Filtrer
Support
Éditeurs
- Tallandier (3)
- Fayard (2)
- Flammarion (2)
- Que Sais-Je ? (2)
- Tempus/Perrin (2)
- 10/18 (1)
- Albin Michel (1)
- Allia (1)
- Archipoche (1)
- Armand Colin (1)
- Ateliers Henry Dougier (1)
- Auteurs Du Monde (1)
- Baker Street (1)
- Bord De L'Eau (1)
- Bouquins (1)
- Breal (1)
- Demi-Lune (1)
- Do Bentzinger (1)
- Editions 1 (1)
- Erick Bonnier (1)
- Ethos (1)
- Gallimard (1)
- Glyphe (1)
- Investig'Actions (1)
- Karthala (1)
- L'Imprevu (1)
- Nevicata (1)
- Paris (1)
- Perrin (1)
- Sabil (1)
- Scribest (1)
- Seuil (1)
- Societe Du Figaro (1)
- Table Ronde (1)
- Va Press (1)
- Zulma (1)
-
La synthèse de référence sur l'histoire d'Israël, depuis les premières migrations en Terre sainte jusqu'à nos jours.
Le 14 mai 1948, l'État d'Israël est proclamé. S'intéressant aux origines de cette naissance, Michel Abitbol décrypte l'arrière-plan historique de la déclaration Balfour de 1917 et la résolution de l'ONU du 29 novembre 1947 (préconisant le partage de la Palestine entre un État juif et un État arabe). L'auteur évoque ensuite les sources du conflit entre les deux peuples, et suit pas à pas l'émergence d'une " nation " israélienne et d'une culture hébraïque moderne nées du brassage des vagues successives d'immigrants.
Le " retour des exilés " - certes marqué par des réussites exceptionnelles - aboutit à des clivages économiques, sociaux, religieux et culturels mettant à mal la cohésion de la jeune société israélienne dans un contexte de guerres meurtrières (la guerre des Six Jours en 1967, ou encore celle du Kippour en 1973). Aujourd'hui encore, la montée des extrémismes rend plus incertain que jamais l'établissement d'une paix durable dans la région.
S'appuyant sur des sources variées et solides, Michel Abitbol apporte les éléments indispensables permettant d'appréhender dans toute sa complexité l'histoire sans pareille de l'État juif. -
Sur les chemins de Jérusalem : Juifs, chrétiens et musulmans en pèlerinage vers la ville Sainte
Philippe Martin
- Tallandier
- 17 Octobre 2024
- 9791021061637
Que l'on soit croyant ou non, le pèlerinage est un phénomène mondial. À côté de Saint-Jacques-de-Compostelle, Tro Breizh ou Assise, un sanctuaire demeure essentiel : Jérusalem. Depuis plus de 2 500 ans, juifs, chrétiens et musulmans y accourent.
Pour les fidèles des trois grandes religions, se rendre à Jérusalem est un acte de foi nécessaire : une occasion de prier près du rocher d'Abraham, de retrouver le Temple de Salomon, de visiter les lieux de la Passion du Christ, de contempler l'endroit où Mahomet s'est élevé vers le Ciel...
En une vingtaine de portraits d'une écriture vivante, Philippe Martin nous emmène à la rencontre de celles et ceux - religieux, écrivains (Chateaubriand, Pierre Loti ou Arthur Koestler) ou simples pèlerins - qui, de l'Antiquité à nos jours, ont fait cette expérience. Il nous raconte ce qu'ils vivent : leurs sentiments, leurs prières et le rapport qu'ils entretiennent avec les autres communautés. Depuis des millénaires, Jérusalem, la ville trois fois sainte, ne cesse de fasciner ceux partis à sa découverte pour transformer leur vie. -
Un pogrom au XXI siècle : Israël, 7 octobre 2023 :
Jérémy André
- Flammarion
- Documents
- 10 Janvier 2024
- 9782080449160
Sud d'Israël, 7 octobre 2023 - 6 h 30. Ils s'appellent Avidor, Keren, Millet, Hadas, Karina, Roni, Avichai, Hagar... Ils se réveillent au bruit des roquettes qui s'abattent sur leur pays. Au même moment, des milliers de tueurs franchissent la barrière de sécurité et fondent sur les kibboutzim, les villes et le festival Supernova. Ils sont venus assassiner des Juifs. Plus de 1200 ne s'en sortiront pas, plus de 200 seront emmenés à Gaza. Tous ont lutté pour survivre, au milieu des massacres, des enlèvements et des viols. Voici leur histoire. Des semaines d'enquête par une équipe d'envoyés spéciaux, de très nombreux témoignages recueillis sur place. Le récit, heure par heure, d'un crime historique. Pour ne pas oublier.
-
Longtemps, ce que l'on a su de l'histoire de Jérusalem, on l'a tiré des auteurs antiques, des témoignages des premiers pèlerins chrétiens et, bien sûr, de la Bible. Mais à partir de 1863, date à laquelle des fouilles sont entreprises sur le site même de la ville sainte, l'archéologie a profondément renouvelé notre compréhension.
Michaël Jasmin relève le défi de retracer quatre millénaires d'une histoire aussi chahutée que fascinante. Intégrant les dernières découvertes archéologiques qu'il fait dialoguer avec les sources les plus diverses, il met au jour les dynamiques urbaines et religieuses propres à la cité des trois monothéismes. -
Israël ; les blessures d'un destin
Aude Marcovitch
- Nevicata
- L'ame Des Peuples
- 1 Avril 2014
- 9782875230546
Ils sont Israéliens et ils le crient. Avec leurs lots de joies, de peines, de colères et de blessures. Dans cet éternel champ de bataille qu'est leur petite terre tant convoitée depuis des millénaires, les citoyens de l'État hébreu racontent avec leurs mots le destin du pays qu'ils continuent de construire et celui des communautés dont ils sont issus. Leurs paroles, rythmées par les prières des croyants, tracent le sillon d'une réalité bigarrée, entre modernisme débridé et hyper-conservatisme.
Ce petit livre n'est pas un guide. C'est un décodeur.
Il revisite, à travers une dizaine de portraits puis à l'écoute de grandes voix israéliennes, l'image d'un pays façonné au gré des confrontations religieuses et d'une histoire souvent tragique. Un voyage au coeur des passions israéliennes pour mieux en découvrir l'infinie complexité. Au fil de destins entremêlés.
-
Israël, un portrait historique
Elie Barnavi
- Flammarion
- Champs Histoire
- 8 Septembre 2015
- 9782081347526
«Plutôt que de faire une histoire de facture classique de l'État d'Israël, j'ai voulu en brosser à larges traits, à travers les problèmes qu'il a eu à affronter depuis sa venue au monde, le profil historique. Il est assurément difficile de condenser en si peu de pages une histoire aussi pleine que celle de l'État juif. Il est encore plus difficile, sinon parfaitement absurde, de prétendre à la froide objectivité sur un sujet aussi brûlant, aussi passionnément disputé que celui-là. Mais si l'on fait grâce à l'historien de l'impartialité de l'entomologiste, on est en droit d'attendre de lui une rigoureuse honnêteté intellectuelle, sans laquelle il sera peut-être un excellent pamphlétaire, mais sûrement un exécrable historien, je me suis par conséquent efforcé de respecter scrupuleusement le précepte que Cicéron propose à l'historien : ne rien oser dire qu'il sache faux, oser dire tout ce qu'il croit vrai.»
-
La guerre du Kippour n'aura pas lieu : comment Israël s'est fait surprendre
Marius Schattner, Frédérique Schillo
- Archipoche
- Archidoc
- 28 Septembre 2023
- 9791039203715
À l'occasion du 50e anniversaire de la guerre du Kippour, deux spécialistes de l'histoire et de la politique israéliennes dévoilent leur enquête mêlant géopolitique, stratégie et espionnage, et révèlent de nombreux documents classifiés.
Cinquante ans après, les secrets révélés de la guerre du Kippour En octobre 1973, les dirigeants de l'État hébreu étaient persuadés que Syriens et Égyptiens n'oseraient pas défier Tsahal après la cuisante défaite de la guerre des Six Jours, six ans plus tôt.
Depuis 2010, les archives israéliennes se sont ouvertes. Des documents déclassifiés permettent de reconsidérer l'histoire d'un conflit qui mit à mal le mythe de l'invincibilité israélienne.
Et les révélations ne manquent pas. Qui savait que l'espion numéro 1 d'Israël n'était autre que le gendre du président Nasser, devenu le proche conseiller de son successeur, Anouar el-Sadate ? Il aura fallu attendre des décennies pour que soit révélée l'identité de cet homme, Ashraf Marwan.
Ce livre apporte des éléments de réponse à des questions toujours sensibles : comment expliquer qu'Israël se soit laissé surprendre ? La guerre était-elle inévitable ? L'option nucléaire a-t-elle été sérieusement envisagée ? Pourquoi les Israéliens ont-ils fait preuve d'un tel aveuglement, malgré la masse de renseignements dont ils disposaient ?
Cette enquête, qui mêle géopolitique, psychologie et espionnage, jette un nouvel éclairage sur un conflit glorifié par les Arabes et toujours vécu comme un traumatisme en Israël. -
Jérusalem ; histoire, promenades, anthologie & dictionnaire
Tilla Rudel, Olivier Poivre d'arvor
- Bouquins
- 8 Novembre 2018
- 9782221115978
Citée pour la première fois dans la Bible mais aujourd'hui plus que jamais au coeur de l'actualité internationale, Jérusalem n'a cessé, au fil des millénaires, d'être aux avant-postes de conflits religieux qui prennent racines au temps du récit biblique mais qui sont aujourd'hui non résolus et sources de tensions quotidiennes. L'histoire de Jérusalem se confond d'une certaine manière avec celle de l'humanité tout entière, car chaque citoyen du monde peut se prévaloir d'un lien religieux, culturel, intellectuel ou sentimental avec la « cité de la paix » comme son nom hébraïque l'indique.
Comme ceux déjà parus dans la série sur les grandes villes du monde, ce volume se déroule en quatre parties - Histoire, Promenades, Anthologie et Dictionnaire - préfacé par l'écrivain et diplomate Olivier Poivre d'Arvor, il est le fruit d'un travail collectif qui a réuni, autour de Tilla Rudel, une équipe d'historiens, d'écrivains, de journalistes ou d'essayistes d'origines et de confessions diverses ayant tous en commun cette passion pour Jérusalem où ils ont vécu à un moment ou à un autre de leur vie, où ils ont écrit, étudié ou simplement déambulé à travers ses quartiers, ses ruelles secrètes, les collines qui l'entourent ou derrière les lourdes portes de ses églises, mosquées, couvents ou simples bâtisses, et ruines archéologiques dont elle regorge comme nulle part ailleurs...
L'histoire de la ville a été confiée à une équipe de quatre historiens chercheurs du CRFJ (Centre de Recherche Français à Jérusalem). La spécificité de cette ville appelant à un partage équilibré du traitement des trois religions pour lesquelles elle représente « la ville sainte », cette partie a également abordé aspects politiques, archéologiques et culturels de Jérusalem à travers les différentes périodes de son histoire.
Les promenades littéraires permettent d'aborder la ville sous toutes ses facettes, selon les affinités de chacun de leurs auteurs. Samuel Blumenfeld, critique de cinéma, a choisi d'évoquer Jérusalem à travers les films qui se passent à Jérusalem. Dominique Bourel, sociologue et historien raconte la Jérusalem allemande et ses exilés qui ont façonné la vie intellectuelle et universitaire à Jérusalem au XXe siècle. Sylvie-Anne Goldberg, historienne et chercheuse à l'EHESS et au CRFJ, s'intéresse à la route des pèlerinages vers Jérusalem, du Temple juif à la croisade chrétienne. Théo Klein, avocat et ancien président du CRIF, se promène dans la vieille ville avec son ami palestinien Ziad Kawass tout en rêvant avec lui d'une Jérusalem utopique où Israéliens et Palestiniens vivraient en paix dans une ville ouverte. Le père Jean-Michel de Tarragon, directeur de l'école biblique de Jérusalem, se promène à travers les Lieux saints : sur les traces d'Hérode pour retrouver Jésus...
Conçue selon un parti pris chronologique et historique, l'anthologie traverse les grandes époques de Jérusalem : de la Bible à la littérature israélienne et palestinienne contemporaine avec un choix très subjectif et évidemment non exhaustif car Jérusalem est un sujet inépuisable... Cette anthologie commence par le psaume 137 (136 selon la vulgate catholique) de l'Ancien Testament. Ce poème iconique rappelle que Jérusalem, depuis les temps bibliques était et reste dans l'imaginaire collectif de l'Orient comme de l'Occident, une cité emblématique, revendiquée par les trois monothéismes, comme une promesse d'un bonheur éternel. À partir de ce psaume, Tilla Rudel a construit une promenade dans le temps, littéraire, poétique, historique, politique parfois, à travers des récits et témoignages d'hommes et de femmes dont le parcours les conduisit un jour à Jérusalem. De la Bible à Amos Oz, Edward Saïd, Sayed Kashua ou David Grossman, du pèlerin de Bordeaux à La Jérusalem délivrée de Le Tasse ou du poème d'Herman Melville à ceux de Yehuda Amihai ou Mahmoud Darwich, Jérusalem est l'éternel sujet tour à tour vénéré, craint ou adoré, comme une chimère qu'il faut séduire par les mots pour ne pas risquer de s'y brûler.
À travers plus de 300 entrées, ce dictionnaire permet de découvrir Jérusalem de manière tour à tour insolite, historique, géographique ou politique. Du quartier d'Abu Tor aux quartiers arméniens, assyriens ou à l'Académie Rupin, des écrivains Agnon, Oz ou Yehoshua, de la cinémathèque au Dôme du Rocher ou à l'église Russe, ce dictionnaire nous invite à découvrir une ville autrement qu'à travers sa seule chronologie historique ou littéraire.
-
Histoire des guerres d'Israël ; de 1948 à nos jours
David Elkaim
- Tallandier
- Texto
- 22 Août 2019
- 9791021039612
Les victoires d'Israël ont contraint ses voisins à accepter son existence. Malgré la supériorité de Tsahal, l'omniprésence des menaces a marqué la stratégie militaire et les relations diplomatiques mais aussi la société et les institutions israéliennes.
En 1948, c'est une guerre qui donne vie au rêve sioniste de reconstitution d'un foyer national juif. Après l'opération de Suez (1956), Israël écrase en 1967 les armées arabes coalisées et prend le contrôle du Sinaï, de Gaza, de la Cisjordanie et du Golan.
La revanche d'Anouar el-Sadate en 1973 lance le processus de normalisation mais, en 1982, Israël choisit de faire la guerre au Liban pour étouffer le nationalisme palestinien. En 2006, Israël y affronte le Hezbollah, qu'il a renforcé en occupant le sud du pays pendant dix-huit ans.
Israël fait aujourd'hui face à une autre menace, l'occupation de la Cisjordanie, incompatible avec la solution à deux États.
-
-
Le mur et la porte : Israël, Palestine, 50 ans de bataille judiciaire pour les droits de l'homme
Michael Sfard
- Zulma
- 6 Février 2020
- 9782843049330
Alternant récits individuels, portraits de juges et d'avocats, histoire régionale et réflexion juridique, Michael Sfard revient sur cinquante ans de lutte contre l'occupation dans les Territoires occupés. Véritable immersion dans le système judiciaire, Le mur et la porte s'organise autour de huit thématiques fondamentales - déportations, colonies, torture, mur de séparation, avant-postes non autorisés, détention administrative, démolitions punitives, assassinats ciblés - pour chroniquer le combat mené par les avocats et les organisations humanitaires devant la Cour suprême d'Israël.
De grands procès en rebondissements judiciaires, Sfard souligne aussi les limites et les paradoxes de son combat - et l'on apprend pourquoi l'ouverture d'une porte dans le mur de séparation entre Israël et la Cisjordanie lui pose un délicat cas de conscience... Le mur et la porte nous implique magnifiquement dans le quotidien des défenseurs des droits des Palestiniens dans les Territoires occupés.
-
Des morts en guerre : rétention des corps et figures en Palestine
Stéphanie Latte abdallah
- Karthala
- 9 Juin 2022
- 9782811124014
"Depuis les années 1960, des défunts palestiniens disparaissent, sont sommairement enterrés dans les « cimetières des nombres » ou gardés à la morgue. Ces morts sont des fedayin, des martyrs ayant conduit des attentats, ou des hommes tués par erreur. Leur détention post-mortem et leur retour en terre relèvent d'une économie de l'inimitié, guerrière, et d'une extension sans fin d'une toile carcérale sur les Territoires palestiniens. Leur mobilité, les lieux d'ensevelissement, les traces qu'ils laissent dans l'espace public sont autant de marqueurs frontaliers.
Cet ouvrage aborde les mobilisations politiques, celles de la société civile et des familles pour retrouver ces dépouilles. À partir d'une enquête ethnographique, de documents d'archives et d'écrits de proches de ces défunts, il analyse les transformations de la figure sociale et politique du martyr, mais aussi les relations personnelles, genrées et émotionnelles entretenues avec les morts. Il interroge la nécro-violence, la catégorie de la victime et la légitimité des affects dans une histoire conflictuelle inachevée."
-
Le sionisme fut un humanisme
Uri Eisenzweig
- Seuil
- La Librairie Du Xxie Siecle
- 21 Mars 2019
- 9782021296600
Le sionisme fondateur fut un humanisme, pas un nationalisme. Le mot « humanisme » fera sourire certains. D'autres, par contre, grinceront des dents : humaniste, vraiment, l'idéologie à l'origine du malheur des Palestiniens ? En fait, oui, et c'est l'objet de cet essai de le montrer. De souligner combien la référence à des valeurs universelles et la revendication correspondante d'une dignité pour tous furent au coeur de la logique fondatrice formulée par les premiers penseurs du sionisme.
Une évolution était-elle inévitable ? Je suis enclin à le croire. L'humanisme du discours des fondateurs consistait en ce que ce dernier s'articulait autour de la question de l'altérité : le Juif comme l'Autre de la Diaspora, le territoire recherché comme rien de plus qu'un espace-refuge pour cet Autre. Or comment préserver le privilège humaniste de l'altérité dans un refuge désormais conçu comme juif et où, en quelque sorte par définition, le Juif n'est plus l'Autre ?
Le sionisme des origines fut un moment de grande beauté dans l'histoire de la pensée rationnelle et universaliste moderne, dans l'histoire de l'humanisme. Le reconnaître, c'est également reconnaître que ce moment est passé.
-
Aucun rêve n'est impossible ; courage, imagination et la construction de l'Israël moderne
Shimon Perès
- Baker Street
- 2 Novembre 2017
- 9782917559727
Le dernier livre - et testament - de Shimon Peres, ancien président et ancien premier ministre d'Israël, et un fondateur de la nation, représente beaucoup de livres en un seul : mémoires personnels, histoire de l'État d'Israël, plaidoyer pour la paix, analyse des succès et échecs (militaires, économiques, technologiques, scientifiques) d'Israël et de leurs causes.
Son histoire personnelle est intimement mêlée à celle du pays qu'il a aidé à bâtir.
Dans un style simple et vivant, ponctué d'anecdotes et d'exemples, le livre est animé par son humour et sens de la formule lapidaire. Revenant sur les grands épisodes, drames, conflits, tragédies, victoires, négociations, qui ont marqué la progression d'Israël, c'est l'histoire d'un homme d'exception et de la mission qui a défini toute sa vie.
-
Israël : histoire d'une gauche (1905-1995), une histoire politique et sociale d'Israël
Steve Jourdin
- Bord De L'Eau
- Documents Bord De L'eau
- 8 Octobre 2021
- 9782356878021
Comment expliquer que l'expérience sioniste en Palestine ne se soit pas achevée dans le chaos ? Qu'est-ce qui a fait que, malgré les guerres, une immigration de masse d'une ampleur inédite et une grave crise économique, la jeune démocratie israélienne ne se soit pas désintégrée sous le poids des forces contraires ? La réponse à ces questions se trouve dans la nature même du travaillisme israélien. Sans le socialisme des premiers temps, Israël n'aurait sans doute pas subsisté. En s'entêtant sur la voie d'un socialisme à l'agonie, Israël ne se serait pas, au milieu des années 1980, engagé sur le chemin de la paix avec les pays arabes. Telle est l'hypothèse audacieuse défendue dans cet ouvrage, inédit par l'ampleur des sources mobilisées. Si la gauche israélienne est morte aujourd'hui, elle ne peut s'en prendre qu'à elle-même : ce sont ses dirigeants qui l'ont assassinée. En s'appuyant sur des textes jusque-là inexploités, l'auteur propose la toute première étude exhaustive, toutes langues confondues, de l'histoire de la gauche israélienne, depuis sa fondation en 1905 jusqu'à nos jours.
-
2018 marque les 70 ans du vieil-jeune Etat d'Israël. Bien sûr, on a l'impression de connaître son histoire parce qu'on l'a lue ou appris sur les bancs d'école. L'auteur nous propose ici les coulisses de l'histoire par le récit de ceux qu'ils l'ont vécue et par ceux qui y ont participé. 70 années riches en événements que ce livre se propose de vous conter, non pas à la manière d'un livre d'Histoire, mais d'un livre d'histoireS.
Les péripéties de la création de l'Etat d'Israël ouvrira le cycle, un accouchement dans la douleur marqué par la première des guerres israélo-arabe racontée par Amos Horev, l'un des derniers dinosaures de ces temps d'enfantement. En 1967, Michael Bar-Zohar participera à la guerre des six jours, où il conjuguera activités politiques et obligations de soldat. Puis Avi Yaffe nous fait vivre le fiasco de la guerre de kippour en 73, un témoignage sur le vif de l'attaque-surprise de l'armée égyptienne... et ainsi de suite jusqu'au professeur Yitzhak Ben-Israël qui bouclera en quelque sorte le cycle des métamorphoses, avec cette question : comment se fait-il qu'un petit pays, démuni de tout au départ, qui a grandi dans un environnement qui ne fut pas de tout repos, est-il devenu un État start-up ?
12 dates, 12 métamorphoses, 12 comme ces douze tribus qui finirent par former un tout : Israël. 12 récits, 12 voix narrant autant d'évènements qui ont impacté la société israélienne, pour en faire ce qu'elle est et esquissé, peut-être, ce qu'elle sera demain...
-
La première fois que Serge Moati est allé en Israël, en 1958, c'était au kibboutz Regavim. Là-bas, le jeune garçon qu'il était a découvert l'« homme nouveau » des premiers sionistes, avec ses idéaux d'égalité et de fraternité. Avec les jeunes filles et garçons du camp, ils ont appris la lecture, le partage et l'amour.
Un « âge d'or » qui l'a longtemps porté.
Que reste-t-il, à l'heure où le pays fête ses soixante-dix ans, de cet Israël des origines ? De celui de Herzl et de Ben Gourion qui rêvaient d'un pays où les Juifs du monde pourraient trouver refuge, dans la paix et l'harmonie avec leurs voisins ?
Où ensemble, ils pourraient vivre sur une terre qui appartient à tous ceux qui la travaillent ? Plus grand-chose, nous dit ici Serge Moati. De l'« homme nouveau » d'Israël, il ne reste presque rien.
Depuis l'indépendance, jusqu'à la dernière intervention de Tsahal à Gaza de novembre 2018, en passant par les deux intifadas, la guerre du Kippour, la mort de Rabin, etc., Serge Moati revient sur les événements qui ont façonné le pays.
Dans cette histoire d'Israël destinée à tous, il donne à chacun le moyen d'enfin comprendre le conflit qui déchire la région depuis soixante-dix ans. Une perspective unique sur l'actualité autant qu'un hymne à la paix.
Serge Moati est réalisateur, journaliste et écrivain. Il est l'auteur de nombreux livres dont Juifs de France, pourquoi partir ? (Stock, 2017), Du côté des vivants (Fayard, 2006), Villa Jasmin (Fayard, 2003), La haine antisémite (avec Jean-Claude Raspiengeas, Flammarion, 1992).
-
Presque 40 ans après la naissance de l'État d'Israël, durant l'été 1987, Chouraqui et Askénazi, ces deux sionistes convaincus se retrouvent à Jérusalem pour faire le point sur le destin extraordinaire de leur peuple. Leurs dialogues évoquent la tradition juive, le christianisme et l'islam, le messianisme, les relations entre religion et politique, le devenir de la société israélienne, celui de la diaspora, la Shoah...
On a là le dialogue de deux visions du sionisme, l'une spirituelle et universaliste (Chouraqui), l'autre très religieuse et nationaliste (Askénazi). Mais avec le recul, leurs paroles sonnent étrangement : celles de l'un se sont révélées utopiques, celles de l'autre préfiguraient l'extrémisme des ultra-religieux d'aujourd'hui en Israël. Dans un cas comme dans l'autre, on peut parler d'échec, comme le montre l'essai critique de Denis Charbit
-
Parfois on fait des choses sans comprendre ce qui nous pousse à les faire. Enfance de l'art... On avance, on cherche, on se perd. J'avais laissé derrière moi mes études et Paris. Je ne connaissais rien à rien, ni l'hébreu ni ce pays. Je n'étais qu'un petit jeune, un citadin, qui aimait les livres, l'art et qui s'est retrouvé à cueillir des oranges et à bosser dans des hôtels pour survivre. J'avais 21 ans. Il y eut des rencontres, la lumière. À chaque occasion, au kibboutz où j'ai vécu puis à Tel-Aviv, je faisais des images. Partout où je traînais, je photographiais, dans les bus, les gares routières, les villes, sur les routes : des visages, la campagne, les plages, des filles. Je marchais dans la poussière de l'été, j'apprenais que la terre pouvait tourner autrement.
Je me souviens de la rue Ruppin à Tel-Aviv. Je m'en souviens grâce aux images.
Elles ont dormi plus de trente ans dans l'appartement parisien de mes parents.
Elles attendaient que je les retrouve. Les planchescontacts sont comme ces petits morceaux de papier japonais dans la tasse de Proust. Elles ne demandent qu'à éclore. Réminiscences, souvenirs mais documents avant tout. Nous sommes entre 1981 et 1985. Après, il n'y aura plus que la couleur pour moi. De Jaffa à Jérusalem, d'Athènes à Marseille, de Palerme à Salonique, autres longues errances... Le noir et blanc d'alors ressemblait trop selon moi à ce qu'il fallait oublier, la nostalgie pseudo-humaniste des années 1950-60, la suprématie d'une certaine vision photographique. Ces images réalisées bras tendu - je ne regardais pas toujours dans le viseur - sont ma conquête personnelle d'une géographie, d'un peuple composite, de tout ce qu'il m'a fallu découvrir.
Photographier pour croire au concret, au réel, à l'ici et au maintenant. Ces images racontent un moment de ma vie, rien d'autre.
Didier Ben Loulou
-
" Voici un document extraordinaire. " Elie Barnavi, préfacier.
Dror Moreh interroge ici six anciens chefs du Shin Bet, le service de sécurité intérieure israélien : véritable État dans l'État, cette institution majeure tient du mythe, aussi ces témoignages constituent-ils un exploit, non pas tant parce que ces hommes parlent, mais par l'ampleur de leurs confessions. Ils décrivent notamment les méthodes et moyens employés dans la lutte contre le terrorisme, ne taisent ni leurs doutes ni leurs erreurs, évoquent longuement la gestion du dossier palestinien depuis la guerre des Six Jours et dressent un constat, global et désabusé, de la politique menée.
" Un exploit journalistique. " L'Express " Manifeste politique, document subversif, message d'espoir [...], ce livre risque de susciter de vifs débats. " Actualité juive -
Le conlfit israelo-palestinien en 100 questions
Jean-claude Lescure
- Tallandier
- 100 Questions
- 15 Mars 2018
- 9791021028357
Pourquoi Jérusalem est-elle trois fois sainte ? Mur occidental, mur des lamentations, mur du Burâq, pourquoi trois expressions pour une même réalité ? Que contient la déclaration Balfour de 1917 ? Comment la guerre des Six Jours a-t-elle fracturé la société israélienne ? Qu'est-ce que le « camp de la paix » ? Comment le Hamas s'est-il imposé à Gaza ? Pourquoi les États-Unis et Israël entretiennent-ils une « relation spéciale » ?
14 mai 1948. Du plan de partage adopté par l'ONU naît l'État d'Israël, un État juif voulu par les mouvements sionistes. Son pendant, l'État arabe de Palestine, ne voit pas le jour. Promesses contradictoires faites aux Juifs et aux Arabes par les États mandataires, déplacements des populations arabes, droit des réfugiés, droit au retour, guerres israélo-arabes, terrorisme international, Intifadas, colonies ou implantations israéliennes en Cisjordanie et à Gaza : les cycles de violences se multiplient. Les institutions internationales échouent à trouver des solutions tandis que tous les pays interfèrent, des États-Unis à l'Iran en passant par la Jordanie ou l'Égypte. L'espoir de normalisation impulsé par les accords d'Oslo en 1990 est loin, et l'investiture de Donald Trump ouvre une nouvelle ère des relations israélo-palestiniennes.En 100 questions/réponses essentielles et à l'aide de cartes détaillées, Jean-Claude Lescure décrypte l'histoire de ce conflit de 70 ans, qui continue d'enflammer une région sous haute tension.
-
La posture d'Abraham ; un regard surprenant sur Israël et la Palestine
Ismael Ibn el khalil
- Auteurs Du Monde
- 20 Février 2014
- 9791091301138
« 15 juin, vol Casablance/Paris/Tel-Aviv. Quelque part au-dessus de la Grèce.
Je suis un jeune Marocain qui a tout juste 30 ans. J'ai toujours été un garçon raisonnable, et là, du jour au lendemain, je fonce, sans crier gare, en Israël, à l'insu de mes proches... On dirait que la déraison, qui m'a tant fait défaut jusque-là, me rattrape.
Chemin faisant, une partie de moi hurlait à qui voulait l'entendre : «C'est un traître, voilà le traître !
Il va trahir les siens, en allant rendrevisite à ceux qui tuent nos frères !!!» Je voulais étouffer cette voix,cette voix communautaire, la voix de la fermeture, la voix de ce dogmatisme ambiant, pour laisser le champ libre à l'ouverture d'esprit, à la curiosité, à la possibilité de mieux connaître l'autre, aussi peu aimable qu'on ait pu nous le faire imaginer.
Pourquoi Israël et la Palestine ? Parce que l'on ne peut pas prétendre oeuvrer pour la paix, pour la réconciliation, jouer pleinement le rôle d'intellectuel engagé, si l'on ne se rend pas sur le théâtre des opérations, que l'on ne mouille pas sa chemise, que l'on n'use pas ses guenilles, que l'on ne mette pas sa vie en péril, pour aller prendre la température, à mains nues, sur un volcan étouffé, pour pouvoir recueillir des paroles toutes chaudes, pour les analyser à froid, pour enfin les restituer avec le coeur, avec l'intention d'essayer de faire entendre ceux qui ne peuvent s'entendre... J'irai en Terre Sainte, le coeur léger, en Don Quichotte des temps modernes, avec mes bonnes intentions dressées en étendard et, pour seules armes, ma détermination, ma foi et mon Amour pour l'Universel et les quelques autres qualités que le sort aura bien voulu glisser à mon insu, dans ma besace de marchand de paix... »
-
De leurs socs, ils ont forgé des glaives ; histoire critique d'Israël
Arno Mayer
- Fayard
- 25 Mars 2009
- 9782213637334
Comment le rêve d'un peuple, la création d'un état juif, est devenu le cauchemar d'un autre? arno j. mayer tente ici de dénouer les fils de cet imbroglio judéo-palestinien, en retraçant, avec brio et clarté, la chronologie du mouvement sioniste, de ses origines à nos jours. son apparition à «l'âge d'or» de l'impérialisme colonial européen, la déclaration balfour de 1917 et l'établissement d'un mandat binational, sans égard pour les palestiniens qui cultivaient cette terre, la partition et l'indépendance de 1948, la place d'israël dans le monde pendant la guerre froide, l'importance stratégique et économique grandissante du proche-orient, la construction du mur de séparation: tous ces événements sont rappelés, replacés dans leur contexte mondial et critiqués.
L'auteur revient ainsi sur l'idéal messianique de ces éminents sionistes que furent theodor herzl, vladimir jabotinsky et chaïm weizmann, ainsi que des critiques intérieurs comme ahad haam, martin buber et judah magnes qui, dès cette époque, mirent en garde contre les risques explosifs de la «question arabe», en vain; les germes de la rancoeur et de la résistance arabes face à l'essor de l'immigration juive et au déplacement des frontières étaient semés, provoquant la première intifada en 1929, prélude à une guerre sans fin.
Mayer ne perd jamais de vue le désir parallèle d'autodétermination des arabes de palestine, né en même temps que le rêve sioniste, mais balayé par le sentiment de culpabilité du monde occidental au lendemain de la shoah et par la décision de l'expier collectivement par la création de l'état juif. finalement, l'appel de jabotinsky à l'érection d'un «mur de fer», c'est-à-dire à l'emploi de la force militaire contre les arabes, a été pris au pied de la lettre par un grand nombre d'hommes politiques israéliens, de ben gourion à sharon, tarissant toutes les réserves d'innocence et de légitimité dont pouvait se targuer israël. assiégé par des voisins arabes impossibles à contenir, submergé par la violence, l'état militaire actuel, soutenu surtout par les états-unis, paie très cher sa démesure.
Arno j. mayer, né au luxembourg, est professeur d'histoire à princeton. il s'est fait connaître en france avec plusieurs ouvrages majeurs, dont les furies (fayard, 2002), la solution finale dans l'histoire (la découverte, 1990) et la persistance de l'ancien régime (flammarion, 1983).
Traduit de l'anglais (états-unis) par odile demange.
-
Israël est toujours demeuré pour les Juifs un référent essentiel, mais c'est à la fin du XIXe siècle que s'exprime le projet d'un retour organisé des Juifs sur leur terre : les Amants de Sion fondent les premiers villages juifs de la Palestine moderne, puis Theodor Herzl structure l'idéologie sioniste en un mouvement politique. Les vagues migratoires (alyot) vont alors se succéder : sionistes socialistes - fondateurs des premiers kibboutzim -, artisans yéménites, petits commerçants venus de Pologne, réfugiés d'Allemagne fuyant l'hitlérisme, immigrants clandestins de l'alyah bèt, rescapés de la Shoah; puis, après la création de l'État d'Israël en 1948 - il y a soixante ans -, communautés d'Afrique du Nord, d'Égypte, de Libye...; plus récemment, Juifs de l'ex-Union soviétique et d'Éthiopie. Le " rassemblement des exilés " est devenu réalité, au-delà de la diversité des options religieuses et politiques, et malgré les conflits récurrents avec les États arabes. En historienne, sans passion partisane, Anne Grynberg relate cette histoire. Avec l'espoir d'une concrétisation du dialogue et de l'avènement de la paix.