Après le choc de La Fabrique des salauds, Chris Kraus continue de se confronter à son héritage. Drôle et tragique, un roman qui porte en lui l'élégance de la légèreté pour parler de la mort, de la vie et de ce cocon explosif qu'est la famille.
De l'avis de tous, et surtout de ses proches, Jesko est un excentrique. Parti très tôt de son village natal pour mener la vie dont il rêvait à Berlin, ce jeune styliste au look volontiers baroque rejette les normes sociales tout autant que les contraintes. Après tout, pourquoi s'obstiner à vouloir entrer dans le moule quand on se sait condamné par une leucémie ?
Mais un élément perturbateur va venir freiner sa belle fuite en avant. Contre toute attente, sa mère se porte volontaire pour lui faire un don de moelle osseuse.
Vivre et lui être redevable éternellement ? Ou accepter sa mort prochaine en réglant ses comptes avec les siens ?
Tel sera le choix de Jesko...
1905-1975.
Deux patients réunis dans la chambre d'un hôpital bavarois. L'un est Konstantin Solm, dit Koja, un vieil homme avec une balle nichée dans la tête. Un soir, Koja commence à raconter son histoire, et il ne pourra plus s'arrêter. Son enfance dans une famille lettone à Riga, dans les années 1920 ; la relation destructrice qui l'unit à son frère Hub ; la passion qu'il partage avec ce dernier pour Ev, leur soeur adoptive, orpheline juive ; son embrigadement dans la Wehrmacht avec son frère, qui l'oblige à renoncer à sa vocation d'artiste ; leurs vies d'espions pour le KGB, pour le Mossad...
L'histoire des Solm est l'histoire d'un ménage à trois électrique, qui nous entraîne dans de terrifiantes zones d'ombres, où morale et droiture sont bafouées sans ménage. Trois destins où passions, violences et trahisons règnent en maîtres avec, en creux, le portrait d'une Allemagne à l'agonie et la naissance d'une nouvelle ère, où sévissent de nouvelles règles du jeu.
Un roman somme brillant, la révélation de la rentrée littéraire 2019 !
Décembre 1994, une troupe des forces armées de la Fédération de Russie est cantonnée dans un petit village musulman du Caucase pour réprimer les séparatistes tchétchènes.
Parmi les soldats se trouve Malisch, jeune homme épris de littérature, qui s'est enrôlé par désespoir amoureux. Très vite, il fait la connaissance de Nura, une adolescente du village dont la beauté et la fierté le fascinent. Mais la jeune fille ne tarde pas à être arrêtée par d'autres soldats, pour un motif fallacieux. Malisch se retrouve alors témoin, et peut-être même complice, des violences commises par ses camarades. Au cours de cette nuit, Nura sera violée et tuée - mais quelle est précisément la part de responsabilité de Malisch ?
Bouleversé par cet événement, le jeune soldat est devenu « le Général », un homme au coeur dur et à la poigne de fer, prêt à tout pour dominer les autres. À force d'extorsion et de chantage, il parvient à s'enrichir et à gravir les échelons de la société russe jusqu'à devenir un oligarque multimillionnaire. Son seul objectif à présent est de protéger sa fille, Ada. Mais depuis vingt ans, et malgré ses efforts pour étouffer l'affaire, les rumeurs les plus sombres continuent de courir au sujet du Général, alimentées par la Corneille, un journaliste tenace et bien décidé à faire la lumière sur cette histoire.
Lorsqu'il rencontre le Chat, une jeune comédienne qui, sans le savoir, est le sosie de Nura, le Général voit là l'occasion de se venger de ses anciens complices... Et peut-être de soulager sa conscience ?
Une jurée d'assises qui influence malgré elle l'issue d'un procès, un groupe d'enfants qui s'acharne sur un vieil homme isolé, un homme dont la poupée gonflable est attaquée, une jeune avocate qui doit défendre le chef d'un réseau de prostitution... Dans ces douze nouvelles appartenant à l'univers de la justice, la plume incisive de Ferdinand von Schirach saisit des existences banales à l'instant précis où elles basculent, et interroge la part sombre qui sommeille en chacun de nous.
De nos jours, en Allemagne, et à New York, dans les années 1990.
Un homme vient de mourir. En triant les papiers, sa fille retrouve son journal et se plonge dans l'histoire de ce père aussi fantasque que fragile.
Jonas n'a pas encore trente ans quand il débarque à New York, laissant à Berlin Mah, sa petite amie mythomane et follement jalouse, pour vivre son rêve de cinéma. Au gré de rencontres déjantées, Jonas découvre, fasciné, un milieu où flottent encore les fantômes de Kerouac et Ginsberg. Reste à trouver un sujet pour son film d'études. Film érotico-porno-expérimental ? Documentaire sur l'oreille, cet organe si peu filmé ?
Jonas semble volontairement passer à côté du sujet qui s'imposerait pourtant : celui sur l'histoire de sa famille. A New York, en effet, vit sa « tante » Paula, qui fut un temps très proche de son grand-père, à Riga, pendant la Seconde guerre mondiale. Et si Jonas ne veut rien entendre, Paula, elle, a beaucoup à dire sur cet homme complexe, nazi sanguinaire qui l'a pourtant sauvée, elle, Juive.
Et tandis que Jonas affirme à qui veut l'entendre qu'il ne tournera jamais de « film à la con sur les nazis », Nele va entrer dans sa vie...
Ce livre est déjà paru sous le titre Baiser ou faire des films.
L'idyllique Brandebourg, situé à une heure de Berlin, est une des contrées les plus précaires d'ex-Allemagne de l'Est. Entouré de grands champs de blé, le petit village d'Unterleuten regroupe une centaine de paysans, ingénieurs, tenancières de bistrot et secrétaires - pas mal de pauvres bougres -, mais aussi quelques bobos ayant fui la capitale.
C'est entre toutes ces personnalités que va se jouer, derrière les façades, une impressionnante partie d'échecs pleine de suspense. En jeu ? Un projet de parc éolien qui pourrait rapporter gros à son propriétaire. Mais ici, il est d'abord question de la terre, de qui l'occupe, et de ce qu'on en fait. L'orage éclate et de vieilles rancoeurs - datant de l'époque de la chute du Mur - se réveillent, des vengeances se fomentent, la jalousie s'installe, les stratégies s'érigent.
Passant du rire à l'effroi grâce à une plume d'acier, Juli Zeh dynamite le roman de terroir et fait de ce thriller rural contemporain une grande fresque sociétale.
Allemagne, 2025. Britta et Babak ont un business florissant : grâce à des algorithmes, ils détectent sur le net des personnes ayant des envies de suicide et leur proposent une thérapie en douze étapes. Ceux qui sont guéris font un don de leur choix à leur cabinet de coaching psychologique. Quant à ceux qui s'avèrent incurables, ils sont vendus (chèrement) à des terroristes de tout bord. Les choses se compliquent lorsque des ex-candidats (non acceptés pour commettre des attentats) créent un cabinet concurrentiel dans un but plus anarchiste. Dystopie post-démocratique, Coeurs vides est la réponse allemande au Soumission de Houellebecq.
Après Journal d'Edward, hamster nihiliste, Myriam et Ezra Elia frappent encore, cette fois-ci avec une trilogie inspirée des « Ladybirds Grade Reader » - ces petits albums éducatifs qui ont bercé plusieurs générations outre-Manche. La « naïveté » et l'aspect vintage des illustrations et de la mise en page contrastent délicieusement avec l'humour noir distillé par le texte : vous tenez entre vos mains des ouvrages inclassables où se croisent l'esprit des Monty Python et les aventures de Martine dans une version revisitée à la sauce punk.
Vous souhaitez ouvrir l'imagination de vos enfants à la profondeur et à la beauté de l'art ? Vous êtes désireux de leur apporter un enseignement personnalisé, de qualité et fondé sur des critères objectifs ? Vous aimeriez leur expliquer en quoi l'espace public permet de mieux comprendre le fonctionnement de la société qui est la nôtre ?
Ces trois volumes (La visite au musée, La sortie en ville, L'école à la maison) vous permettront de passer de délicieux moments en famille, en joignant l'utile à l'agréable. Style décapant et absurdité garantis !
Après Journal d'Edward, hamster nihiliste, Myriam et Ezra Elia frappent encore, cette fois-ci avec une trilogie inspirée des « Ladybirds Grade Reader » - ces petits albums éducatifs qui ont bercé plusieurs générations outre-Manche. La « naïveté » et l'aspect vintage des illustrations et de la mise en page contrastent délicieusement avec l'humour noir distillé par le texte : vous tenez entre vos mains des ouvrages inclassables où se croisent l'esprit des Monty Python et les aventures de Martine dans une version revisitée à la sauce punk.
Vous souhaitez ouvrir l'imagination de vos enfants à la profondeur et à la beauté de l'art ? Vous êtes désireux de leur apporter un enseignement personnalisé, de qualité et fondé sur des critères objectifs ? Vous aimeriez leur expliquer en quoi l'espace public permet de mieux comprendre le fonctionnement de la société qui est la nôtre ?
Ces trois volumes (La visite au musée, La sortie en ville, L'école à la maison) vous permettront de passer de délicieux moments en famille, en joignant l'utile à l'agréable. Style décapant et absurdité garantis !
Après Journal d'Edward, hamster nihiliste, Myriam et Ezra Elia frappent encore, cette fois-ci avec une trilogie inspirée des « Ladybirds Grade Reader » - ces petits albums éducatifs qui ont bercé plusieurs générations outre-Manche. La « naïveté » et l'aspect vintage des illustrations et de la mise en page contrastent délicieusement avec l'humour noir distillé par le texte : vous tenez entre vos mains des ouvrages inclassables où se croisent l'esprit des Monty Python et les aventures de Martine dans une version revisitée à la sauce punk.
Vous souhaitez ouvrir l'imagination de vos enfants à la profondeur et à la beauté de l'art ? Vous êtes désireux de leur apporter un enseignement personnalisé, de qualité et fondé sur des critères objectifs ? Vous aimeriez leur expliquer en quoi l'espace public permet de mieux comprendre le fonctionnement de la société qui est la nôtre ?
Ces trois volumes (La visite au musée, La sortie en ville, L'école à la maison) vous permettront de passer de délicieux moments en famille, en joignant l'utile à l'agréable. Style décapant et absurdité garantis !
Le sort de Christiane F. a fait le tour du monde. Des millions de gens ont grandi en lisant les confessions déchirantes de cette adolescente allemande de 13 ans, droguée et prostituée. Mais que s'est-il passé ensuite ? Trente-cinq ans plus tard, Christiane V. Felscherinow revient sur les années qui ont suivi la publication du livre : des années heureuses en Grèce à sa survie en prison, du combat contre l'addiction aux rencontres avec ses idoles rock et roll, de l'apparition d'un ange gardien aux moments de bonheur avec Phillip, son fils. Sur fond de description sans concession des milieux de la drogue et des relations qui se nouent, celle que le monde entier connaît sous le nom de Christiane F. se livre ici avec une franchise et une pudeur étonnantes. « L'ex-junkie star retrace les années qui ont suivi son errance dans le Berlin-Ouest des années 1970. Son récit est toujours aussi franc et bouleversant. » Le Point
1 homme trapu qui maltraite son épouse 1 petite épouse bien tendre 1 dure à cuire de taille moyenne qui en pince pour l'épouse 1 fusil de chasse 1 petite ville du Karoo marinée au secret 3 bouteilles de brandy Klipdrift 1 poignée de piments 1 jardinier inoffensif 1 New-yorkaise chaude comme la braise 7 adventistes du septième jour (parés pour la fin du monde) 1 détective amatrice avec un coeur d'artichaut 2 policiers pleins de sang-froid 1 poignée de fausses pistes et de suspects bien mélangés...
Jetez tous les ingrédients dans une grande casserole et laissez lentement mijoter pendant quelques années.
En vacances sur l'île de Lanzarote, Henning décide soudain de s'éloigner de l'asphyxie familiale, d'un amour mêlé d'incompréhension et d'une paternité qui l'écrase : enfourchant son vélo, il entreprend une ascension harassante. Arrivé au sommet de la montagne, il découvre une maison familière, et avec elle le souvenir d'un traumatisme enfantin. Dans cette même maison, à l'âge de six ans, l'absence inexpliquée de ses parents l'a laissé plusieurs jours durant seul responsable de sa soeur encore bébé. Le roman ressuscite chaque instant de cette expérience d'abandon qui se révèle la clef du mal-être de Henning. Au-delà de l'empathie qui se tisse entre le lecteur et les deux enfants en détresse, Juli Zeh, à son meilleur, se livre à un travail vertigineux d'expérimentation psychique.
«Est-ce que ça vous est déjà arrivé de vouloir quelque chose très fort? À trop courir après, vous risquez de tomber sur autre chose que vous n'attendiez pas. C'est peut-être parce que j'avais trop faim d'amour que je me suis retrouvée avec un meurtre au menu.» Tannie Maria, chroniqueuse pour la rubrique «Recettes et conseils amoureux» de la gazette de son petit village, traverse une mauvaise passe. En plus du souvenir de son défunt mari violent qui la hante, un homme tombe raide mort sous ses yeux, empoisonné par une sauce à la ciguë. En digne Miss Marple d'Afrique du Sud, elle décide d'enquêter, quitte à mettre les pieds dans le plat.
Jonas n'a pas trente ans quand il débarque à New York pour vivre son rêve de cinéma. Au gré de rencontres déjantées, le jeune Allemand découvre, fasciné, un milieu où flottent encore les ombres de Kerouac et de Ginsberg. Reste à trouver un sujet pour son film d'études. Fiction porno-expérimentale ? Documentaire sur le pouvoir érotique des lobes d'oreilles ?
Jonas semble passer volontairement à côté du sujet qui s'imposerait pourtant : l'histoire de sa famille. À New York, en effet, vit sa « tante » Paula, qui fut un temps très proche de son grand-père, pendant la Seconde Guerre mondiale, à Riga. Même si Jonas ne veut rien entendre, Paula a beaucoup à dire sur cet homme complexe, ce nazi sanguinaire qui l'a pourtant sauvée, elle, la Juive.
Et tandis que Jonas répète à l'envi « Je ne tournerai pas de film à la con sur les nazis ! », la belle Nele va entrer dans sa vie...
Une jurée d'assises qui influence malgré elle l'issue d'un procès, un groupe d'enfants qui s'acharne sur un vieil homme isolé, un homme dont la poupée gonflable est attaquée, une jeune avocate qui doit défendre le chef d'un réseau de prostitution... Dans ces douze nouvelles appartenant à l'univers de la justice, la plume incisive de Ferdinand von Schirach saisit des existences banales à l'instant précis où elles basculent, et interroge la part sombre qui sommeille en chacun de nous.
Elisabetta Shapiro est une vieille dame qui vit seule dans sa maison de famille en plein coeur de Vienne, perdue dans ses souvenirs. Les bons, ceux de la jeunesse et de l'insouciance, des beaux jours et des premières amours, des rires de ses soeurs et des étés. Mais les pires aussi. Les années 1930 et la montée du nazisme, l'arrestation de sa famille, la perte et la solitude, les immenses brutalités de l'Histoire et les irréparables chagrins. Tout ce qu'Elisabetta ne peut oublier, terrassée par le dilemme des rescapés. Jusqu'à ce que Pola, jeune danseuse à l'Opéra, emménage chez elle, bousculant profondément ses habitudes. Malgré leurs différences, les deux femmes vont peu à peu se rapprocher et nouer des liens plus forts qu'elles ne l'auraient imaginé...
Partez à la découverte de Strange Planet, un adorable univers bleu, rose, et violet, basé sur le compte Instagram phénomène du même nom.
Un regard doux et hilarant sur un monde étrange, pas si éloigné du nôtre.
Sur cette photo, ce sont elles avant tout le reste. Elles ? Cinq amies d'enfance réunies pour quelques jours dans la maison d'Anna en plein Massachusetts. Tout le reste ? C'est ce qu'elles ont traversé, chacune, parfois ensemble, des quatre cents coups de l'adolescence jusqu'aux femmes qu'elles sont devenues, c'est-à-dire la vie et son cortège de mariages, séparations, enfants, drames et joies. Aujourd'hui le temps a passé et Anna, la forte tête du groupe, est malade. Mais pour l'heure, il y a encore cette amitié qui a survécu à tout et qui est, elle, plus vivante que jamais.
Avec ce roman dont la forme éclatée en fragments fait écho au « puzzle de la mémoire » que nous portons en chacun de nous, Victoria Redel signe une très belle ode à l'amitié à travers cinq portraits de femmes plus vraies que nature et réveille les questionnements qui nous traversent à toutes les étapes de la vie.
C'est une histoire vraie. La petite Nina, quatre ans, est fâchée avec le temps. Dans le quotidien, elle est très lente et souvent elle n'y arrive pas du tout. Les médecins parlent de «spécificités comportementales et cognitives». Débordant de vie, de rêves et d'imagination, elle est l'un des personnages attachants de ce livre.
Lorsque Nina dit à son père : J'aimerais avoir un million de minutes avec toi. Rien que pour les jolies choses - c'est le déclic. Sa mère, son père et le petit Monsieur Simon de six mois voyageront pendant deux ans (c'est ça un million de minutes !) dans des pays qui permettent une grande liberté et la vie en plein air : la Thaïlande, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.
Ce récit drôle, émouvant et ensoleillé d'un périple loin des contraintes quotidiennes est aussi celui du cheminement intérieur de la famille face à la différence de Nina. Paysages féeriques, autochtones singuliers, amis étranges, fêtes, dangers, kangourous, crabes et chiens volants... le tout mis en musique par la petite voix insolite de Nina ! Que du bonheur à la recherche du temps gagné.
En vidant l'appartement de sa mère qui vient de mourir, Christina, journaliste berlinoise, trouve une vieille carte postale en noir et blanc coincée derrière un tiroir. Dessus, des joueurs de tango du Buenos Aires des années 1930. Derrière, un mystérieux message.
Intriguée, Christina décide de fouiller le passé de sa mère et apprend que celle-ci n'était pas celle qu'elle croyait. Elle remonte le sillage de son arrière-grand-mère, Emma : jeune femme audacieuse, elle a quitté son Allemagne natale dans les années 1920 pour trouver le bonheur auprès d'un Argentin épousé dans la précipitation. Mais la jeune mariée est troublée par Eduardo, un joueur de bandonéon... Une passion soigneusement enfouie, qui bouleversera son existence, mais aussi celle de ses descendants.
« Quel superbe roman ! Quelle histoire passionnante ! » Gérard Collard
Lorsque la grand-mère de Minh donne un spectacle de marionnette vietnamienne pour la fête de fin d'année de l'école, personne ne soupçonne que Prenzlauer Berg va en être bouleversé. Et pourtant, dans le quartier situé au coeur de Berlin, la part d'Asie - cette richesse culturelle enfouie -ressurgit, insufflant un nouveau sens de la communauté.
L'effet papillon dans toute sa puissance. Bientôt, tous les habitants sont coiffés de chapeaux pointus, des légumes méconnus apparaissent dans les assiettes, des ponts en bambou relient les maisons de toit en toit. De belles vibrations, une vraie révolution !
Ode à la diversité et à la différence, La Mélodie familière de la boutique de Sung est un roman à l'optimisme contagieux, où l'on découvrira que l'histoire de l'Allemagne de l'Est et l'Ouest, n'est pas si éloignée de celle du Vietnam du Nord et du Sud. Un conte qui cache derrière candeur et simplicité, une rare subtilité.
«Candide» au sexe incertain, le petit Jojo, une fois adulte, se mue en femme. Maltraitée, mal aimée, elle avance dans la vie - depuis la tristesse de la campagne est-allemande (où elle est née en 1966) jusqu'à Paris devenu parc d'attraction pour touristes (où elle est morte en 2030). Chanteuse hors pair, elle traverse le pire des mondes possibles avec une naïveté qui fait sourire. L'écrivain Sibylle Berg a créé un personnage inoubliable dont l'humanité est sans cesse mise à rude épreuve.
Merci bien pour la vie est un roman ironique, fulminant et tendre à la fois - la réponse picaresque de Sibylle Berg aux égarements de notre époque.
« - Que comptez-vous faire maintenant ?
- Partir. Loin.
Et l'espace d'un fol instant il se demanda s'il pourrait partir avec elle.
- Je n'en sais rien. » Abandonnée par son mari, Pilgrim Jones est une femme aux abois. Sans amis ni attaches, elle est rejetée de tous car elle a commis un acte terrible, indicible, qu'elle ne pourra jamais surmonter. Elle décide de tout quitter et de fuir. N'importe où. À l'aéroport, elle prend un billet pour le premier vol. Quand elle atterrit en Afrique, Pilgrim veut oublier. Sur cette terre magique à la fois désolée et lumineuse, elle se laisse porter par le hasard. Elle est alors entraînée dans un monde inquiétant peuplé de mercenaires, de philanthropes, de héros délirants, de mauvais sorts et de sorciers habillés de polyester. Dans cette errance alourdie par la culpabilité, elle tente d'oublier le passé avant qu'il ne la rattrape.
Un roman poignant sur la quête d'une rédemption impossible.