Les pôles : un rôle essentiel à l'échelle de la planète ! Un livre pour découvrir la beauté des régions polaires et comprendre la nécessité de les préserver.
Dernières contrées de notre planète à avoir été découvertes et explorées par l'homme occidental, les régions polaires restent difficiles d'accès. Au nord, elles accueillent des peuples autochtones aux cultures multiples, comme les célèbres Inuits, tandis qu'au sud, protégées par le traité sur l'Antarctique, elles ne sont investies qu'à des fins de recherches scientifiques.
Dans ces milieux extrêmes, la vie sauvage foisonne, mais l'homme peut rompre l'équilibre fragile de ces écosystèmes, que le réchauffement planétaire bouleverse déjà profondément. Les espèces polaires, telles que l'emblématique ours blanc, subissent de plein fouet ces modifications sans précédent, qui affectent leurs habitats et leurs ressources alimentaires. Et le pire est peut-être encore à venir...
En effet, on craint une accélération massive du changement climatique et de la fonte des calottes polaires. De plus, la réduction de la banquise ouvrant de nouvelles possibilités pour les activités humaines (pêche, transport, exploitation des hydrocarbures).
Quels facteurs déterminent notre climat ? Pourquoi la Terre possède-t-elle des déserts, des calottes glaciaires, des forêts tropicales et des prairies ? Quelles sont les causes du dérèglement climatique ?
Notre planète offre une impressionnante diversité de climats, des paysages glacés de l'Antarctique au désert brûlant du Sahara. De manière claire et concise, ce livre de « vulgarisation intelligente » vous explique le fonctionnement complexe et fascinant du système climatique : l'atmosphère, les océans, les glaces océaniques et terrestres, la biosphère et les liens qui les unissent. Il vous éclaire également sur l'évolution du climat au fil des siècles, en réaction aux modifications périodiques de l'orbite et de la rotation de la Terre. Mais surtout, il aborde l'épineuse question du réchauffement climatique, engendrant des phénomènes tels que l'élévation du niveau des océans, la perturbation de l'approvisionnement en nourriture et en eau et l'augmentation des vagues de chaleur. Que vous soyez soucieux de l'évolution de la planète ou tout simplement curieux, cet ouvrage vous offre un panorama complet des connaissances climatologiques.
Dossier "VOLCANS" : Approche transversale : quand la terre tremble, La naissance d'un volcan, Des hommes et des volcans, Volcans sous marins Hors dossier : Correspondance - Atlas des astéroïdes - Cartes géographiques anciennes (New York, 1908 ; Nature in Descending Regions, 1931 ; The Histomap, 1931) - Héros hier - Héroïnes aujourd'hui Chai Jing, Gunhild Anker Stordalen, Susan Solomon, Ellen D. Jorgensen, Elodie Bernard, Joséphine Bacon) - Entretien avec Allain Bougrain-Dubourg (journaliste, réalisateur, producteur et président de la LPO - Portfolios de Rinko Kawauchi et Naoya Hatakeyama - Aparté avec Nastassja Martin (anthropologue spécialiste des peuples du Grand Nord) - Article sur les migrations climatiques (François Gemenne, chercheur en science politique) - Article sur l'histoire du safran (Eric Birlouez, ingénieur agronome) - Planches naturalistes - Trésors photographiques - Rubrique Roche - Portrait d'Aldo Leopold par Valérie Chansigaud (historienne des sciences et de l'environnement) - Récit illustré - Agenda culturel - Poème Auteurs : Dossier "VOLCANS" : Hors dossier : Allain Bougrain-Dubourg (journaliste, producteur et réalisateur, président de la Ligue pour la protection des oiseaux), Nastassja Martin (anthropologue, spécialiste des peuples du Grand Nord), François Gemenne (chercheur en science politique), Eric Birlouez (ingénieur agronome), Valérie Chansigaud (historienne des sciences et de l'environnement, spécialiste de l'histoire des relations entre l'espèce humaine et la nature).
Illustrateurs : Olivier Bonhomme, Djilian Deroche. Et aussi : Rinko Kawauchi, Naoya Hatakeyama
Globe 15 cm physique tournant et basculant. Cartographie physique, océans bleus.
Mégafeux en Californie ou en Australie, précipitations hors norme et inondations dans le sud de la France, ouragans dévastateurs en Asie... les catastrophes climatiques semblent se multiplier et s'intensifier. Elles suscitent effroi et inquiétude au sein des populations. Disparition de sociétés, déclenchement d'événements historiques majeurs, source de conflits et de guerre, de maladies et de migrations de masse... les nombreuses idées reçues liées à ces phénomènes climatiques inquiètent !
Cependant, ces catastrophes climatiques sont-elles inéluctables ? De tous les périls, sont-elles les plus graves ? Ne sont-elles pas autant d'opportunités pour repenser et transformer nos sociétés ? La science et le progrès technique peuvent-ils nous mettre à l'abri ? Au Nord comme au Sud ?
Ces 21 idées reçues mêlant histoire, science et géographie nous permettent de démêler le vrai du faux sur ces catastrophes climatiques qui effraient autant qu'elles fascinent.
Caractérisé par son esthétique singulière, le paysage viticole est tout aussi agricole que culturel, et ses qualités intrinsèques hautement symboliques en font un objet patrimonial.
Paysages, patrimoines, tradition et innovation, cépages, sont autant d'aspects qui participent à l'intégration des territoires vitivinicoles dans le processus multidimensionnel de mondialisation. Celui-ci consacre à la fois la concurrence mais aussi le renforcement des échanges entre pays de L'Ancien et du Nouveau Monde du vin, tout en faisant émerger de nouvelles tendances et lieux de consommation. Cette insertion s'accompagne d'une préoccupation grandissante à l'égard des valeurs symboliques et identitaires que portent les paysages viticoles, mais aussi de celle d'une gestion durable de leurs écosystèmes.
À ta fois passeurs de mémoire, architectes des paysages, agents économiques et de développement territorial, les acteurs du système vitivinicole, en particulier les vignerons, jouent un rôle éminent dans Le renforcement de l'attractivité des territoires. La vigne est créatrice de paysages originaux qu'aucune autre culture ne saurait égaler !
Comment définir la géographie ? Quels en sont les concepts ? Quelles sont ses interactions avec les disciplines voisines ? Quelle est la place de la géographie au sein du monde scientifique ? Quel est son rôle dans la compréhension du monde contemporain ?
En présentant les textes fondateurs, les démarches et les écoles de la discipline, la nouvelle édition de ce manuel de référence dresse un panorama de l'histoire de la géographie et de ses relations avec l'ensemble des sciences sociales. Elle propose également aux étudiants de premier cycle et aux candidats aux concours de recrutement de l'enseignement les principales notions, afin de les éclairer sur les débats anciens et nouveaux, les positions idéologiques, les héritages et les ruptures.
Dossier «FLEUVES» : Articles au long cours (géographie, environement, biodoversité, géopolitique...), entretien, extraits littéraires illustrés, infographies : espèces menacées des rivières, conseils de lecture, de films, de musique...
Il y a un ordre de la nature : c'est la découverte de Jean Malaurie, jeune naturaliste, lors de deux expéditions glaciologiques françaises sur l'inlandsis du Groenland (1948-1949), puis en solitaire (1950-1951) à Thulé, dans le nord-ouest du Groenland. Les éboulis de l'Ordovicien et leur "personnalité géomorphologique" feront l'objet de sa thèse d'Etat en géographie physique. Aux côtés des Inuit, Jean Malaurie découvre la "pensée sauvage" et la place centrale que tiennent la pierre et son "esprit intime" dans les réflexions mythiques, comme un écho à ses propres recherches géocryologiques.
Débute alors un long questionnement sur la dialectique de l'environnement et le chamanisme dont cet ouvrage se propose de présenter la genèse. Ce premier tome d'une série de quatre volumes consacrés à ses travaux scientifiques rassemble les recherches fondamentales de Jean Malaurie en géomorphologie, géocryologie et cryopédologie. Plus qu'un recueil, Jean Malaurie présente et introduit ses anciennes découvertes par des textes inédits.
En géophilosophe - selon la formule de Gilles Deleuze -, il revient sur ses pas, à la recherche des énergies vitales de la pierre, au fondement de la vie sur Terre.
Henri Salvayre a assuré pendant des années l'enseignement de l'Écologie fondamentale à l'université de Perpignan Via Domitia. Dans cette dynamique pédagogique, il s'est trouvé mêlé, sur le terrain, à des situations réelles liées à la protection et à la gestion des eaux superficielles ou souterraines souvent en désaccord avec la maintenance de l'équilibre de l'écosystème mis en jeu.Articles de journaux et de revues, entretiens écrits, documents parlés et puis visuels constituèrent par le texte et les images la caisse de résonance des dires, des uns comme des autres dans cette problématique environnementale, tenant ainsi le journal des activités dans le domaine de l'écologie ou plus précisément de l'anthropo-écologie.
En s'appuyant sur ces textes publiés, Henri Salvayre tente de dégager les rôles de chacun d'eux et les conséquences actives sur le milieu. Écrits et photographies ont ainsi conservé la mémoire des événements liés au domaine de l'écologie des eaux superficielles et souterraines des Pyrénées-Orientales dont il a été le promoteur ou l'acteur. Ces articles constituent la trame du Journal d'un éco-hydrologiste de campagne.
En 2015, 12 tremblements de terre assez forts pour être ressentis par la population ont été enregistrés en Martinique, et 17 en Guadeloupe.
L'activité sismique fait partie intégrante de l'histoire des Antilles. De plus, elles sont classées zone de risque sismique maximal. Un événement majeur à l'échelle de l'ensemble de l'arc avec une forte probabilité de tsunami n'est pas à exclure. Et dans ce cas, c'est la majorité des infrastructures qui seront détruites sur plusieurs îles en même temps, réduisant à néant les possibilités de secours locaux.
Les scientifiques s'accordent sur le fait qu'un séisme majeur (Big One) pourrait survenir au cours des vingt prochaines années.
Même si nous avons tous plus ou moins conscience de ce risque, faisons-nous au quotidien le nécessaire pour nous en préserver?? Nos visiteurs sont-ils suffisamment formés et informés?? Savons-nous quoi faire en cas de tsunami??
Il ne s'agit pas d'être catastrophiste mais de fournir les outils pour mieux comprendre les phénomènes en cause et mieux les appréhender. C'est pour répondre à ces questions que Scitep, éditeur ultramarin de sciences et techniques, publie le premier ouvrage grand public entièrement dédié à ces questions.
Filtres des identités, garantes des souverainetés, à la fois ponts et forteresses, les frontières ne se limitent pas à un poste de douane ou une ligne de barbelés. Si elles existent, ce n'est pas seulement parce que les hommes les ont arbitrairement décrétées, mais surtout parce qu'elles permettent aux cultures humaines de concilier pacifiquement le local et le global, le spécifique et l'universel. 60 chapitres et des cartes inédites pour comprendre toute la complexité de cette notion de "limite", du "limes" romain du Ier siècle, jusqu'au mur israélien du XXIe, des remparts de Carcassone à Check Point Charlie, du fond des océans au silence des espaces intersidéraux.
Changement climatique, biodiversité, énergie fossile, antibiotiques, plastique, nourriture... La liste des préoccupations écologiques est interminable. Mais quelle est la plus urgente ? Quelles sont les conséquences de nos actions et que devons-nous faire en premier lieu ? Faut-il devenir végétariens ? Arrêter de prendre l'avion ? Et, étant donné la nature mondiale des défis auxquels nous sommes désormais confrontés, sur quoi avons-nous réellement un impact ?
Mike Berners-Lee envisage les solutions possibles et propose un plan d'action réaliste, aussi concret qu'instructif. Organisé sous la forme de questions-réponses, ce livre aborde toutes les thématiques actuelles : alimentation, climat, énergie, transport, économie, population, technologie et éthique. Par le biais d'analyses et de faits étonnants, il offre une vue d'ensemble des défis environnementaux, sociaux et économiques ainsi que des possibilités que nous avons pour y faire face.
Laissez-vous inspirer et trouvez ce qui peut faire de vous, à votre échelle, un acteur du changement...
"L'eau n'est pas une simple ressource naturelle dont on doit gérer la quantité et la distribution. Culturellement et socialement, le domaine de la gestion de l eau est dans l obligation de s ouvrir à des perspectives allant au-delà de la gestion de l offre et de modèles économiques basés sur l économie de marché. Le ""patrimoine de l eau"" révèle des pratiques de développement, de processus écologiques, sociaux et de protection que l on pourrait qualifier d alternatifs. Cet ouvrage se veut une contribution à la compréhension de l histoire de la gestion de l eau au Maroc et avance que la richesse sociale et culturelle du pays et le patrimoine de l eau pourraient offrir une nouvelle forme de modernité en économie. - - "
"Ce manuel présente les formes de relief et de modelé de la Russie et les phénomènes qui les façonnent. L étude des grandes structures précède celle d échelle moyenne. Elle se poursuit par l évolution des versants et les grands agents de transport et se termine par une focale sur le domaine pergisol. Cette géomorphologie culturelle linguistique et régionale ne néglige pas les contraintes d aménagement du territoire ni la mise en valeur du patrimoine paysager."
Cet ouvrage propose une actualisation de la monographie hydrologique du fleuve Sénégal éditée en 1974 par l'Orstom et exploite quarante-cinq années d'observations supplémentaires (période 1966-2011) pendant lesquelles les écoulements sur le bassin versant ont subi d'importantes modifications, essentiellement dues aux fluctuations du climat et à l'implantation de grands barrages (Diama entre la Mauritanie et le Sénégal et Manantali au Mali). Il s'adresse à tous ceux (étudiants, chercheurs, aménageurs, décideurs etc.) qui s'intéressent aux écoulements de surface dans le bassin du fleuve Sénégal.
La première partie décrit les facteurs qui conditionnent les écoulements. La deuxième est consacrée à l'inventaire, la critique et l'homogénéisation des données hydrométriques, ainsi qu'aux étalonnages traduisant les cotes en débits. La troisième partie présente des modélisations numériques décrivant la propagation des écoulements et leur tarissement, utilisées ensuite pour compléter les données observées. Une analyse des régimes d'écoulement et des impacts des barrages est enfin proposée, accompagnée de nombreux tableaux de valeurs numériques directement exploitables pour de futures études d'aménagement.
Ce manuel s'adresse aux étudiants en 3e année de Licence et en Master de géographie ainsi qu'aux candidats aux concours de l'enseignement. Il couvre tous les aspects de la géographie physique (géomorphologie, climatologie, hydrologie et biogéographie) dans une approche systémique et non sectorielle. Il vise à montrer comment les différentes composantes du milieu naturel sont en étroite interrelation au sein du géosystème terrestre global.
À la manière des manuels anglo-saxons, l'ouvrage est enrichi par de nombreux développements techniques et aspects quantitatifs. Chaque chapitre est complété par plusieurs exercices intégralement corrigés dont certains sont issus de sujets posés au CAPES d' Histoire-géographie et à l'Agrégation de géographie.
L'espace maritime de l'Afrique est au centre de diverses préoccupations et enjeux qui interrogent dirigeants politiques, industriels, armateurs, pêcheurs professionnels, ONG et plus largement tous ceux qui vivent de la mer, mais aussi des chercheurs relevant de disciplines scientifiques très variées.
Qu'il s'agisse de contrôle des mers, de piraterie maritime, de nouvelles voies maritimes, d'exploitation des fonds marins, d'énergies marines renouvelables, de l'érosion côtière, d'immigration etc., les enjeux géostratégiques de l'espace maritime sont nombreux. Ils sont liés à leur place centrale dans la mondialisation, mais aussi à l'abondance et à la diversité de leurs ressources et à leur importance pour la sécurité des États africains.
Dans cet ouvrage collectif, les chercheurs - anthropologues, sociologues ou dont les travaux relèvent d'autres disciplines de sciences sociales, et qui travaillent sur des thématiques liées à l'espace maritime.
Les études sont présentées sous l'angle des expériences menées dans différents pays : elles sont consacrées à un approfondissement des approches sectorielles de l'aménagement du territoire maritime concernant les risques côtiers, les énergies marines, la gestion de l'eau, l'immigration...
Au-delà des politiques de gestion de l'eau (approvisionnement en eau potable, irrigation, prévention des inondations, restauration écologique, etc.), l'eau apparaît aujourd'hui comme un élément incontournable de tout projet territorial, en fournissant souvent une « ligne directrice [...voire le] récit fondateur » (Carré, Deutsch, 2015) et ce à des échelles très diverses.
Sa nature duale, à la fois ressource et risque, implique que l'aménagement se positionne : faut-il la mettre à distance en érigeant des digues ou en isolant son accès ? Ou faut-il s'en rapprocher en tissant de nouvelles proxi- mités spatiales et sociales, ainsi que de nouvelles formes de valorisation économique ou écologique ?
L'enjeu est désormais de considérer l'eau et les cours d'eau comme une composante à part entière du territoire, de valoriser leur présence et leurs fonctions au service des territoires, de leur agrément ou de leur dévelop- pement. Mais cette valorisation de l'eau n'est pas toujours dénuée d'ambi- guïtés. Dans quelle mesure la mise en avant de cet élément participe-t-elle d'une démarche de marketing territorial ? À quel titre peut-on dire qu'il y a parfois une instrumentalisation de la place de l'eau dans les projets ?
Depuis les années 1950, les manuels scolaires de géographie dépeignent les es- paces ruraux d'Afrique sans se dégager des représentations exotico-coloniales.
Cet imaginaire, inscrit dans une mythologie coloniale, s'articule autour de quatre objets géographiques : la nature, le village, la société et les espaces agricoles. La résistance d'un regard exotique semble liée au système manuel, générateur de blocages et d'immobilisme, mais aussi à la structure des discours dans laquelle les images et les mots s'allient pour « exotiser » ces espaces.
Des enquêtes menées auprès d'élèves du primaire et du secondaire, en France et en lycée français d'Afrique, complétées par des entretiens d'enseignants confir- ment que les manuels participent activement au processus de construction des savoirs sur l'Afrique en classe. De fait les représentations exotico-coloniales se diffusent. Ainsi, la géographie scolaire produit une culture structurée autour d'espaces métonymiques. Cette pratique attribue à chaque espace une fonction pédagogique et didactique, ce qui revient à mettre en place une idée pour un lieu.
Si cette technique a des valeurs pédagogiques indéniables, elle va à l'encontre d'une éducation à l'altérité prônée par les instructions officielles, car elle favorise le maintien de l'exotisme dans les discours. Pourtant, le travail de terrain montre que cette fabrication d'imaginaire exotique est conscientisée par les acteurs et que les déformations sont constitutives de l'acte d'enseigner. L'exotisation est donc un processus paradoxal car il est à la fois un héritage colonial et le témoin d'une mauvaise orchestration de la classe, mais il est aussi un outil didactique et péda- gogique opérationnel pour une éducation à l'altérité.
Reconnues comme hauts lieux de biodiversité (hot spots), les zones humides africaines sont sources de nombreux services écosystémiques. Les sociétés y mènent des activités de subsistance (pêche, agriculture, élevage, chasse, cueillette) intégrées au fonctionnement des écosystèmes. De plus en plus sollicités tout en restant très vulnérables, ces territoires jouent désormais un rôle moteur dans les économies locales et régionales, en exportant une large diversité de produits vers les villes. Or en ce début du XXIe siècle, ils cumulent les défis de l'Anthropocène - changement climatique, croissance démographique, urbanisation, mondialisation des échanges - et ceux d'une crise profonde de gouvernance. Leur étude est donc devenue un enjeu scientifique et sociétal important.
En proposant plusieurs angles de lecture, cet ouvrage collectif contribue à une meilleure connaissance des zones humides sahéliennes à partir de l'étude des lacs du Tchad.
Il articule les résultats des recherches à différents pas de temps : le temps long (géologie, archéologie), le temps moyen des dernières décennies (hydrologie, histoire, écologie, géographie) et le temps court de l'année et des saisons (géographie, anthropologie).
Étudiants, chercheurs, acteurs locaux et décideurs trouveront dans cet ouvrage un regard nouveau, pluridisciplinaire, sur ces socioécosystèmes lacustres. Il enrichit la vision des possibles pour les sociétés à venir et invite à un débat nécessaire sur la conception de politiques publiques intégrant les enjeux imbriqués de conservation, de préservation des services écosystémiques et de développement.