« Un récit sans complaisance, une déclaration d'amour fraternelle » Delphine de Vigan « Il y avait cet énorme chêne, sur lequel je reproduisais les coups de pied retournés du Chevalier Lumière, pour envoyer un signal aux inconscients qui t'auraient cherché des noises. Il ne pouvait rien t'arriver. Tu avais un frère dans la cour des grands. » Deux frères. L'un, candide, l'autre, rageur. Quand Thibault fonce, Guillaume calcule. Si Thibault tombe, Guillaume dissimule. En 2001, Thibault est diagnostiqué schizophrène. À cela, un Chevalier Lumière ne peut rien. Sa bascule, il fallait la raconter. Et aussi la culpabilité, les traitements, la honte, les visions, l'amour, les voyages, les rires, la musique et l'espoir. Alors Thibault a accepté de livrer ses folles histoires. Et ses voix se sont unies à celle de son frère. Contre une maladie qui renferme tous les maux, les clichés, les fardeaux, ils ont livré bataille.
À partir d'une tragédie universelle, ils ont composé un livre où douleur et mélancolie côtoient la plus vibrante tendresse.
À propos de l'auteur On connaissait Gringe (alias Guillaume Tranchant) rappeur, en solo ou en duo avec Orelsan et les Casseurs Flowters, Gringe acteur dans la série Bloqués, dans le film Comment c'est loin, et sous la direction entre autres d'Olivier Marchal ou d'Andréa Bescond. Place à Gringe auteur, qui a ému la dernière rentrée littéraire.
« Un livre passionnant, absolument superbe et poétique. » Marina Carrère d'Encausse, France 5 « Un récit sans concession, où leurs deux voix se mêlent pour n'en faire plus qu'une. » Boomerang, France Inter « Gringe se dévoile sans filtre (mais non sans humour) et raconte avec finesse la relation intense qui l'unit à son frère. » Libération Un livre d'une liberté phénoménale ! Alexandre Jardin
Quadri-amputé à 26 ans, qui aurait pu imaginer que je réaliserai mes rêves les plus fous ? Traverser la Manche ou relier les cinq continents à la nage, venir à bout du Dakar, le Rallye-Raid le plus éprouvant au monde, sauter en parachute, faire de la plongée sous-marine... Ou tout simplement me brosser les dents !Certains événements obligent à repenser notre vie, notre relation aux autres, à définir de nouveaux objectifs et à s'offrir d'autres chances. Pour que nos rêves deviennent réalité, que le changement puisse opérer, il nous faut jeter toutes nos forces dans la bataille et surtout rêver grand. Chaque jour échafauder les plus improbables défis et oser d'autres plus petits. Pour cela, écoutez votre voix intérieure et votre instinct !En treize chapitres, je ne propose ni modèle, ni vérité, ni recette miracle, juste quelques clés. Treize, le chiffre redouté. Tout un symbole pour conjurer le sort, aller contre les préjugés et ne jamais se laisser dicter ses pensées.
Je suis vivante alors que je devrais être morte. Dans un scénario différent, j'aurais pu quitter cette vie merveilleuse depuis longtemps. Comme beaucoup d'autres personnes qui vivent avec une maladie incurable, j'ai dû apprendre à vivre sans savoir s'il y aurait un lendemain parce que, statistiquement, il n'y en avait pas. Deborah James n'a que 35 ans lorsqu'elle est diagnostiquée d'un cancer incurable de l'intestin. Elle apprend dès lors une leçon puissante qui l'aidera à traverser cette épreuve : la façon dont nous réagissons face aux événements peut nous renforcer comme nous détruire. Avec la bonne approche, nous pouvons tous et toutes relever d'énormes défis et trouver force et espoir, même dans les moments les plus sombres. Ce livre vous permettra de remettre en question votre existence et d'apprendre à profiter pleinement de votre vie comme si vous n'aviez pas de lendemain. En exploitant le pouvoir de la positivité et en valorisant chaque jour comme s'il pouvait être le dernier, vous découvrirez, comme l'a fait Deborah, qu'il est possible de vivre avec de la joie et un but à atteindre, quoi qu'il arrive. « La manière dont je fais face à l'adversité est mon arme la plus puissante. »
Le témoignage bouleversant d'une femme inspirante :
Sa course réussie contre la maladie et pour la vie.
J'ai 25 ans, je suis une étudiante pleine d'ambition dans une grande université de Boston. On me diagnostique une maladie neurologique incurable, une sclérose en plaques. On me dit que bientôt, je me déplacerai en fauteuil roulant. Qu'il faut que je l'accepte. Seule dans ma chambre d'étudiante sur le campus américain, ma vie s'effondre. Mais d'instinct, je m'écarte de tous les traitements traditionnels et je décide de chercher ma propre voie. Vingt ans après, je vais courir mon premier marathon à Rome. 42,125 km. J'ai décidé de briser mon silence et d'écrire un livre témoignage sur ce parcours.
Alors qu'elle termine de brillantes études de commerce aux États-Unis, Julie Robveille, 25 ans, apprend qu'elle est atteinte de sclérose en plaques. Sa vie, ses projets, tout semble lui échapper à l'annonce du diagnostic. Mais la jeune femme, d'une persévérance extraordinaire, refuse de se laisser abattre par la maladie. Elle rejette les traitements traditionnels et entame un parcours de vie inspirant et motivé par la volonté farouche de continuer à vivre intensément. Malgré la menace du handicap et des crises, Julie voyage en Europe, déménage six mois en Espagne et participe à des séminaires de reconnexion avec elle-même dans le désert marocain. Après avoir annoncé sa maladie sur les réseaux sociaux et reçu des milliers de messages de soutien, elle se lance le défi de participer au Marathon de Rome en 2022, et livre le récit puissant de son entraînement et de sa lutte contre la sclérose en plaques. Au-delà de son combat contre la maladie, Julie s'est forgé un mental de battante qu'elle applique dans tous les domaines de sa vie. Véritable role model, elle livre dans ce témoignage tous ses conseils pour réussir et partage sa philosophie de vie.
Récit authentique d'une femme à la force remarquable, sans tabou.
Marine est aujourd'hui une femme épanouie, qui adore le sport et l'aventure. Mais Marine n'a pas toujours été aussi pleine de vie.
Plus jeune, elle n'était pas comme toutes les filles de son âge : elle était anorexique. Son apparence et son poids l'obsédaient au point de la mettre en danger et de passer plusieurs mois à l'hôpital.
Comment s'en est-elle sortie ? Quels sont les pièges de la dysmorphophobie dans lesquels elle est tombée ? Comment réagir face à l'indifférence des médecins et à l'incompréhension des proches ? Quel a été ce déclic qui lui a permis de se réinventer à travers le sport, au point de devenir une triathlète accomplie ?
Marine raconte dans ce livre les étapes qui l'ont menée de la maladie jusqu'à la guérison. Un témoignage positif, vrai message d'espoir, auquel chacun peut s'identifier. Elle est ce pont entre la maladie et l'épanouissement.
Ce témoignage exceptionnel, auquel prennent part la mère et le frère de Marine, permet de mettre en lumière un sujet tabou qu'il faut enfin aborder. Avec pudeur, mais guidée par un vrai souci d'authenticité, Marine nous fait revivre son parcours, de sa période la plus noire à aujourd'hui.
« Un témoignage très fort sur la fragilité de notre système de santé, un hommage au courage des soignants mais aussi une exploration des origines d'une vocation ».
Augustin Trapenard, « Boomerang », France Inter.
Ancien médecin devenu réalisateur, brutalement à l'arrêt du fait du confinement, Thomas Lilti s'engage comme bénévole à l'hôpital où il tournait quelques jours plus tôt dans des services désaffectés, transformés en plateau de cinéma. Saisissant retour de l'autre côté du miroir, en pleine crise sanitaire, dans un grand hôpital de Seine-Saint-Denis. Un retour si bouleversant qu'au fil des jours, il s'interroge à voix haute : qu'est-ce que la vocation de médecin ? Par son humour, ses certitudes et ses doutes, Thomas Lilti invite à découvrir les paradoxes fascinants d'un monde aux secrets si bien gardés.
Pour la première fois, dix patients atteints de tumeurs cérébrales témoignent de leur combat quotidien contre la maladie, avec un maître mot : positiver.
Ils sont originaires de toute la France, ils dansent, ils enseignent, ils voyagent, ils s'investissent, se projettent. Ils sont parents, frères, soeurs, amoureux. Tous sont atteints de tumeurs cérébrales. Des gliomes bénins ou malins. Mais aucun ne se laissera présenter ou définir par sa maladie.
À travers ces témoignages, ils partagent la réalité de leur quotidien avec leur invitée surprise, la tumeur. Un quotidien fait de doutes, de peurs, de difficultés et de détresse, mais surtout de tous ces moments de joie et d'enthousiasme, de tous ces projets et ces rêves !
À la fois émouvants et percutants, leurs récits s'avèrent aussi pétillants, parfois presque insolent face à la maladie. Ces femmes et ces hommes ne lui offriront pas le loisir de détruire ce qu'ils sont : des personnes qui aiment la vie et la savourent à chaque instant.
C'est cet amour qui les a rassemblés autour d'un projet : celui de partager leur optimisme, leur positivité et leur combativité à ceux qui en manquent. Tout comme on transmet un sourire, leurs histoires ont vocation à transmettre le réconfort et la force de lutter.
« Poussez, Madame ! » est peut-être la phrase la plus prononcée par Sylvie Coché depuis qu'elle a commencé sa longue carrière de sage-femme. Après plus de trente années de journées et de nuits passées en salle d'accouchement, la sage-femme aux 10 000 bébés nous ouvre son carnet d'anecdotes sur les mamans, les papas, les médecins et... les bébés, bien sûr !
Entre crises de nerfs, naissances miraculeuses, blagues douteuses, imprévus à gérer, parents totalement ingérables, prénoms improbables et fous rires irrépressibles : les accouchements sont rarement de longs fleuves tranquilles !
Tout ce qui est écrit dans ce livre est 100% vrai !
Obsessionnelle, parano et hypocondriaque, Nora Hamzawi partage ses petites angoisses ordinaires avec humour et autodérision.
À mi-chemin entre séances chez le psy et journal intime, elle décortique des scènes de nos vies pour mieux y trouver sa place.
Comment fait-on pour avoir l'air à l'aise en soirée ? Qui sont ces gens qui fréquentent les stations de skis ? Y a-t-il un âge pour arrêter de regarder La Boum ? Pourquoi est-ce qu'on est obligé de se tutoyer dans les magasins bios ?
Son regard sur le monde, sa perception des situations et son désarroi, amusé et sensible, révèlent l'absurdité et la folie du quotidien.
En bref, si vous vous demandez régulièrement si vous êtes normal ou à côté de la plaque, cette introspection sans filtre devrait vous aider à relativiser !
L'angoisse est la compagne quotidienne et tenace de Roselyne, depuis que son fils Arthur se drogue : « Pourquoi a-t-il l'air fatigué ? Pourquoi maigrit-il à vue d'oeil ? Pourquoi tousse-t-il autant ? Revoit-il ses anciens camarades à l'influence vénéneuse ? M'a-t-il volé de l'argent pour s'acheter sa came ? A-t-il fumé du cannabis ? Pris des amphétamines, des champignons ou de la cocaïne ? »Dans un texte bouleversant, Roselyne Febvre se met à nu avec courage en racontant le terrible engrenage, la descente aux enfers : Arthur au commissariat après un bad trip, son studio ravagé, ses études de cinéma en pointillé, les mensonges, les vols, l'errance d'un hôpital psychiatrique à un autre, les médecins qui défilent et ne parviennent ni à poser un diagnostic ni à le sevrer - remplaçant les drogues illicites par des ordonnances toujours plus chargées...Confrontée à la folie passagère de son fils, quand le dévoreur s'empare de lui, Roselyne crie son impuissance à sauver sa brindille, son colibri. Elle est Sisyphe, Don Quichotte... et ce combat sans fin, elle ne cesse de le mener, dans l'espoir de voir apparaître une lumière, même vacillante.
Roselyne Febvre est journaliste, chef d'un service politique.
Adeline Pasteur a toujours travaillé sans relâche, dans l'espoir d'atteindre la perfection dans tous les domaines de sa vie. Lorsqu'elle découvre qu'elle a un cancer, son monde s'écroule.
Pourtant, avec le recul, une fois sortie de cette « aventure », elle portera un jugement acéré sur les années où elle a « semé les graines » de cette maladie en s'obligeant à rester dans un rôle qui ne convenait pas à son être profond. Le cancer, dit-elle, est « comme un hurlement du corps », ce corps qui a envoyé auparavant une somme d'autres symptômes qui ont été ignorés.
Comprenant qu'il faut être persuadé de son pouvoir personnel pour avancer vers la rémission, elle entreprend un travail global sur elle-même, à l'aide de diverses thérapies alternatives, tout en se livrant à une visualisation positive de la chimiothérapie, particulièrement efficace.
Aujourd'hui libérée de ce qui l'entravait, elle affirme que le cancer est « la meilleure chose » qui lui soit arrivée.
Alors qu'elle fête ses 18 ans, Romane n'est plus que l'ombre d'elle-même. La jeune femme pèse seulement 36 kilos ! Anorexique, cela fait des mois qu'elle ne s'alimente quasiment plus. Au point de frôler la mort et de devoir être hospitalisée. C'est enfin le déclic : se rendant compte qu'il est vital de réagir, Romane décide de se faire suivre par des médecins et un psychologue. Et peu à peu, elle remonte la pente, se remet à courir, sa passion depuis toujours. À force d'efforts, en deux années difficiles, la jeune femme devient une marathonienne d'exception et reprend goût à la vie. Dans ce livre, Romane raconte sa descente aux enfers, mais surtout son combat contre une maladie qui touche près de la moitié des adolescentes et conduit des milliers d'entre elles au suicide. Son récit est un témoignage d'espoir. Une formidable leçon de vie.
Le docteur Mathieu Doukhan finit de lire l'histoire du soir à son fils avant de partir pour une nouvelle garde de nuit au service des urgences de Tourcoing. Une fois le livre refermé, son fils l'embrasse et lui pose une question qui donnera naissance à ce livre témoignage : "Papa, pourquoi tu dors encore à l'hôpital ?" Au menu de ces chroniques, la vie aux urgences sous toutes ses coutures, avec ses joies, ses malheurs, ses dérives et ses amertumes. Le regard du docteur Mathieu Doukhan est cru, vrai et sa parole mérite d'être partagée avec le plus grand nombre. Edifiant !
Sam préfère regarder les objets qui tournent plutôt que de s'intéresser aux personnes. À l'âge où les enfants prononcent leurs premiers mots, commencent à jouer ensemble, Sam est solitaire. Il ne parle pas, il répète les mêmes gestes. Comme s'il était absent au monde. Certains lui prédisent un avenir sombre. Sa mère se fait une promesse : l'enfant aura une belle vie. C'est ici le récit d'une enfance empêchée qui se mue en renaissance, la quête d'un trésor dissimulé au fond de l'âme d'un enfant. À la manière du Petit prince, Sam passe de planète en planète pour arracher des victoires à la fatalité. Aussi haletant que touchant, le récit décrit le parcours semé d'embûches, les doutes, le dédale des institutions où l'on se perd, le fil d'Ariane à suivre pour s'en sortir. On plonge dans une histoire singulière et universelle. Tout se déroule comme si on inversait le cours d'une histoire trop vite écrite. A l'instar de nombreux autistes Asperger connus, Glenn Gould, Bobby Fischer, Josef Schovanec, ou encore Daniel Tammet, Sam va développer des capacités hors-normes. Mais Sam doit concilier un potentiel singulier et la vie avec les autres. Réussira-t-il à prendre son envol ?
Une histoire qui retentit profondément en chacun de nous.
Quand devient-on infirmière ? Est-ce le jour où l'on obtient son diplôme ? celui où l'on pose son premier pansement ? où l'on perd son premier patient ? Est-ce celui où l'on apprend à se blinder, ou celui où l'on espère ne jamais arriver à le faire ?
Je suis devenue infirmière grâce à l'école, aux manuels et aux profs, bien sûr, mais surtout au contact des patients et des autres soignants. Auprès d'eux, j'ai appris la signification du mot « soigner », cet ensemble de technique, de psychologie et d'attention qui fait que l'humain reste au coeur de chaque contact, de chaque geste et de chaque intervention. C'est penser à préserver la pudeur de tous les patients dont je fais la toilette, c'est savoir comment ils aiment s'habiller, c'est apprendre à reconnaître qu'aujourd'hui est un mauvais jour au ton de leur voix.
C'est pour cela que j'aime mon métier : parce que chacun est unique. C'est aussi pour cela qu'il faut le protéger, ce métier : parce qu'il est essentiel que nous, les soignants, puissions être disponibles, attentifs et compétents auprès de vous lorsque vous en avez besoin.
Pour cette deuxième saison de ses « Voyages en Autistan », Josef Schovanec, philosophe-baroudeur de l'autisme et de la rencontre, nous emmène dans un étonnant périple où le réel et l'autre ne cessent d'interroger - de l'apprentissage de l'humour juif à Tel-Aviv à l'observation des chevaux en liberté au Kirghizistan, en passant par le souvenir des guérisseurs chasseurs de fantômes en Martinique.
Enfant autiste devenu adulte, cet amoureux des langues, des cultures et globe-trotter polyglotte livre page après page son regard empli de poésie, de savoir et d'humour sur un pays, ses habitants, une coutume, une spécialité culinaire, dans un constant souci de l'altérité et où normalité et handicap communiquent.
Ici, Josef Schovanec tisse grande histoire et petites anecdotes recueillies au fil de ses vagabondages sur les différents continents et prouve que voyages et autisme ne sont pas contradictoires.
«On ne saura jamais quel aurait été mon destin sans cette maladie - une méningite bactérienne foudroyante à l'âge de six ans -, mais je n'aurais sans doute pas vécu le quart de ce que j'ai eu la chance de vivre jusqu'à présent.Je suis Théo Curin, vingt et un ans, amputé des quatre membres, bien dans ma tête, bien dans ma peau. Quand on me demande comment je réagirais si on me rendait bras et jambes, je réponds : Non, merci, je ne saurais qu'en faire ! J'ai des choses à dire et le sentiment d'être écouté, que demander de plus ?»Sous nos yeux, Théo encaisse, se redresse, rebondit, se relance, se réinvente, se dépasse, se surpasse. Avec le naturel et l'optimisme qui le caractérisent, il raconte : la maladie, l'hôpital, la rééducation, mais aussi et surtout les rêves qu'il concrétise, les échecs qu'il surmonte et les défis qu'il relève. Une formidable leçon de vie.
Pendant près de deux ans, Solène connaît l'enfer de l'anorexie. Dans son journal intime, elle raconte ce « monstre » qui s'invite à chaque repas et l'empêche de se nourrir : une petite voix obsédante qui lui renvoie l'image d'une fille « nulle », « énorme », « immonde ». À force de ténacité, entourée de l'amour des siens et accompagnée par le corps médical, Solène retrouve peu à peu confiance en elle et reprend goût à la vie. Une libération dont cette jeune fille rayonnante, aujourd'hui étudiante, souhaite témoigner pour toutes les autres.
Qui soigne le personnel soignant ? Une infirmière brise l'omerta...
« Si les gens savaient...
Combien de fois ai-je entendu cette formule dans la bouche des soignantes ?
Si les gens savaient qu'à l'hôpital la sécurité des malades n'est plus assurée.
Si les gens savaient que la vie des patients est entre les mains d'infirmières en sous-effectif.
Si les gens savaient que la qualité des soins décline de jour en jour et que des drames sont passés sous silence.
Si les gens savaient que l'ensemble de notre système de santé est sur une ligne de crête, au bord du gouffre.
L'hôpital et ses soignantes sont à la limite de l'effondrement. Et pas seulement à cause de la Covid, les raisons sont plus profondes... » À propos de l'autrice Infirmière depuis quinze ans et journaliste, NORA SAHARA a recueilli des centaines de témoignages et révèle l'envers du décor d'une profession essentielle mais maltraitée, variable d'ajustement d'un système de santé qui se délite.
« Manque de personnel, rythme de travail effréné, pénurie de matériel, qualité des soins dégradée... Avec son enquête, l'ex-infirmière et journaliste Nora Sahara dévoile les failles du système hospitalier français. » L'Obs « Une enquête polyphonique qui laisse éclater le profond malaise des professionnels. » L'Humanité
En 2010, après de nombreuses années de douleurs inexpliquées, le diagnostic de Françoise tombe : elle souffre d'une sclérose en plaques. Les symptômes se développent au fil des années et la maladie prend de plus en plus de place.
Un jour, Françoise aborde avec Didier, son mari, le sujet de l'euthanasie. C'est ensemble et sereins qu'ils décident d'entamer les démarches nécessaires. Quand elle intègre l'hôpital qui l'accueillera pour ses derniers jours, Françoise se sent pleine d'allégresse et de reconnaissance pour ces médecins qui l'accompagnent et la comprennent. Didier est présent tous les jours et, à l'heure choisie, il lui tient la main en lui racontant une histoire pour l'aider à partir en paix. Pour elle comme pour lui, les souffrances sont finies. Car, même dans l'après, Françoise restera éternellement à ses côtés, enfin libérée.
Dans ce témoignage personnel, Didier Drouven revient sur l'évolution de la maladie et, en parallèle, l'évolution de la décision de Françoise. Il raconte l'instinct de survie et la peur, l'acceptation collective, l'accompagnement indéfectible et le soutien sans faille d'une équipe médicale compréhensive.
S'ils ont pu avancer ensemble sur cette voie difficile, et si Françoise a enfin pu être soulagée de ses douleurs insupportables, c'est que le choix de mourir dignement est légal en Belgique. Seuls cinq autres États dans le monde ont la même législation, tandis que certains pays autorisent d'autres formes d'aides à mourir (arrêt de traitement au Portugal ou en Angleterre, suicide assisté selon des conditions très strictes en Italie, euthanasie passive en Norvège...). En France, l'euthanasie est encore illégale, et très largement taboue.
Cancer, Iron Man et tour du monde : un cocktail de rage de vivre.
Le parcours d'un jeune homme face à la maladie puis, en quelque sorte, grâce à la maladie : l'auteur, première personne à avoir complété un IronMan (triathlon extrême) sous chimiothérapie, signe un récit autobiographique étonnamment détendu malgré la gravité des événements. Le récit sans prétention ouvre une fenêtre sur ce que traversent les patients du cancer, physiquement et psychologiquement, et donne à voir la résilience qui peut naître au coeur des tragédies. C'est aussi et à part égale le récit d'un exploit physique puis celui d'un tour de l'Asie et de l'Amérique du Sud, qui n'auront été possibles que grâce à la remise en question provoquée par la maladie. Un récit inspirant, une ode à la vie, au voyage et au sport, dont tout un chacun pourra tirer une nouvelle perspective. Ce témoignage est préfacé par Bernard Tapie, qui s'est sans doute reconnu dans ce battant - sans doute un des derniers textes qu'il ait signé.
En France, environ 10 000 personnes se suicident chaque année. Toutes les classes d'âge et les catégories socio-professionnelles sont touchées. On estime que chaque suicide impacte lourdement environ 40 personnes. Quand un proche se donne la mort, son entourage vit un véritable tsunami. Choc posttraumatique, culpabilité, colère, honte, le deuil après le suicide est bien particulier. Ce que vivent les familles touchées par le suicide d'un proche reste encore méconnu. Ce livre donne la parole à ces endeuillés du suicide. Que le décès date de quelques mois ou de plusieurs années, ils racontent leurs histoires, partagent leurs expériences et prouvent que l'on peut non seulement survivre mais vivre. Leurs témoignages sont éclairés et complétés par les regards de spécialistes comme le psychiatre Christophe Fauré ou Xavier Pommereau, psychiatre travaillant avec les adolescents. Ce travail sur le suicide mené par Katia Chapoutier a donner lieu à un documentaire diffusé sur France 5. Ce livre en constitue le prolongement et l'approfondissement en donnant aux lecteurs les clefs fondamentales pour se reconstruire après le suicide d'un proche et continuer de vivre.
En voulant devenir maman, la journaliste Véronique Leduc ne se doutait pas qu'au cours des cinq années qui suivraient s'enchaîneraient les injections, les médicaments, les inséminations et les fécondations in vitro, mais aussi les maladresses de son entourage, l'incompréhension de ses proches, la culpabilité, l'épuisement, les idées sombres, le violent sentiment d'injustice, les espoirs immenses suivis de déceptions terribles, les nombreux deuils...
Elle dresse ici son récit, qu'elle entrecoupe d'entrevues, de témoignages et de réflexions. En résulte un bricolage à la fois intime, authentique et informatif sur l'infertilité, une réalité encore trop taboue qui affecte pourtant près d'un couple six.
Une lecture essentielle permettant non seulement aux personnes en processus de fertilité de se sentir moins seules et d'être validées dans leurs sentiments, mais grâce à laquelle les proches pourront mieux comprendre et accompagner celles et ceux qui traversent cette tempête.
Une fresque épique entre l'Ancien et le Nouveau Monde, l'histoire d'un amour plus fort que tout et de la naissance d'un pays.
Paru symboliquement à la date anniversaire de l'accident qui l'a rendue tétraplégique, cet ouvrage est le récit intime de la vie d'une femme transformée fondamentalement par le handicap.
Il retrace à la fois les souvenirs et la réflexion continue de l'expérience de vie d'une femme en situation de handicap moteur qui doit apprendre, à son corps défendant, une nouvelle façon d'être au monde.
Sylvie Faivre raconte le périple d'une reconstruction de soi après un évènement traumatique, cet accident de voiture auquel elle a su donner un sens, en s'engageant socialement et politiquement en faveur des personnes en situation de handicap.
Empli d'espoir, cet essai biographique se veut utile à chacun, en lui proposant de jeter sur les personnes en situation de handicap, les autres et lui-même, un regard différent, apaisé, bienveillant.