« Un, deux, trois, quatre ! » Août 1976, Mont-de-Marsan (Landes) accueille le premier festival punk de l'Histoire. Le mouvement ne remet pas seulement à plat les préjugés sur le rock au pays de Giscard :
Oubliés Johnny, Ange et Martin Circus. Il explicite surtout d'autres façons de créer et de s'organiser, parfois en marge totale du show-business.
Groupes et labels fleurissent partout en France, du Havre à Lyon en passant par Rennes, Nancy ou Bordeaux. Ils donnent naissance à des courants atypiques sur la scène internationale : jeunes gens modernes, rock alternatif français, nouvelle chanson... Entre appropriation et volonté d'émancipation vis-à-vis des modèles anglo-saxons, cette anthologie dresse le panorama de quatre décennies de rock en France, sous le sceau du do it yourself.
L'ouvrage se basera sur une série d'entretiens avec le journaliste Michka Assayas, producteur de l'émission hebdomadaire Very Good Trip sur France Inter. Dans ce livre où il évoque plus de 300 chansons, il raconte l'histoire d'une initiation. On y retrouve le ton de son émission « Very good Trip » : Souvenirs et anecdotes viennent éclairer l'aventure du rock au sens large, de Bob Dylan à Eminem, en passant par Kurt Cobain. Michka Assayas nous fait aussi partager ses archives personnelles. Mémorial sensible d'une existence passée à accumuler les trésors et les connaissances qu'il a eu la passion de transmettre ...
Avec lui, Maud Berthomier renoue avec les techniques qui lui sont chères - l'entretien - pour écrire un voyage en musique où mémoire individuelle et collective s'entremêlent.
The Cure, c'est d'abord l'histoire d'un groupe gravitant autour de Robert Smith, de ses naissances et renaissances, de cette galaxie d'hommes et de femmes, de querelles et d'amitiés retrouvées. Une histoire forcément subjective mais documentée que Philippe Gonin retrace sur près d'un demi-siècle. Il s'intéresse par la suite à cette étrange alchimie qu'est la création. Il explore, au coeur des influences et des modèles, les connexions qui forgent l'identité propre, unique, indépassable de The Cure, celle là même qui inspire aujourd'hui d'autres artistes. Finalement c'est sur l'oeuvre que l'auteur se concentre : les disques qui, année après année, depuis plus de 45 ans, font de lui un groupe désormais incontournable.
« Ce putain d'endroit devrait être rayé de la surface de la terre. » Si David Bowie a vécu ses heures les plus sombres à Los Angeles, on ne saurait pourtant être d'accord avec lui. Car la Cité des Anges a beau avoir accompagné nombre de stars dans leur chute, elle a aussi été le témoin d'histoires, de rencontres, de hasards et de coups de génies qui ont marqué durablement l'histoire de la musique. Philippe Brossat ausculte cette ville démesurée, cette grande cité du rock, quartier par quartier, boulevard par boulevard, et le générique est impressionnant : Beach Boys, Beatles, Doors, Ray Charles, Joni Mitchell, Frank Zappa, Janis Joplin, Mamas & Papas, Byrds, Crosby, Stills, Nash et Young, Eagles, Fleetwood Mac, Dr. Dre, Kendrick Lamar, tous ont fait vibrer le Sunset Strip, Laurel Canyon, le Chateau Marmont, le Hollywood Bowl, le Whisky a Go Go et d'autres lieux mémorables. À l'image de la vie, Los Angeles est certainement faite de hauts (il suffit de regarder la liste à couper le souffle des albums ayant vu le jour sur des labels et dans des studios angelins) et de bas (on pense aux assassinats de Sam Cooke, Marvin Gaye ou Notorious B.I.G.), mais ne laisse personne indifférent.
Trop sage, Philippe Manoeuvre ? Ramolli du perfecto, le rédac-chef mythique de Rock & Folk et de Métal Hurlant ? C'est ce qu'en substance un lecteur de ses précédents Mémoires lui a glissé un jour - on a connu des acides plus faciles à avaler...
Qu'à cela ne tienne. Cette fois, Manoeuvre dit tout.
L'alcool. La drogue. La corde raide du rock n'roll.
Du premier rail au dernier verre : cuites again à Moscou la rouge, trip champi à Amsterdam avec Virginie D., des tournées, et encore des tournées, entre mille virées gonzo sous LSD... Passent Bowie, Lemmy, Iggy, Lou Reed - tous les fantômes hallucinés...
Bref, depuis 20 ans Philippe est clean, mais qu'on se rassure : punk is not dead.
Il y a 50 ans, Aretha Franklin réclamait le "respect", dans les années 1990, les Riot Grrrls émergent et aujourd'hui, des superstars comme Beyoncé commercialisent une version sexy du féminisme. Les charts regorgent de voix féminines, mais les scènes de festival, les magazines musicaux et les nightclubs restent dominés par les hommes. Pourtant, il y a des rebelles présentes à chaque coin de rue, dans chaque décennie où les femmes ont pris la guitare, le micro ou les platines de DJ.
Chacune a sa propre histoire. Il est question d'émancipation, de colère, de drogue et de rock n'roll, de sexe et de sexualité. Mais avant tout, de musique. Qu'il s'agisse de voix dans la soul, de battles dans le rap, de solos de guitare dans le rock, de grands tubes dans la pop ou dans la techno.
Toutes ne sont pas des rockeuses au sens propre du terme, mais si l'on estime que le rock définit une rupture, alors oui, toutes ces femmes sont de sacrées rockeuses.
À travers plus de 100 textes instructifs, divertissants et personnels, des journalistes, des musiciens ou des fans parlent des groupes qui les ont marqués, des artistes féminines qui ont donné une nouvelle facette au féminisme, de leurs disques préférés, des oeuvres de leur vie et des chansons qu'ils reprennent en choeur, du classique à l'outsider.
Passant de Beyoncé à Mick Jagger, de Tony Blair à Ronald Reagan, d'Occupy Wall Street à la guerre du Vietnam, cet abécédaire explore les rapports entre les artistes et les tendances sociétales dans le paysage anglo-saxon des années soixante à nos jours. En plus de 140 entrées, l'auteur s'attache à éclairer les contextes dans lesquels sont ancrés les grands combats de cette époque, étudiant les liens qui se font et se défont entre les cultures musicales d'une part et les générations, les classes sociales et les mouvements politiques d'autre part. Il dissèque les relations entre la musique et la société avec la volonté de mettre à distance les légendes, soulignant l'engagement ou l'inconséquence de certains artistes et scrutant ceux qui, avant Obama, avaient fait de la pop une composante de leur stratégie politiqu
Pendant trop longtemps, la musique a été une affaire d'hommes. Heureusement, plusieurs groupes de femmes ont réussi à imposer leurs voix, à faire retentir un cri et un son féministes. Les Slits, les Raincoats, Gina Birch, Brigitte Fontaine, le groupe Orchidée et Agnès Varda, Bikini Kill, Le Tigre, Peaches, Sonic Youth et surtout Kim Gordon ont contesté le sexisme par leurs performances et leur radicalité pour s'approprier la scène et défendre le droit des femmes. Par le choix de dix chansons qui abordent différentes thématiques liées au féminisme, Paula Ringer met en relation le punk rock et la chanson française avec la pensée féministe de Simone de Beauvoir, Hélène Cixous, Monique Wittig et Judith Butler. L'ensemble des chansons choisies par Paula Ringer transmettent un message féministe et anti-patriarcal.
Au cinéma il y a les problèmes de raccord, en littérature il y a les coquilles, en patinage artistique il y a les gamelles, en architecture il y a les portes qui donnent sur des murs... Et en chanson il y a l'erreur, l'aberration. Le chanteur Alister en a rassemblé les meilleurs exemples dans un corpus avalisé par le CNRS, où se rencontrent, pêle-mêle, têtes en l'air sympathiques, imbéciles heureux et scribouillards satisfaits.
Le meilleur de la BD et du rock, en un seul volume, depuis Elvis Presley jusqu'à Amy Winehouse - l'une des quatre nouvelles histoires spécialement réalisées pour l'occasion par Elene Usdin, Fanny Michaelis, Coco et Karim Friha qui viennent rejoindre l'aventure amorcée en 2009 avec Charles Berberian, Serge Clerc, Jean-Christophe Menu, Luz, Riad Sattouf et tant d'autres... Chaque dessinateur a choisi un artiste ou un groupe à qui il consacre jusqu'à six planches. Avec un rédactionnel de présentation comportant une biographie musicale et une discographie sélective.
Avec son essai, Massimo Palma élabore une variation autour de cinq mots - travail, contrat, épopée, fête, responsabilité - pour penser les chansons du Velvet Underground. Cinq mots qui permettent d'aborder les textes de Lou Reed, les chansons du Velvet Underground, le son de l'excès créé à New York à la fin des années 1960, mais aussi Andy Warhol, l'obscénité des sociétés néo-capitalistes, les marges, la drogue, le sadomasochisme. Massimo Palma reconstruit le contexte dans lequel les chansons du Velvet ont émergé, et il nous invite aussi à interroger notre propre époque à travers les textes de Lou Reed.
Cet ouvrage se propose de raconter de façon inédite l'histoire du rock, ses légendes et les évènements les plus importants, en associant portraits, histoires, photos et infographie.
Au travers de 8 courants, Ernesto Assante brosse le portrait de plus de 40 artistes, tels que Bob Dylan, David Bowie, Iggy Pop, les Clash, AC/DC, U2 ou encore les Sex Pistols, Nirvana, Metallica, The Cure, Daft Punk...
Toute la chronologie de leur carrière est illustrée par des photos pleine pages, des textes introductifs et des données clés qui permettent de mieux comprendre leur parcours.
Ainsi, en compilant par exemple, le nombre de disques vendus, leur durée de vie, le temps nécessaire pour enregistrer un album ou encore les vues sur les réseaux sociaux, l'infographie permet de visualiser l'évolution de l'artiste et de donner un poids concret à la signification de son succès.
Un livre indispensable pour tous les fans désirant découvrir une histoire du rock immédiate, captivante et originale.
Une véritable plongée au coeur de l'oeuvre de !'Australien le plus fascinant de sa génération: de ses racines blues et de ses pensées religieuses et philosophiques au blues-rock brut de Grinderman, de ses débuts (The Birthday Party) aux récents Ghosteen, Skeleton Tree ou Push The Sky Away, Who's Nick Cave? se veut une oeuvre biographique et complète sur la carrière prolifique d'un touche-à-tout étonnant et déroutant.
Le livre proposera un parcours dans la vie de Nick Cave en suivant la parution de chacun de ses albums (des premiers aux derniers) où nous aurons l'occasion d'évoquer des éléments de sa biographie mais aussi, et surtout, parler de sa musique, le tout accompagné d'extraits d'interviews de musiciens et producteurs proches de l'artiste (Mick Harvey, Warren Ellis, ... ). Entre ces disques seront parsemées diverses« parenthèses» consacrées à des thèmes précis (Nick Cave et le cinéma, sa relation avec PJ Harvey, ses liens avec Kylie Minogue, son enfance et son éducation, son séjour à Berlin ou à Sao Paulo, ... ).
Le but est simple: décrypter et rendre l'univers de Cave accessible au plus grand nombre ... et faire découvrir des pans ignorés de l'artiste aux fans les plus assidus !
Le quiz ultime pour tout fan de K-Pop.
Avec plus d'un million de fans en France, contre 300 000 il y a 5 ans à peine, la K-Pop est en pleine explosion dans l'Hexagone. BTS, le groupe le plus célèbre de ce courant musical coréen, a ainsi joué a guichet fermé à deux reprises au stade de France en 2019, et le nombre de groupes de danse reprenant les chorégraphies de leurs stars favorites grossit chaque jour. Rassemblements et événements se multiplient.
Pour autant, la K-Pop ne se résume pas à BTS ou Black Pink. Vous pensez être incollable en la matière ? Venez tester vos connaissances !
Le 13 juin 1978, Jacques Lacan assiste à un concert donné par les Cramps au Napa State Hospital en Californie. Le 30 octobre 1975, Gilles Deleuze et Félix Guattari assistent à un concert donné par Can à Stuttgart. Le 16 janvier 1966, Michel Foucault, invité par la New York Society for Clinical Psychiatry assiste à un concert donné par le Velvet Underground au Delmonico Hotel. À partir de trois situations inattendues, Laszló relie plusieurs espaces, plusieurs temps et plusieurs savoirs (psychanalyse, philosophie et musique) : il compose ainsi des fragments biographiques hérétiques et plonge au coeur de ce qui fait l'essence du rock : le désir
Janvier 1969. Lorsque les Beatles se réunissent pour enregistrer leur nouvel album, Get Back, ils sont dans une période de transition et de doute : George Harrison rentre de New York où il a travaillé main dans la main avec Bob Dylan, Paul McCartney est dans son histoire d'amour naissante avec Linda Eastman, John Lennon est inséparable de Yoko Ono, sa partenaire à la ville comme à la scène. L'enregistrement de « L'Album blanc », en 1968, a divisé le groupe, et la disparition de leur mentor à tous, « M. Epstein », a laissé un grand vide. Pourtant, c'est dans cette atmosphère étrange, tandis qu'ils repartent à la source de leur art, que les Beatles vont composer quelques-unes des leurs plus belles chansons, cultes dès leur sortie. Pendant un mois, Michael Lindsay-Hogg enregistre les sessions studio des Beatles, de Twickenham à Savile Row, en vue d'une émission spéciale en mondovision et d'un live, qui sera le mythique concert sur le toit, au sommet de l'immeuble d'Apple Corps. Le montage qui a été fait de ses prises de vues dans le documentaire Let it be, sorti après la scission du groupe en avril 1970, mettait volontairement l'accent sur l'aspect dépressif, chaotique, du processus créatif. Or, c'est justement ce que ce livre et le documentaire qui l'accompagne vient nuancer, sinon de contredire, comme l'écrit Peter Jackson dans sa préface : « La véritable essence des séances de Get Back est contenue dans ces pages : il suffit de compter le nombre de fois où la mention «rires» est indiquée entre parenthèses. » Hanif Kureishi, renchérit : « Le résultat de toutes ces blagues, de ce travail incessant et de ces disputes, c'est un final fabuleux. La séance live sur le toit de l'immeuble qui se déroule à la fin du mois de janvier 1969, et en février de la même année, les Beatles qui se mettent allègrement à travailler à ce chef-d'oeuvre qui se révélera être Abbey Road. » Grâce à ces archives enfin restaurées et révélées au grand public, tous les fans des Fab Four ont le privilège d'entrer en studio pour assister aux premiers brouillons, aux erreurs, à la dérive de chacun et aux digressions de tous, à l'ennui, à l'excitation, au brouillage joyeux et aux percées soudaines... D'assister au crépuscule superbe de leurs idoles.
Barbara occupe une place à part dans la chanson. Avec Ma plus belle histoire d'amour, créée pour le public à Bobino en 1966, elle a noué avec chacun d'entre nous une relation unique dans l'histoire de la variété, qui ne s'est pas éteinte avec sa disparition en 1997.
L'Aigle noir, Dis quand reviendras-tu ?, Nantes... ses textes, ses mélodies, sa voix nous bouleversent toujours, sa personnalité, son parcours nous fascinent. Barbara a fait de sa vie blessée une oeuvre d'une singulière beauté, que ce livre explore et invite à redécouvrir :
Répertoire, spectacles, chemins de vie et de scène, relation au public y sont étudiés avec précision pour éclairer le processus de création de la chanteuse et mieux nous faire partager son univers artistique. Un univers original et intense, profondément généreux.
Cela fait plus de quarante ans que Depeche Mode a investit les radios et le coeur des (éternels) adolescents.
Le groupe prépare sont quinzième album pour le printemps 2023, 6 ans après son dernier album, Spirit (numéro 1 des ventes en 2017 en France, Suisse et Belgique).
Comment ce petit groupe de Basildon, petite ville nouvelle de banlieue lointaine de Londres, gentil « garçons coiffeurs », avec leurs ritournelles electro-pop est devenu un groupe culte mondial ?
Marc Dufaud explore les tréfonds d'un des groupes les plus importants du rock des dernières décennies. Entre exploration musicale, allant de le musique industrielle, du blues, exploration des attitudes rocks les plus extrêmes (look, drogue, décadence), Depeche Mode reste un des groupes les plus attachants qu'il soit, avec un des publics les plus fidèle.
À ceux qui croient tout connaître du rock, et aux autres, ce livre propose un voyage sans équivalent à la découverte des disques rock les plus fascinants et les plus inspirants des 70 dernières années. Incluant à la fois des grands succès mythiques et des disques moins connus, ce livre explore toutes les nuances du rock.
Les entrées d'album sont accompagnées d'illustrations rares en couleurs, ainsi que de descriptions détaillées et d'analyses.
D'Elvis aux artistes contemporains, découvrez tous les albums qui ont façonné le monde du rock tel que nous le connaissons, et sans lesquels la vie serait une erreur.
UN RESUME DE L'AMERIQUE ?
UN PRODUIT TYPIQUE D'UNE CULTURE ET D'UNE EPOQUE ? ET SI, AU CONTRAIRE, ELVIS ETAIT SEULEMENT ELVIS, C'EST-A-DIRE UNE EXCEPTION, UNE FOLIE ?
Son génie ne se limite pas à être la première icône du rock'n'roll: il devient rapidement un chanteur immensément populaire auprès du très grand public américain en synthétisant la country music, le gospel, la variété romantique, la pop... Héros de dizaines de films stéréotypés à Hollywood, idole ne chantant qu'à guichets fermés, que ce soit à Las Vegas ou dans les stades et arénas de tous les Etats-Unis, personnage romanesque dont les amours et les plaisirs fascinent public et médias, Elvis sidère son pays comme le monde entier.
Ce pentecôtiste du Tennessee, modelé et obsédé par sa religion à la fois rigoriste et exubérante, affronte en permanence la « bonne » Amérique qui regarde de haut l'accent et l'identité culturelle de ce petit Blanc sudiste, sur qui s'abattent la gloire et la fortune. Car il reste en permanence une énigme: pourquoi accepte-t-il de devenir un GI « normal » pendant son service militaire, pourquoi reste-t-il lié jusqu'à la mort à son manager le (faux) Colonel Parker, pourquoi ne chante-t-il jamais à l'estranger, que va-t-il faire à la Maison-Blanche en rencontrant le Président Richard Nixon, pourquoi revenir à la scène après une longue absence et pourquoi ces années de tournées frénétiques ?
De l'insolente séduction du jeune Elvis jusqu'à ses addictions fatales, Bertrand Dicale ausculte cette folie aux dimensions uniques, qui interroge tour à tour le texte de la Bible, l'essence du rock'n'roll, la question raciale dans le Sud, le cynisme de l'industrie pharmaceutique ou l'économie du cinéma... Une aventure qui, si longtemps après la mort du King, reste mystérieuse.
En partenariat avec le Hellfest Corner & Metalliquoi! + préface de Metalliquoi! (110k abonnés sur Youtube - Première chaîne sur le métal en France).
Il y a un peu plus de cinquante ans naissait le hard rock, rejeton mal élevé d'une scène rock et pop en pleine mutation. Dix ans plus tard, il muait - Une première fois et devenait heavy metal et, encore dix ans plus tard, métal tout court..
Aujourd'hui, il est plus vivace que jamais, comme la multitude de groupes qui se produit aÌ Clisson, chaque année, aÌ l'occasion du Hellfest, le prouve de manière éclatante. Le nombre et la diversitéì des styles proposés sont un reflet d'une musique qu'on a souvent enterrée, en vain. L'objectif de The Devil's Legacy n'est pas d'en faire un panorama exhaustif - il faudrait pour cela une encyclopédie -, mais plutôt d'en isoler les grandes tendances et de remonter aÌ ses origines. Grosso modo, qu'est- ce qui peut relier un Led Zeppelin aÌ Sabaton et en quoi Hatebreed est-il l'héritier de Black Sabbath ? Pour plus de clarté, l'ouvrage est diviseì en décennies (1970, 1980 et 1990), avec une conclusion consacrée au XXIe siècle et aux perspectives qui s'ouvrent encore aujourd'hui. De même, l'introduction remonte jusqu'aux années 1940 pour déterminer quels sont les piliers de ce monument musical. Il s'agit donc bien d'établir une généalogie du métal et, pour cela, quoi de mieux que d'utiliser des arbres ? On y trouvera également de nombreuses chroniques, des playlists, le pilier de ce temple érigé aÌ la gloire des décibels et de la liberté.