En 1609, dans la région de Bayonne, les confins du royaume de France avaient la réputation d'être une terre de sorcières. Aussi, à la demande du parlement de Bordeaux, Henri IV créa-t-il une Commission royale munie des pleins pouvoirs pour expurger la région de ses sorcières et, accessoirement, de ses sorciers. Car la sorcellerie était une affaire de femmes ! Le juge de Lancre, conseiller au parlement de Bordeaux et dont les origines doivent être cherchées dans le Pays Basque va sévir sans faiblesse contre la sorcellerie, tant il est convaincu que le Diable, avec la permission de Dieu, s'efforce de subvertir la chrétienté. Il s'attaque, avec les moyens de l'époque, dont la torture judiciaire, aux sorcières qui sont dénoncées. Ce qui entraîne le retour des pêcheurs qui revenaient, les bateaux chargés de morue, ou qui se livraient à la chasse à la baleine jusqu'aux jusqu'à la limite des eaux de l'Arctique. Dès lors de Lancre, prudent, change de proie et poursuit les membres du clergé eux-mêmes malgré la protection de leur évêque. Mais comme des incendies ont détruit les archives qui font état des procès, nous restons dans l'expectative. Quel fut le poids réel de la répression exercée par Pierre de Lancre ? Quelques chiffes sûrs mais aussi des incertitudes...
La Côte basque française dans les années 1920-1929 à travers des documents inédits : atmosphère festive et créative, période de libéralisation des moeurs, de luxe et d'excès. Grâce à de nombreuses photos retrouvées par l'auteur, vous pourrez revivre les moments marquants de cette époque préfigurant les années 1960. Vous visiterez les lieux emblématiques de la Côte basque d'alors, qui ont contribué à la faire briller d'un éclat incomparable. Avec la crise de 1929, la période se clôt. Mais la beauté et l'élégance des années folles restent présentes dans les mémoires. Pour tous les passionnés d'histoire, d'architecture et de photographie.
Au XIXe siècle, les Pyrénées sont à la mode. Les célébrités de la fortune, de la politique, des arts et des lettres s'y donnent rendez-vous : Talleyrand, la duchesse d'Angoulême, George Sand, Baudelaire, Flaubert, Chateaubriand, Hugo, Rossini, Eugénie de Montijo, Napoléon III... séjournent dans ces montagnes. Les Pyrénées deviennent un lieu d'échanges grâce au tourisme, aux stations thermales, à l'amélioration des moyens de transport, aux pèlerinages qui se multiplient après les apparitions de la Vierge à Bernadette Soubirous. Les nombreux récits de voyage, publiés tout au long du siècle, permettent de saisir comment vivaient les Pyrénéens au coeur de ces massifs où les activités traditionnelles côtoient alors les activités liées au tourisme naissant.
Les charmantes et superbes cités établies sur le littoral basque, Bayonne et Biarritz, ont évolué en tenant compte de leurs spécificités remarquables tout en se situant dans un contexte historique identique. L'une portuaire, l'autre balnéaire, deux économies prospères, à la fois contradictoires et complémentaires. Toutes deux offrent à leurs habitants et aux visiteurs des caractéristiques enviables mais singulières. L'ouvrage démontre leur originalité tout en expliquant l'individualisme dont elles firent preuve durant la quasi totalité de leur destinée.
Durant les trois siècles qui précèdent la révolution, la vie pyrénéenne conserve sa forme la plus originale. Les populations de la chaîne jouissent encore de leurs principaux pivilèges ; leurs relations avec le versant espagnol demeurent des plus étroites ; leurs contacts avec le «monde extérieur» s'avèrent assez épisodiques et superficiels pour ne point altérer leurs forces vives et spécifiques. Grâce à de nombreux documents, il est possible de reconstituer dans le détail la vie des Pyrénéens : leur vie publique (au sein d'organisations valléennes et communales très autonomes), leur vie de labeur (au champs, sur les pâturages, en forêt, au fond des mines, dans les villes thermales...), et leur vie privée (vie familiale, croyances, distractions...).
L'émigration basque et béarnaise en Amérique est une longue histoire que le présent ouvrage propose de découvrir à partir de multiples témoignages. Un livre passionnant de de Isabelle Tauzin-Castellanos et Benat Cuburu-Ithorotz. L'Argentine a été la destination de dizaines de milliers de Pyrénéens dont les historiens retrouvent des traces grâce aux registres des agents d'émigration installés au Pays Basque ou en Béarn. Arrivés à bon port, les immigrés ont consacré de longues heures à décrire aux familles restées en Europe, la nouvelle vie dans la Pampa. Les lettres rédigées sur de modestes bouts de papier, ont été gardées comme des trésors pendant des décennies. Les feuillets jaunis transcrits du village d'Ordiarp ou du bourg de Lucq sont ainsi des exemples des correspondances oubliées dans les greniers que les chercheurs décryptent. Comme le montrent la dizaine d'auteurs du livre dirigé par Isabelle Tauzin-Castellanos et Benat Çuburu-Ithorotz, les réseaux informels, les liens de parenté et de cousinage ont favorisé les départs qui concernaient aussi bien des professionnels aguerris comme les travailleurs des métiers du cuir, que des jeunes femmes en quête d'une liberté, loin de la ferme ancestrale.
Ce livre rappelle tout d'abord la très ancienne relation des basques avec la mer, depuis la préhistoire en passant par l'ère romaine. Or, c'est la pêche à la baleine qui a suscité la renommée internationale des basques. De plus, à l'époque moderne, les techniques de fabrication de navires permettent aux basques d'aller à la conquête de la planète. Qui n'a jamais entendu parler du grand explorateur originaire de Getaria, Juan Sebastian Elkano ?
La mer a également permis une diaspora basque très importante. Bon nombre d'habitants de villes ou villages quittent le pays à partir de 1850 pour se rendre en Argentine, en Uruguay, puis aux Etats-Unis. Les basques savent saisir les opportunités offertes par la mer. L'auteur cite pour exemples la révolution industrielle de la Biscaye, ou encore la pêche au thon au large des eaux ouest-africaines en 1950 par des pêcheurs labourdins.
Puis, le Pays Basque c'est aussi la beauté de la côte. Or, depuis la fin du XXème siècle, c'est tout le littoral basque qui se transforme peu à peu et les foules se pressant sur les plages illustrent d'un succès grandissant inédit du tourisme. Les plages de Lekeitio, Zumaia, Saint-Sébastien ou Biarritz attirent de plus en plus de monde, et le Pays Basque rime avec charme, loisir et fêtes. Mais, aujourd'hui, le Pays Basque ne doit-il pas apprendre à vivre avec le changement climatique et avec une réalité socio-économique nouvelle ?
Par la relation qu'elle entretien avec la mer, l'auteur nous conte histoire maritime, l'histoire navale, mais également sociétale et environnementale du Pays Basque. Enfin il nous livre quelques clés pour continuer à aimer, vivre et valoriser de manière raisonnée ce littoral qui nous est si cher...
Le Béarn, en tant qu'entité juridique et politique, n'a existé qu'entre le Xe siècle et 1620. C'est peu, eu égard à la profondeur historique de cette terre et des hommes qui l'ont peuplée, et au vif sentiment béarnais constamment exprimé depuis, et encore aujourd'hui.
Qu'il nous soit permis enfin de réaffirmer que faire de l'histoire locale, dans notre esprit, ne revient nullement à s'enfermer dans un petit coin de «province», à se recroqueviller... On peut le faire en ouvrant sur le monde des fenêtres aussi larges que lorsqu'on fait de l'histoire dite «nationale». En somme, faire l'histoire du Béarn n'implique pas un rétrécissement du champ de conscience, mais simplement un changement de point de vue, de point d'ancrage pour regarder le monde. Or, pourquoi le monde vu d'ici serait-il plus petit que le monde vu d'ailleurs ?
Située entre Biarritz et Guéthary, la discréte Bidart n'a rien à envier à ses illustres voisines et peut s'enorgueillir d'un riche patrimoine à découvrir dans ce livre, quatorzième opus de la collection de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Nouvelle-Aquitaine, « Visages du patrimoine ». Entre terre et mer, ce joyau de la Côte basque se dévoile à travers quatre itinéraires - le bourg, de l'Uhabia à Parlementia, Ilbarritz et le Plateau, l'arrière-pays.
Sommaire Introduction : À la croisée des chemins Partie 1 - Du village côtier à la station balnéaire - La pêche à la baleine au Pays basque - Une famille d'artistes à Bidart : les Decrept - Le régionalisme néo-basque : une autre face de la modernité Partie 2 - ITINÉRAIRES Itinéraire 1- Le bourg Henri Rateau (1886-1951) : un architecte « populaire » Itinéraire 2- De l'Uhabia à Parlementia Man Ray : un surréaliste à Emak Bakia Itinéraire 3- Ilbarritz et le Plateau Itinéraire 4- L'arrière-pays Les archives Gélos : à la source des jardins du Pays basque
Ville la plus méridionale des Pyrénées centrales, point de franchissement du massif, lieu de villégiature prisé, Bagnères-de-Luchon revêt des identités multiples. Son nom renvoie à sa double identité de bourg commingeois en même temps que de lieu de soin par les eaux sulfureuses chaudes qui y émergent. Au gré des siècles, c'est l'un ou l'autre de ces aspects qui a pris le pas et présidé aux évolutions de la cité. Le thermalisme, à partir de l'action décisive de l'intendant d'Étigny à la fin du XVIIIe siècle, puis, au XXe siècle, les sports d'hiver, lui ont donné une audience nationale. Les vallées qui y convergent et leurs sites remarquables ont fasciné les Pyrénéistes au XIXe siècle et contribué à sa renommée. Tout cela méritait bien qu'on s'y attarde, chose faite avec cette petite histoire de Bagnères-de-Luchon.
Redécouvrez l'histoire des Pyrénées sous la plume d'un spécialiste de la région !
Dans les folklores, les contes et les anecdotes, l'âme des Pyrénées se retrouve à chaque détour des narrations, et l'on se nourrira de ces évocations d'autrefois pour comprendre le peuple pyrénéen dans toute sa diversité. Un jeune garçon contraint par son handicap physique, à l'aide d'un étrange narrateur, parcourt de l'Atlantique à la Méditerranée cette chaîne montagneuse constituée autant de rocs et de cimes que de récits et de légendes. Au fil des pages, parviendront-ils en une sorte de rite initiatique à percer les arcanes et les secrets, les mystères et l'hermétisme de la formidable montagne ?
Le Périgord est une terre imprégnée d'histoire. Lascaux et les nombreuses grottes préhistoriques en constituent le socle. Puis, les hommes érigèrent des églises romanes (on en compte au moins un millier) et des châteaux haut perchés. Depuis les Romains, les événements se sont succédé durant des siècles. Des personnages illustres ont marqué de leur empreinte les pages de ce riche passé, comme Richard Coeur de Lion, qui perdit la vie aux portes du Périgord, le chroniqueur de la cour de France Brantôme, Henri IV d'abord comte de Périgord avant d'être couronné roi de France, le philosophe Montaigne, né dans le château de ce nom en Périgord, le tragédien Mounet-Sully, originaire de Bergerac, Louis Delluc l'éveilleur du cinéma français ou André Malraux, le résistant.Le Périgord, terre des troubadours, du foie gras, de la truffe, du vin de Monbazillac et de la bonne chère, méritait d'être conté dans sa merveilleuse diversité.
Des millions d'hommes participent aux combats entre 1914 et 1918. Un nombre effroyable d'entre eux n'en reviennent pas. Derrière chaque mort, il y a une mère, une femme, des enfants qui pleurent la disparition de l'être tant aimé. Un être chéri que l'on n'a pas vu depuis de longs mois, que l'on ne verra plus et que l'on aurait tant voulu embrasser une dernière fois avant que la mort ne l'emporte. Alors, quand la vie nous offre une nouvelle chance, quand elle trompe la mort en nous ramenant le disparu, quand un espoir fait disparaître la tristesse, ne sommes-nous pas capables de tout accepter ?Quand le miracle se produit, comment des parents ne peuvent-ils faire autrement qu'ouvrir grand les bras à ce fils mort à la guerre et qui réapparait après des années d'absence ? Voici un événement qui fait découvrir les travers et les espoirs d'hommes et de femmes face à un fait peu banal bousculant leur quotidien.
Cet ouvrage particulièrement riche en illustrations s'adresse au lecteur désireux de connaître l'essentiel de l'histoire du Béarn, si riche en événements.
L'histoire du Béarn s'apprécie comme un roman-fleuve. Des origines ancestrales à la constitution de la vicomté jusqu'aux époques contemporaines, cette admirable province connut les vicissitudes et les euphories liées à sa position géographique, à la marche de l'humanité, aux destins particuliers des hommes et des femmes qui y sont ontologiquement attachés. L'histoire du Béarn et de son peuple se découvre au fil des récits de l'ouvrage, captivante, instructive, séduisante, parfois surprenante, mais toujours attachante. Une aventure extraordinaire sortit des limbes de l'humanité pour se poursuivre au-delà de la simple condition humaine.
Regroupant près de 400 cartes postales anciennes, Le Tarn d'antan invite le lecteur à redécouvrir ce département il y a un peu plus d'un siècle.
L'ouvrage reprend toutes les thématiques qui ont forgé son identité. Si Albi témoigne d'un riche passé, le Tarn se dote aussi pendant la Belle Époque d'une économie particulièrement diversifiée : agricole avec les vignobles de Gaillac, industrielle avec les usines textiles et les tanneries de Castres, minière avec les puits de Carmaux. Le début du XXe siècle voit aussi la naissance des premiers clubs de rugby, l'arrivée du chemin de fer et les débuts du tourisme. Une dernière partie est consacrée aux loisirs et aux fêtes.
L'ensemble de l'iconographie provient des plus belles collections privées réunies par le Club cartophile de Midi-Pyrénées.
À Toulouse, le 21 septembre 2001, l'usine AZF explose, 10 jours après l'attentat du Word Trade Center de New York. C'est alors la plus grande catastrophe industrielle en France.
L'onde de choc a soufflé les habitations dans un rayon de 6 km et ce sont essentiellement « les quartiers » qui sont touchés, ceux que l'on écrit entre guillemets parce qu'on y trouve des immigrés, des pauvres, des illettrés et jusqu'à 45 % de chômage. Des gens démunis face aux documents revendiqués par des assureurs mesquins et les gestionnaires de la réhabilitation qui travaillent sur plan, dans la méconnaissance la plus parfaite du mode de vie de ces populations. En créant « l'Association des sinistrés du 21 septembre », Frédéric Arrou les a non seulement aidés, mais les a surtout restitués dans leur citoyenneté, dans leur dignité.
Ce livre, sur la ville rose, entre belles images, roman noir ou encore guide pour touristes de passage, emprunte à bien des genres. Il marie des éclairages, des registres et des subjectivités différentes et particulières, à la fois hétérogènes, proches et lointaines, respectueuses des diversités d'appréciation et de jugements. Il entremêle des styles et des regards, uniques et singuliers ; il mélange les langues comme dans un collage se superposent et se juxtaposent des images pour en faire une ; il réunit des jeunes pousses pleines d'avenir, une brochette de musiciens en fiction romanesque, et même un groupe d'éminents historiens aussi savants qu'attachants, des gens de plume aux parcours professionnels et intellectuels et aux appartenances sociales et générationnelles dissemblables. Un melting- pot de passions en mots et écritures et d'amoureux de notre cité gasconne de briques et d'accent où les sens se déclinent sans grammaire ni contraintes.
Une composition à quinze auteurs, écrivains, enseignants, hommes ou femmes de spectacles, un bouquet de bons et beaux mots, mots d'esprit et de coeur juxtaposés et mêlés, loin des généralités réductrices. Une démarche champêtre et florale pour mieux exhaler les parfums odorants et pour offrir une brassée multicolore.
Près de cent entrées imbriquées, des notices autour d'un mot ; cette approche impressionniste de sensibilités aussi intimes que complémentaires laisse aux lecteurs le choix de l'ordre de lecture. Le classement alphabétique ne contraint en rien un choix linéaire, il n'est rien d'autre qu'une façon d'aller à ses goûts et à ses inclinations. Aucune volonté d'exhaustivité, aucun désir de se montrer définitif, un objet juste identifiable, comme un manuel de bricoleurs sans autre prétention que de faire partager des sensations.
Pour reprendre les mots d'André Breton, dans le manifeste du surréalisme : « tout est bon pour obtenir de certaines associations la soudaineté désirable ».
Chacun y trouvera, peut-être y découvrira, les charmes de l'aquarelle, des clichés magnifiés, des inconnues extraordinaires, des liserés brouillés, des envolées poétiques, des paroles en retrait, des phrases en pointillé, des ellipses à prolonger, ou encore des rigueurs factuelles. Il peut y avoir aussi des regrets ou des oublis comme en sont capables des amoureux transis.
L'amour est souvent à n'en pas douter exclusif, et les sentiments toujours d'une aveuglante lumière.
Le Pic du Midi de Bigorre, que l'on croyait être la plus haute cime des Pyrénées, devient dès la Renaissance un terrain de prédilection pour des savants et parfois au péril de leur vie ! Cartographes, botanistes, physiciens, météorologues et astronomes y ont écrit des pages importantes des sciences : étude du rayonnement cosmique et de particules venus du fin fond du cosmos, cartographie de la surface lunaire, observation des comètes, des planètes et des corps qui composent l'univers, découverte d'un nouveau satellite de Saturne... Sentinelle en avant de la chaîne, dominant majestueusement la plaine du haut de ses 2877 m., il est un site majeur du pyrénéisme. Gravi depuis plus de 5 siècles, par des artistes, des lettrés et des érudits, les témoignages ne manquent pas pour découvrir l'histoire de ce grand site pyrénéen désormais accessible à tous.
Les Pyrénées recèlent dans leur sous-sol un capital hydrominéral exceptionnel: on a en effet dénombré plus de 500 sources thermales (dont 148 furent exploitées) sur le seul versant français. Si leurs propriétés thérapeutiques étaient déjà connues et exploitées par les Romains à Luchon, Bagnères-de-Bigorre ou Cauterets, ce n'est qu'à partir de la fin du 18e siècle, encouragé par une littérature médicale abondante et des résultats probants, que le «recours aux eaux» devient une prescription régulière de la médecine. S'ouvre alors l'âge d'or des stations thermales des Pyrénées qui culminera du Second Empire jusqu'à la 1ière Guerre Mondiale. Les villes d'eaux se multiplient, se transforment et s'embellissent; l'arrivée du train et le percement de routes qui desservent petit à petit toutes les stations, la présence de têtes couronnées, d'aristocrates, hommes d'État et nouveaux bourgeois aisés en font le «rendez-vous de l'Europe élégante». Au pied de ces paysages grandioses désormais attirants et sublimés, artistes et écrivains célèbres contribuent par leurs oeuvres et récits empreints d'élans romantiques, à exalter le «voyage aux Pyrénées». Ce n'est plus seulement pour la cure qu'on vient aux Pyrénées, mais pour la villégiature et les loisirs : jeux, concerts, bals, champs de course... découverte de la montagne. Magnifié par une riche iconographie (Cartes postales anciennes, affiches célèbres...) cet ouvrage vous permettra de mieux connaître les qualités thérapeutiques ainsi que la grande (et la petite) histoire de ces stations thermales, actuelles ou disparues, qui sont la fierté de nos Pyrénées.
Un témoignage soucieux de rapporter un vécu à travers la réalité des événements. Comment naît un mouvement d'inorganisés, regroupés par affinités et ponctuellement ? Quelles sources, quels courants sont à l'origine de ce mouvement ? Qui a aujourd'hui entendu parler des groupes libertaires autonomes, transparents et affinitaires ? Quel trajet parcouru jusqu'à la mouvance toulousaine plus anti-autoritaire que libertaire ? Comment cette mouvance secoua, amusa, choqua, la vie toulousaine dans les années 1970-1980 ?
Attention : il sÂ'agit de lÂ'Occitanie « véritable » et non pas de la nouvelle région appelée à tort « Occitanie » et qui nÂ'en est quÂ'une petite partie. De plus cette région comprend la Catalogne-Nord (Pyrénées orientales) qui est catalane et pas occitane. Si on prend les grandes provinces, lÂ'Occitanie authentique comprend : le Limousin, lÂ'Auvergne, lÂ'Aquitaine, la Gascogne (+ le Béarn), le Languedoc, la Provence (+ le comté de Nice) et le Bas-Dauphiné, soit 32 départements et 14 millions dÂ'habitants. LÂ'Occitanie se définit sur des critères linguistiques : lÂ'ensemble des pays de langue dÂ'oc. Il y a donc plusieurs Histoires mises ensemble, chacune des sept provinces ayant une histoire propre jusquÂ'à leur annexions par la France.On peut considérer que la croisade contre les Cathares est à la foi lÂ'acte fondateur de lÂ'Occitanie et sa fin, puisque après la conquête du Languedoc, étape par étape, ce sont les pays occitans qui seront annexés par la France.Et pourtant, les révoltes récurrentes contre Paris, montrent que la conscience occitane est toujours vivace.
Un cheminement sur le littoral et à l'intérieur du Pays basque.
Confrontation des images anciennes et d'aujourd'hui : paysages, viles et villages, Rugby, pelote basque, fêtes, corridas et marchés pontuent ce livre souvenir...
Illustré par plus de 300 photos, cet album raconte le Pays Basque de la fin du XIXe siècle à nos jours, en passant par les photos des années 50 à 90 issues des archives du journal Sud Ouest.
Plurielle, l'identité basque surgit de ces documents.
Se superposent cartes jaunies, clichés noir et blanc, sépia ou couleur. Dans chaque chapitre on pourra comparer photos anciennes et images d'aujourd'hui, complétées par des documents inédits.
Le témoignage de la mémoire authentique locale en s'appuyant sur les archives, le cadastre napoléonien et les états de section. Ici pas de bories, de huttes, d'enceintes fortifiées, de tumulus celtiques, de temples, mais des pierres retournées sans cesse par les bras de nos proches ancêtres. Grâce à cet ouvrage, les constructions de pierre sèche, les cabanes, les guérites, les tas de pierres, les murs qui bordent l'ancien parcellaire ou les chemins creux, retrouvent leur place au sein de la petite paysannerie périgourdine du XIXe siècle. Au travers de l'architecture de pierre sèche, c'est un hommage à ces générations de petits cultivateurs, qui se sont succédé au cours du XIXe siècle. Du début des années 1830 jusqu'à la deuxième moitié du XIXe siècle, des familles entières ont travaillé ces terres au prix d'un labeur acharné.