13 nouvelles qui mettent en scène, dans la région de la baie James et du nord de l'Ontario, l'amour d'une jeune femme pour un loup, le retour d'un groupe de rock féminin, la rédemption tragique d'un sans-abri, un jeune homme se prenant pour un ours, un gamin de dix ans passionné de catch qui vole au secours de son héros, un vieil homme expliquant comment tenir la mort à distance, etc. Des histoires singulières au parfum de légende, mélange fascinant d'émotion, de colère et de grâce, de violence et de poésie, qui dessinent les pleins et les déliés d'une communauté humaine.
San Francisco, 1978. Phoebe, dix-huit ans, vit dans le culte de sa soeur aînée Faith, partie pour l'Europe dans les années 60 pour un voyage sans retour. Le périple aurait pris fin en Italie où elle se serait donné la mort... Pour comprendre cette disparition et fuir une existence devenue étouffante, Phoebe se lance sur les traces de Faith et de son petit-ami de l'époque, qui vécurent intensément au rythme du mouvement hippie.
« La pièce s'appelait Oxygène : soixante-dix-sept pages qui racontaient, dans une langue pleine d'ellipses, un accident minier en Europe de l'Est... L'espoir subsiste jusqu'à la fin du premier acte ; mais quand le second commence, il est devenu clair pour chacun que l'entreprise est vouée à l'échec... Le désespoir s'infiltre comme un gaz... Un noir progressif se fait dans la salle et le public reste là, tandis que retentissent les coups des deux outils - un bruit à la fois triomphal et moqueur, précise une didascalie. » Un monde qui manque d'oxygène, déboussolé, menacé d'asphyxie. Notre monde. Les rêves de bonheur s'effritent, les perspectives d'avenir s'effondrent.
Ici et ailleurs, Valentine, Larry et Laszló luttent contre le doute. Demeure, au-delà des épreuves, l'inlassable quête de la solidarité humaine comme ultime chance de salut.
Avec ce roman choral, grave et sensible, Andrew Miller a figuré dans les sélections finales du Booker Prize et du Whitbread Prize 2001.
Marlon Brando était l'acteur prodige par excellence, une star aux géniales fulgurances, le dernier monstre sacré d'un Hollywood aujourd'hui disparu. Tout au long d'une carrière chaotique, où les chef-d'oeuvres côtoient les pires navets, son regard magnétique, son érotisme animal, sa violence contenue brûlent la pellicule. Artiste rebelle, précurseur excentrique, il est en perpétuelle avance sur son temps, imposant son style, constamment imité, et ses positions politiques qui choquent l'Amérique puritaine. Un destin hors du commun, épique, tragique. Une légende. Dans cette autobiographie, une des plus brillantes jamais écrite par une star d'Hollywood, Marlon Brando se révèle à la hauteur de sa démesure. Provocation, brio, humour, sensualité, intelligence, cynisme, il n'épargne rien ni personne, et surtout pas lui. Du récit bouleversant de son enfance brisée auprès de parents alcooliques, de son adolescence en révolte contre une société qu'il rejette de toutes ses forces, de son refus de l'ordre et de la discipline, de ses relations enflammées avec les femmes, il dit tout. Et quand il évoque sa carrière, ses premiers pas au théâtre à l'Actors Studio, son premier rôle dans Un tramway nommé désir qui l'installe au statut d'acteur culte, jusqu'à ses rôles mythiques du Dernier Tango à Paris ou du Parrain, en passant par ceux de Sur les quais ou d'Apocalypse Now, c'est avec une profonde lucidité dépourvue de tout sentimentalisme. Au travers de cette vie frappée sous le sceau du génie, de l'excès et de la tragédie, c'est toute l'histoire sociale, politique, culturelle et cinématographique des Etats-Unis qui apparaît.
Le golf est pour John Updike non seulement un sport ou un passe-temps, mais aussi une passion et une philosophie. Insatiable arpenteur du green depuis plus de quarante ans, le grand écrivain américain, qui ne dédaigne pas être reconnu comme le Jack Nicklaus de la littérature golfique, en a fait l'un des thèmes récurrents de son oeuvre.
En trois chapitres, "Apprentissages, Parties et L'amour du jeu", Rêves de golf regroupe des articles de presse, des extraits de ses romans célèbres ainsi que des textes inédits. Le golfeur y découvrira une profusion de conseils recueillis par l'auteur auprès des plus grands maîtres, des réflexions sur divers aspects du jeu, sur la psychologie des joueurs, et quelques relations de parcours ou de tournois mémorables. Ceux qui s'interrogent encore sur les raisons pour lesquelles certains illuminés parcourent des collines d'herbe grasse pendant des jours entiers dans le seul but d'envoyer une petite balle dans un trou trouveront réponse à leur curiosité.
Restituant dans un style limpide qui laisse part à l'humour et à l'auto-dérision toute la dimension du golf, John Updike, grand connaisseur, pratiquant assidu et observateur d'une rare finesse, nous fait goûter aux subtilités d'un jeu qu'il considère à la fois comme une métaphore de l'existence, une école de vie et une immense source de joie.
Quelques mots auront suffi pour que la vie de Verna bascule.
Les mots, simples mais impitoyables, de son mari lorsqu'il lui annonce qu'il part pour une autre femme. A partir de ce jour-là, Verna comprend que les choses peuvent fonctionner à l'inverse de ce qu'elles ont toujours été et que le monde nous offre plus de choix qu'elle ne l'avait imaginé. À trente-quatre ans, il lui faut donc tout recommencer. Quitter sa famille et la communauté mormone de cette petite ville d'Utah qui l'a vue grandir.
Tenter sa chance ailleurs. Partir pour Los Angeles où elle a de vagues parents et une amie d'enfance. Au terme d'un étrange itinéraire, jalonné de rencontres et de retrouvailles, qui la mènera jusqu'au Mexique, Verna se décidera-t-elle enfin à vivre sa vie ? " Judith Freeman possède l'une des voix les plus étranges et les plus distinguées de la littérature américaine d'aujourd'hui. Il n'y a vraiment lien à quoi la comparer sauf, peut-être, la beauté austère d'un jardin japonais.
Élégant et inattendu, ce premier roman, qui explore la nature des relations humaines, est la littérature ce qu'elle a de meilleur ".