hautaine et froide, venue lui demander de l'aider à avorter. Il la désire et la rejette, violemment. Il la fait chanter... Cette rencontre déclenche en lui une fureur destructrice : l'amok. Dans cette nouvelle parue en 1922, Zweig exhibe toutes les pulsions d'ordinaire refoulées - passion morbide, masochisme, égoïsme et orgueil - en parlant de sexualité de manière étonnamment clinique. Il dénonce ainsi le malaise dans la société occidentale, le moralisme qui asservit les hommes comme les femmes.
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Poméranie, dans l'est de l'Empire allemand, à la fin du XIX e siècle. Depuis que la fièvre typhoïde a emporté ses parents, Olga vit chez sa grand-mère, dans un village coupé de toute modernité. Herbert est le fils d'un riche industriel et habite la maison de maître. Tandis qu'elle se bat pour devenir enseignante, lui rêve d'aventures et d'exploits pour la patrie. Amis d'enfance, puis amants, leur idylle résiste à l'opposition de la famille d'Herbert et à ses voyages lointains. Il participe au massacre des Herero dans le Sud-Ouest africain allemand, voyage en Russie et en Amérique du Sud, mais revient chaque fois retrouver Olga, qui a entretemps obtenu un poste de maitresse d'école dans un village encore plus éloigné. Quand il entreprend une expédition en Arctique, Olga reste sans nouvelles. La Première Guerre mondiale éclate, puis la Deuxième. À la fin de sa vie, Olga raconte son histoire à un jeune homme qu'elle considère comme un fils. Ce n'est que bien plus tard que celuici apprendra la vérité sur cette femme d'apparence modeste. Chez un antiquaire norvégien, il découvre les lettres qu'elle a adressées poste restante à Herbert, et prend la mesure des sacrifices qu'a exigé d'elle cet amour qui n'a jamais cessé de l'accompagner.
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«Très cher père, Tu m'as demandé récemment pourquoi je prétends avoir peur de toi. Comme d'habitude, je n'ai rien su te répondre, en partie justement à cause de la peur que tu m'inspires, en partie parce que la motivation de cette peur comporte trop de détails pour pouvoir être exposée oralement avec une certaine cohérence...» Lettre au père est au centre de l'oeuvre de Kafka. C'est une lettre désespérée qu'il adresse à son père, dans laquelle il tente en vain de comprendre leur relation sulfureuse, faite de respect et de mépris, d'amour et de peur, d'admiration et de répulsion.
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À quinze ans, Michaël rencontre Hannah, une femme de trente-cinq ans, et devient son amant. Il la rejoint chez elle tous les jours et l'un de leurs rites consiste à ce qu'il lui fasse la lecture à haute voix. Mais au fil du temps Hannah reste toujours aussi mystérieuse et imprévisible, et finit par disparaître brusquement...
Un livre incontournable où les questions de culpabilité, de justice et de rédemption dépassent celles d'une génération.
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Günter Grass revisite le XXe siècle en cent textes brefs évoquant chacun une année.
Günter Grass revisite le XX? siècle en cent textes brefs évoquant chacun une année. L'arrivée au pouvoir de Hitler, la Love Parade, la mode du chapeau de paille, la chute du mur de Berlin : autant de croquis, dérisoires ou décisifs, qui saisissent les moments historiques. La mosaïque vivante des personnages, des lieux, des événements se déploie au fil du souvenir. -
« La question cruciale pour le genre humain me semble être de savoir si et dans quelle mesure l'évolution de sa civilisation parviendra à venir à bout des perturbations de la vie collective par l'agressivité des hommes et leur pulsion d'autodestruction. Sous ce rapport, peut-être que précisément l'époque actuelle mérite un intérêt particulier. Les hommes sont arrivés maintenant à un tel degré de maîtrise des forces de la nature qu'avec l'aide de celles-ci il leur est facile de s'exterminer les uns les autres jusqu'au dernier. Ils le savent, d'où une bonne part de leur inquiétude actuelle, de leur malheur, de leur angoisse. Il faut dès lors espérer que l'autre des deux «puissances célestes», l'éros éternel, fera un effort pour l'emporter dans le combat contre son non moins immortel adversaire. Mais qui peut prédire le succès et l'issue ? » Sigmund Freud
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Victime du nazisme, le héros a supporté l'enfermement et la torture grâce à un manuel d'échecs trouvé par hasard dans sa cellule. Durant des mois, sur un échiquier imaginaire, il a joué des parties contre lui-même, jusqu'à la schizophrénie. S'il rejoue aux échecs, il risque de sombrer définitivement dans la folie. Zweig a achevé cette nouvelle la veille de son suicide, en 1942. Tous les thèmes de son oeuvre y sont concentrés : le passage du monde d'hier à celui d'aujourd'hui, les passions morbides, le désastre qui guette. Cette parabole d'une humanité brillante et décadente n'a pas fini de faire résonner en nous ses métaphores et son mystère.
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"Et tout le reste est folie" : Mémoires
Hellmuth Karasek, Billy Wilder
- Nouveau Monde
- 11 Septembre 2024
- 9782380945836
Géant du cinéma, Billy Wilder (1906-2002) raconte sa vie au critique de cinéma Hellmuth Karasek.
Après des études de droit, Wilder débute comme journaliste à Vienne et trouve très vite sa voie dans l'écriture. Il devient scénariste et ouvre sa carrière par Les Hommes le dimanche de Robert Siodmak (1930). Le succès est immédiat mais la montée d'Hitler au pouvoir le contraint à l'exil dès 1933. Il fait une halte en France, le temps de s'essayer à la mise en scène (Mauvaise graine), et s'expatrie aux Etats-Unis.
De Vienne à Hollywood, c'est toute la mémoire d'une vie de réalisateur, producteur et scénariste américain de films noirs et de comédies que Wilder déroule ici : anecdotes, souvenirs - émouvants parfois, drôles bien souvent - et des photos personnelles inédites. Il revient aussi sur plus de 20 films d'anthologie, dont The Foreign Affair (La Scandaleuse de Berlin), Sunset Boulevard (Boulevard du Crépuscule), Some like it hot (Certains l'aiment chaud), The Apartment (La Garçonnière)...
Au générique bien sûr, un défilé de stars : Ginger Rogers, Barbara Stanwyck, Gloria Swanson, William Holden, Erich von Stroheim, Audrey Hepburn, Humphrey Bogart, Gary Cooper - et bien sûr Marlene Dietrich et Marilyn Monroe.
Après avoir mis en scène 26 longs métrages et rédigé plus de 70 scénarios, Billy Wilder prend sa retraite en 1981, à 75 ans. Jusqu'à sa mort, il continue de recevoir les plus grands hommages du monde du septième art, dont un Ours d'or d'honneur à la Berlinale (1993).
Hellmuth Karasek (1934-2015) était un journaliste et écrivain allemand. Critique littéraire et romancier, il a écrit plusieurs livres sur la littérature et le cinéma.
Traduit de l'alllemand par Bernard Lortholary et Jeanne Etoré. -
La métamorphose : dans la colonie pénitentiaire
Franz Kafka
- J'Ai Lu
- Librio
- 1 Juin 2022
- 9782290376706
« Et si je redormais encore un peu et oubliais toutes ces sottises ?» Lorsque Gregor Samsa s'éveille un matin après une nuit agitée, il doit se rendre à l'évidence : il est bel et bien métamorphosé. Doté d'une épaisse carapace d'où s'échappent de pitoyables petites pattes. Lugubre plaisanterie ? Hélas ! Plutôt une ultime défense contre ceux qui, certes, ne sont pas des monstres, mais de vulgaires parasites. Les siens, en somme - père, mère, soeur -, dont l'ambition est de l'éliminer après avoir contribué à l'étouffer. Dans la seconde nouvelle, l'expérimentation se fait en direct : un soldat est le jouet d'une machine infernale.
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Blumfeld, un célibataire plus très jeune et autres textes
Franz Kafka
- Folio
- Folio 2 Euros
- 12 Mai 2022
- 9782072981142
Extrait de Oeuvres complètes, I (Bibliothèque de la Pléiade)
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Une femme de la bonne société viennoise trompe son mari avec un jeune pianiste. Elle agit par désoeuvrement et ennui, pour briser le confort routinier de son univers bourgeois. Mais l'aventure tourne court : très vite, elle se sent suivie, espionnée, traquée. Une vieille femme la fait chanter. Chez elle, son mari l'observe et la questionne, ses enfants la rejettent. Dès lors, l'angoisse ne la quitte plus, et le désespoir lui fait penser au suicide... jusqu'au coup de théâtre final, inattendu et cruel. Dans cette célèbre nouvelle parue en 1913 (souvent traduite sous le titre La Peur), au suspense digne des meilleurs romans policiers, Zweig dénonce une société malade, dans laquelle les classes sociales ne se mélangent pas et où règnent l'hypocrisie et les pulsions refoulées.
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Dans la colonie pénitentiaire ; et autres nouvelles
Franz Kafka
- Flammarion
- Gf
- 3 Août 1993
- 9782080705648
«L'officier mit la machine en route et, dans le silence qui s'instaurait, le condamné fut couché sous la herse. On détacha les chaînes et, à leur place, on fixa les sangles ; il sembla tout d'abord que, pour le condamné, ce fût presque un soulagement. Et puis la herse descendit encore un peu plus bas, car l'homme était maigre. Quand les pointes le touchèrent, un frisson parcourut sa peau...» Avec Le Soutier premier chapitre d'Amerika, et La Métamorphose, ce recueil de nouvelles constitue l'essentiel de l'oeuvre qu'a voulu produire et publier Kafka. C'est donc là-dessus d'abord et surtout, si du moins c'est à l'écrivain qu'on s'intéresse, qu'il convient de le juger.
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Le Moïse de Michel-Ange et autres essais
Sigmund Freud
- Points
- Points Essais
- 4 Février 2016
- 9782757854082
« Mon opinion est que [.] la jouissance que nous procure l'oeuvre [de l'écrivain] provient des tensions dont elle libère notre âme. Ce succès est même peut-être dû pour une bonne part au fait que l'écrivain nous met dans l'état de jouir de nos propres productions imaginaires sans plus aucun reproche ni sentiment de honte. »
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«Être jeune, c'est avoir le sentiment que tout peut encore se réparer, tout ce qui est allé de travers, ce que nous avons raté, ce que nous avons fait de mal.» À Francfort à la fin des années soixante, le peintre Karl Schwind réalise le portrait d'une femme nue descendant un escalier. C'est Peter Gundlach, un riche industriel, qui en devient propriétaire. Mais Irène, la femme de Gundlach et modèle du tableau, quitte son mari pour le peintre. Surgit alors une idée folle : Gundlach propose à Schwind de lui rendre sa toile si Irène revient vivre avec lui. Les négociations sont confiées à un jeune avocat - le narrateur - qui tombe lui aussi sous le charme d'Irène.
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La rose se compose d'une quarantaine de courtes proses, prenant la forme de récits, monologues, portraits, dialogues ou petits essais. Que les héros s'appellent Wladimir, Perceval ou Fridolin, qu'ils soient des amoureux tranquillement transis ou de capricieuses jeunes filles, des personnages de la littérature ou bien des enfants, ou encore des animaux, ces croquis tendres et narquois sont autant d'autoportraits de l'artiste, qui fait devant ses miroirs brisés une dernière promenade. Ils révèlent aussi ce regard propre à Walser, regard distancié porté sur le monde alentour, mais d'une acuité tendre, animée de sollicitude, de sympathie pour les petites gens, pour le quotidien. Pour Robert Walser, La rose est «le plus indocile et le plus jeune» de ses livres, où il y aurait à la fois «beaucoup à comprendre et à pardonner». Il s'agit surtout du dernier livre publié de son vivant, trente ans avant sa mort... il prend donc une singulière valeur, à la fois testament, certainement le plus fin et le plus littéraire de l'auteur de L'Institut Benjamenta, et témoignage de celui qui, de son vivant, a provoqué l'admiration de Musil, Stefan Zweig, Max Brod, Hermann Hesse, Walter Benjamin et bien d'autres.