Dans la chaleur exaltante de l'été 1977, la jeune Calista quitte la Grèce pour découvrir le monde. Arrivée à Los Angeles, elle fait une rencontre qui bouleversera sa vie : par le plus grand des hasards, elle se retrouve à la table du célèbre cinéaste Billy Wilder. Quelques mois plus tard, pendant le tournage en Grèce de Fedora, la jeune femme, qui ne connaît alors rien au cinéma, devient l'interprète du réalisateur le temps d'un fol été. Tandis qu'elle s'enivre de cette aventure dans les coulisses du septième art, Billy Wilder vit ce tournage comme son chant du cygne...
Bienvenue à Bournville, charmante bourgade proche de Birmingham connue pour sa célèbre chocolaterie. C'est à l'occasion de la victoire de mai 1945 que nous y rencontrons la petite Mary Clarke, émerveillée par les festivités organisées autour de sa maison. Elle y croise alors le chemin d'un certain Geoffrey Lamb, fils d'un collègue de son père travaillant aussi dans l'usine de chocolat. Nous retrouvons Mary et Geoffrey en 1953, fiancés et fascinés par le couronnement de la reine Élisabeth II que leurs familles respectives regardent ensemble sur le premier poste de télévision de Bournville.
Treize ans plus tard, le couple a trois fils épris de football, qui s'extasient devant le match opposant les Anglais aux Allemands lors de la Coupe du monde de 1966. Nous les verrons à leur tour grandir et tracer leurs routes au fil de l'investiture du prince de Galles, du mariage de Charles et Diana, de la mort de cette dernière, de l'arrivée de Boris Johnson en politique, pour finalement retrouver Mary lors du 75? anniversaire de la Victoire, en plein confinement.
En sept parties scandant les sept temps majeurs de l'histoire de l'Angleterre moderne, Le royaume désuni mêle brillamment les destins d'un pays dysfonctionnel, d'une irrésistible famille anglaise et d'une chocolaterie. Jonathan Coe signe ici un roman de grande ampleur dans la lignée si charming et piquante de Testament à l'anglaise et du Coeur de l'Angleterre.
Un bref instant de splendeur se présente sous la forme d'une lettre qu'un fils adresse à sa mère qui ne la lira jamais. Fille d'un soldat américain et d'une paysanne vietnamienne, elle est analphabète, parle à peine anglais et travaille dans un salon de manucure aux États-Unis. Elle est le pur produit d'une guerre oubliée. Son fils, dont la peau est trop claire pour un Vietnamien mais pas assez pour un Américain, entreprend de retracer leur histoire familiale : la schizophrénie de sa grand-mère traumatisée par les bombes ennemies au Vietnam, les poings durs de sa mère contre son corps d'enfant, son premier amour marqué d'un sceau funeste, sa découverte du désir, de son homosexualité et du pouvoir rédempteur de l'écriture.Ce premier roman, écrit dans une langue d'une beauté grandiose, explore avec une urgence et une grâce stupéfiantes les questions de race, de classe et de masculinité. Ocean Vuong signe une plongée dans les eaux troubles de la violence, du déracinement et de l'addiction, que la tendresse et la compassion viennent toujours adroitement contrebalancer. Un livre d'une justesse bouleversante sur la capacité des mots à panser les plaies ouvertes depuis des générations.
«Je suis convaincue de l'urgence morale qu'il y a à nous atteler à imaginer ensemble une éducation différente pour nos enfants, pour tenter de créer un monde plus juste à l'égard des femmes et des hommes.» À une amie qui lui demande quelques conseils pour élever selon les règles du féminisme la petite fille qu'elle vient de mettre au monde, la grande romancière Chimamanda Ngozi Adichie répond sous la forme d'une lettre. Puissante et touchante, cette missive prend vite la tournure d'un manifeste. L'autrice nigériane examine ici, non sans humour, les situations concrètes qui se présentent aux parents d'une petite fille tout en expliquant comment déjouer les pièges que nous tend le sexisme, à travers des exemples fort vivants. Devenu une référence, ce texte s'adresse à tous : aux hommes comme aux femmes, aux parents en devenir et à l'enfant qui subsiste en chacun de nous. Tous peuvent y trouver les clés permettant d'adopter une ligne de conduite féministe pour «imaginer ensemble une éducation différente pour nos enfants».
Au Nigéria, dans la cosmologie igbo, lorsqu'un enfant est dans le ventre de sa mère, il est façonné par des esprits qui déterminent son destin. Mais à la naissance de la petite Ada, les portes entre le monde des humains et celui des esprits se sont temporairement ouvertes, le temps pour ces derniers de s'immiscer dans le corps de la fillette et de s'y trouver bloqués. Un pied dans le monde des vivants, un pied dans le monde des esprits, Ada va ainsi grandir envahie par un cortège de voix qui vont se disputer le contrôle de sa vie, fractionnant son être en d'innombrables personnalités. Mais lorsque Ada quitte son berceau géographique pour faire ses études aux États-Unis, un événement traumatique d'une violence inouïe va donner naissance à un nouvel esprit, beaucoup plus puissant, beaucoup plus dangereux. Ce nouveau «moi» prend possession d'elle et se nourrit de ses désirs, de sa colère et de sa rancoeur. La vie de la jeune fille prend alors une tournure de plus en plus inquiétante, où la mort semble devenir une séduisante échappatoire. Ce premier roman à la force narrative enivrante donne à voir une version profondément originale des troubles de la personnalité. Avec une assurance rare et une énergie dévorante, Eau douce explore les abysses de l'être, pose un regard incisif sur les questions d'identité, de sexualité, de folie et d'acceptation de soi, et sonne l'émergence d'une nouvelle voix littéraire, unique et audacieuse.
Mais qui est Clio Campbell ? Chanteuse pop et folk célèbre depuis son premier et unique tube au début des années 1990 ? Militante féministe farouche et engagée ? Victime ou profiteuse d'un système qui la dépasse ? Amie loyale ou séductrice égocentrique ? À 51 ans, Clio Campbell vient de se suicider et les témoins de cette vie kaléidoscopique nous donnent leurs versions, contradictoires, de cette femme attachante, insupportable, admirable, unique. Des pubs de l'île de Skye aux squats de Brixton, des rues de Glasgow aux émeutes de Gênes, des grèves des mineurs jusqu'au Brexit, un demi-siècle de souvenirs, de politique, de vitalité, de chansons, de luttes, de trahisons, de vie... jusqu'à la surprise finale.
Kirsten Innes est une des meilleures écrivaines écossaises de sa génération. Dans Reine d'un jour, son premier livre publié en France, elle réussit haut la main à créer un roman aussi emblématique et charismatique que son héroïne, une femme qu'on aime, de surprise en surprise, dans toute sa terrible humanité. Un roman politique, social et musical, avec un coeur féministe.
Il était une fois un monde où les princesses sautaient sur leur fidèle destrier pour sauver leurs princes endormis, où les grandes méchantes louves portaient des talons et où les princes faisaient des insomnies à cause d'un satané petit pois...
Depuis des centaines d'années les parents lisent et relisent les mêmes contes de fées à leurs enfants. Karrie Fransman et Jonathan Plackett n'ont pas échappé à la règle. Mais en redécouvrant ces histoires avec leur fille, ils se sont soudain demandé pourquoi les princesses attendaient-elles toujours bien sagement leurs princes charmants ? Pourquoi la Belle n'était-elle pas le Beau ? Pourquoi les princes n'avaient-ils pas le droit d'aller au bal ?
Et ils ont décidé de dépoussiérer un peu tout ça.
Mais attention, ils n'ont pas réécrit les contes. Ils n'ont réinventé ni les fins ni les personnages. Ils ont simplement interverti leur genre à l'aide d'un algorithme malicieux créé par Jonathan. Ainsi, d'un coup de baguette magique, les princesses ont pris le rôle des princes, les sorciers des sorcières et les reines des rois.
Subliment illustré par Karrie, Le Bel au Bois Dormant deviendra à coup sûr le nouveau livre de chevet de toute la famille.
Qui n'a pas entendu parler d'Ulysse et de ses sirènes ? De l'amour fou d'Orphée pour Eurydice ? Ou de la mystérieuse boîte de Pandore ?
Depuis des milliers d'années nous lisons avec délice les aventures des dieux et déesses de la mythologie grecque. Dans ces récits, la force et le courage sont l'apanage des hommes tandis que les femmes sont trop souvent cantonnées aux rôles de jeunes filles sans défense ou d'épouses jalouses éconduites. Ces mythes continuent pourtant de forger notre représentation du monde.
Inspirés par l'incroyable succès du Bel au Bois dormant, Karrie Fransman et Jonathan Plackett ont donc décidé de ressortir leur baguette magique et de dépoussiérer tout cela en intervertissant - à l'aide de leur malicieux algorithme - le genre des personnages, sans rien modifier d'autre.
Ainsi, le pauvre Perséphon se fait enlever par la puissante Hadéesse, Théséa triomphe de la terrifiante Minogénisse tandis que Circé le magicien transforme allègrement les compagnes d'Ulyssa en truies...
Subliment illustré par Karrie, L'Enlèvement de Perséphon deviendra à coup sûr le nouveau livre de chevet de toute la famille. Un roman d'une impressionnante puissance littéraire et une révélation de cette rentrée.
Quin est licencié de la maison d'édition new-yorkaise où il travaille depuis de longues années. Il est accusé par plusieurs femmes de conduite « inappropriée ». Pourtant, il peine à comprendre ce qu'on lui reproche.
Margot est sa meilleure amie. Si elle approuve la punition infligée à Quin, elle ne peut s'empêcher d'y voir une sorte d'injustice. Au fond, que désirons-nous vraiment, et pourquoi ? Qu'est-ce que le consentement ?
Dans ce récit percutant à deux voix, c'est toute l'ambiguïté de nos comportements qui se révèle, cette zone grise à laquelle seuls les écrivains ont accès. Car rien ne les oblige, eux, à juger leurs personnages.
De Melania Trump, réincarnant Mrs Dalloway, aux femmes nigérianes à qui l'on fait miroiter qu'une vie meilleure les attend en Amérique, ces récits mettent en scène leurs espoirs et leurs désillusions, accompagnés du silence angoissé qui fait taire la dure réalité de leur nouvelle vie.L'auteur, en proposant une voix qui invite à considérer l'Autre autrement, permet au lecteur de s'interroger sur les prismes à travers lesquels il voit le monde - tel qu'il est et, surtout, tel qu'il n'est pas.Chacune de ces nouvelles est à la fois une histoire passionnante, vibrante d'humanité, et une véritable leçon de philosophie.
Hymne à l'amour, ode au désir, chant de libération, Poème d'amour postcolonial dessine une nouvelle mythologie américaine. Dans ce labyrinthe poétique dont Natalie Diaz est le Minotaure, les terrains de basket se transforment en églises, les rivières échangent des lettres d'amour et les femmes débordent de miel. Une odyssée lyrique et charnelle, qui célèbre les corps meurtris par l'Amérique - corps de femmes, corps indigènes, corps queer et marginalisés - et fait jaillir la lumière. Voix incontournable du paysage poétique contemporain, héritière de Joy Harjo et Louise Erdrich, Natalie Diaz s'élève contre la disparition des peuples natifs et leur relégation aux marges de l'Histoire.
Élevée dans une petite ville conservatrice du nord de la Californie, benjamine d'une fratrie de six enfants, Megan Rapinoe tape dans son premier ballon à l'âge de quatre ans. Son talent est une évidence.
En 2012, avec l'équipe américaine de football, elle remporte la médaille d'or aux Jeux olympiques, puis la Coupe du monde en 2015. Elle est la première joueuse de football à faire son coming out dans les médias, et à s'agenouiller pendant l'hymne national pour protester contre les violences policières. Farouche opposante à Donald Trump, elle a catégoriquement refusé de se rendre à la Maison Blanche après la Coupe du monde remportée avec ses coéquipières en 2019.
Dans ce texte vif et inspirant, celle qui est aujourd'hui une figure incontournable de la lutte LGTBQ et du mouvement Black Lives Matter nous incite toutes et tous à prendre part à la lutte pour la justice et l'égalité.
Dans la chaleur exaltante de l'été 1977, la jeune Calista quitte sa Grèce natale pour découvrir le monde. Sac au dos, elle traverse les États-Unis et se retrouve à Los Angeles, où elle fait une rencontre qui bouleversera sa vie : par le plus grand des hasards, la voici à la table du célèbre cinéaste hollywoodien Billy Wilder, dont elle ne connaît absolument rien. Quelques mois plus tard, sur une île grecque transformée en plateau de cinéma, elle retrouve le réalisateur et devient son interprète le temps d'un fol été, sur le tournage de son avant-dernier film, Fedora. Tandis que la jeune femme s'enivre de cette nouvelle aventure dans les coulisses du septième art, Billy Wilder vit ce tournage comme son chant du cygne. Conscient que sa gloire commence à se faner, rejeté par les studios américains et réalisant un film auquel peu de personnes croient vraiment, il entraîne Calista sur la piste de son passé, au coeur de ses souvenirs familiaux les plus sombres.Roman de formation touchant et portrait intime d'une des figures les plus emblématiques du cinéma, Billy Wilder et moi reconstitue avec une fascinante précision l'atmosphère d'une époque. Jonathan Coe raconte avec tendresse, humour et nostalgie les dernières années de carrière d'une icône, et nous offre une histoire irrésistible sur le temps qui passe, la célébrité, la famille et le poids du passé.
Rien ne va plus pour Lucy : alors que sa thèse sur Sappho est au point mort, elle vit une grande rupture amoureuse et touche le fond de la dépression. Pour l'aider à remonter la pente, sa soeur lui propose de garder sa maison de Los Angeles le temps d'un été, à deux conditions : s'occuper de Dominic (son chien diabétique) et prendre soin d'elle.
Voici Lucy enrôlée dans un groupe de parole de femmes au bord de la crise de nerfs aussi drolatique que cruel, mais qui est loin de résoudre ses problèmes. Tout change un soir où Lucy rencontre en bord de mer un homme merveilleux - à bien des égards.
Tour à tour hilarant, cru et émouvant, Sous le signe des Poissons fait voler en éclats les injonctions au bonheur et à la résilience. Avec une franchise qui n'aurait pas déplu au Philip Roth de Portnoy et son complexe, Melissa Broder nous offre un roman d'amour inoubliable, celui d'une femme combattant l'appel du vide.
Un couple bien sous tous rapports héberge un ami qui tente d'échapper à une relation toxique, pour mieux sombrer dans une autre que personne n'avait vue venir et qui le détruira. Une célibataire sceptique qui suit la recette d'un vieux grimoire pour trouver l'amour est dépassée par l'apparition d'un homme parfait, et nu, dans sa cave. L'anniversaire d'une petite fille inquiétante prend une tournure dramatique après qu'elle a « souhaité » le mal. Une jeune femme se retrouve au lit avec un homme et se demande s'il ne s'agit pas d'un psychopathe déguisé en « mec à chats »...
À travers douze histoires savoureuses, Kristen Roupenian explore avec une écriture très réaliste et un humour impitoyable et souvent sombre les nouvelles relations humaines.
Hendry Jones, dit le Kid, et Dad Longworth (le véritable nom de Pat Garrett) étaient plus que des amis, c'est un rapport filial qui les unissait. Rien ne pouvait séparer les deux hors-la-loi. Jusqu'au jour où, après une fuite désespérée dans le désert mexicain, ils sont encerclés par les miliciens. Impossible de s'échapper à deux sur un seul cheval après la mort de celui du Kid. Ils tirent alors au sort. Dad remporte frauduleusement la partie et se sauve avec l'argent du dernier braquage, promettant au Kid de revenir le chercher. Mais les heures passent sans son retour, le Kid est capturé et envoyé en prison pour cinq ans.
Pendant ce temps, Dad est devenu le shérif de Monterey, un homme respectable avec femme, enfant et argent. Et le Kid attend son heure.
New Jersey, 1946. Alors que le monde sort tout juste des horreurs de la guerre, travailler dans l'industrie florissante de Trenton est une des clés de l'émancipation pour les classes populaires de la côte est des États-Unis. Le rêve américain fonctionne à plein, et le mystérieux Abe Kunstler, nouveau venu à l'usine, semble déterminé à en tirer parti. Travailleur obstiné, bon camarade, buveur émérite, Abe est l'archétype du col bleu : sauf qu'Abe est un mirage, un imposteur qui cache un terrible secret.
De l'après-guerre au Vietnam, l'histoire de Kunstler nous montre combien ce rêve américain est une machine implacable qui broie tous ceux qui ne sont pas nés dans la bonne classe, le bon corps, la bonne peau.
Confronté à une société américaine au conformisme impitoyable, empêtré dans une vie de mensonges et menacé de voir son secret révélé, jusqu'où Abe Kunstler sera-t-il prêt à aller pour préserver l'existence qu'il a tenté de se forger ?
« Avec beaucoup d'esprit, de tendresse et d'intelligence, ce livre dévoile sans fard la face cachée de la masculinité d'aujourd'hui. » Gary Shteyngart, auteur de Super triste histoire d'amour « La prose de John Vigna saisit le lecteur à la gorge pour ne plus le lâcher. Un recueil brillant, mené de main de maître. » Chris Offutt, auteur de Kentucky Straight Avec ce premier recueil de nouvelles, le jeune auteur canadien John Vigna dresse un portrait bouleversant de la condition humaine dans un monde où la brutalité prend le pas sur la raison et où les mauvaises décisions partent toujours d'une bonne intention. Saisis dans leur rôle de mari, d'amant, de père ou de frère, ses personnages poursuivent sans relâche leur quête d'un bonheur incertain.
Doué d'une empathie sans failles pour ces héros du quotidien, John Vigna instille de la beauté et du mystère dans des existences qui pourraient sembler banales ou ordinaires, et il s'impose comme une vraie découverte littéraire.
Megan Rapinoe est une des athlètes les plus marquantes de la scène sportive mondiale. En parallèle de son succès professionnel sur les terrains de foot, elle est aussi devenue une icône et un modèle pour des millions de personnes en s'exprimant avec courage sur les enjeux sociétaux les plus importants.
Élevée dans une petite ville conservatrice du nord de la Californie, benjamine d'une fratrie de six enfants, Megan Rapinoe a quatre ans lorsqu'elle tape dans son premier ballon. Son talent pour ce sport est une évidence. Si ses parents encouragent son amour pour le foot, ils l'incitent également à s'engager auprès des plus démunis.
Son enfance, aux côtés de sa soeur jumelle adorée Rachael, est marquée par la tragique addiction à la drogue de son frère Brian. Militante dans l'âme, elle est la première joueuse de football à faire son coming-out dans les médias en 2012, puis en 2016, elle n'hésite pas à s'agenouiller pendant l'hymne nationale en soutien au joueur Colin Kaepernick, parti en guerre contre les discriminations raciales et les violences policières. Son refus public et catégorique de se rendre à la Maison Blanche après la victoire à la Coupe du monde 2019 a fait couler beaucoup d'encre, tout comme l'action en justice qu'elle a intentée avec ses coéquipières contre la fédération américaine de football pour obtenir une rémunération égale à celle de l'équipe masculine. Férocement anti-Trump, elle a apporté son soutien à Joe Biden dans la course à la Maison Blanche.
Comme elle l'a déclaré après la victoire au mondial de l'équipe américaine à New York en 2019 : « C'est notre responsabilité de rendre le monde meilleur. »