Alors que le pays s'enfonce dans la crise de 1929, Charles C. Flanagan met en place la plus grande course à pied jamais organisée aux Etats-Unis. A Los Angeles, ils sont près de deux mille, venus de soixante pays, à se présenter sur la ligne de départ pour prendre le chemin de New-York. Au fil des étapes, les concurrents vont apprendre à se connaître et à nouer des liens.
A deux cents ans, Louis Wu a conservé un corps de jeune homme et une âme d'explorateur. Aussi, quand le Marion-nettiste lui propose de l'accompagner au-delà de l'Espace connu, il se laisse tenter. Feront également partie de l'expédition : Teela Brown, une jeune humaine, et un Kzin. Fine équipe !
Destination ? L'Anneau-Monde, une planète située aux confins de l'hyper-espace. Une planète entourée d'un mur d'un million six cent mille kilomètres de large, de quinze cent kilomètres de haut... Quelles créatures peuplent l'Anneau-Monde ? Quel accueil vontelles réserver à nos explorateurs ?
Lorsque la voiture piégée explosa dans une rue de Dublin, John Roe O'Neill perdit la raison : sous ses yeux, sa femme et ses deux fils venaient de mourir par la faute d'un terroriste. John cessa d'exister, ou plutôt il devint le Fou. Parce qu'il était biologiste moléculaire, sa folie était plus dangereuse qu'aucune bombe. Seul, dans un laboratoire de fortune, près de Seattle, il fabriqua une arme bactériologique terrifiante, la Peste blanche, qui tuait les femmes sans remède.
Toutes les femmes. Il allait faire partager sa souffrance à la terre entière. Et menacer l'humanité de génocide. A moins que quelques femmes protégées n'aient échappé à l'épidémie. Et que John, ayant regagné l'Irlande, ne change de camp... Dans ce roman terrible et vraisemblable, Frank Herbert, l'auteur de Dune, décrit un avenir proche : celui du terrorisme absolu. Il rend aussi hommage à ses origines irlandaises.
Espace connu désigne le voisinage spatial de la Terre dans un rayon de 60 années-lumière. Larry Niven a écrit de nombreuses histoires de SF prenant pour cadre cet espace connu, des nouvelles parues dans des magazines américains mais aussi des romans isolés ; mais c'est surtout dans ce cadre qu'il écrit son cycle romanesque le plus connu, L'Anneau-monde.
Et si le Dr Frankenstein devenait votre pire ennemi ?
Dans un futur proche, la réalité part à la dérive. À cause d'un glissement temporel, Joseph Bodenland se retrouve en 1816 à Genève. Il est accueilli à la Villa Diodati où vivent les poètes Lord Byron, Percy Shelley et Mary Shelley qui écrit son Frankenstein.
Bodenland s'intègre à ce passé alternatif dans lequel il devient ami du trio. Mais un piège se referme sur lui et la fiction devient sa réalité.
Englué dans ce passé de plus en plus déviant, peut-il influencer Mary Shelley pour changer l'histoire de Frankenstein et préserver sa postérité philosophique ?
Ou doit-il agir dans cette réalité pour tenter d'épargner aux hommes le futur qu'il connaît.
Le 21 mars 1931, en pleine Dépression, dans le stade de Los Angeles, Douglas Fairbanks donne le départ de la Trans- America : 2000 athlètes dont 121 femmes, venus de soixante pays, s'élancent vers l'est. Ils doivent rallier New York en passant par le désert Mojave, Las Vegas, les Rocheuses, Chicago, effectuant chaque jour un marathon. Cette course dotée de 360 000 dollars de prix, la plus grande jamais organisée, est l'invention d'un entrepreneur audacieux, Charles C.
Flanagan, inspiré d'un personnage réel.
Grâce à l'auteur, ancien athlète, on partage les souffrances de cette armée hétéroclite qui fond au fil des jours.
862 coureurs atteindront New York ;
Parmi eux McNab suit le destin du vétéran américain Doc Cole, du syndicaliste Mike Morgan, de I'Ecossais Hugh McPhail, qui fuit la crise, du lord anglais Peter Thurleigh, ou de Juan Martinez, un Mexicain ambassadeur de son village. On s'attache à chacun, à son propre petit roman, dans et à côté de la course. McNab développe des intrigues parallèles : le rôle de l'argent et les difficultés de Flanagan, qui mène sa propre « course » d'obstacles, tenant toute l'organisation à bout de bras, en dépit de l'hostilité des instances olympiques officielles ; la présence d'une section de Jeunesses hitlériennes parmi les coureurs ; l'intervention de la mafia, etc. L'ensemble est généreux, bien bâti, vivifiant, tonique, et mérite pleinement son statut de roman-marathon : à la croisée des Chariots de feu et des Raisins de la colère, un roman inoubliable.