Cet ouvrage dresse une généalogie du concept d'identité, de ses appropriations politiques, de ses potentialités et de ses dérives. Car l'identité, notion complexe, peut être inclusive ou exclusive. C'est à la lumière de cette ambivalence que Régis Meyran analyse les paniques morales et les obsessions identitaires qui polluent le débat public depuis une vingtaine d'années.
Vivants rassemble une sélection de textes proposant une réflexion sur nos relations à la Terre et aux autres vivants déjà parus dans les pages de Reliefs. Tribunes : Claire Nouvian, Eric Julien, "Vers le troisième monde" , Sheila Watt-Cloutier, "Le droit au froid" , Trinh Xuan Thuan "Du jazz dans l'univers" , Tina Birmpili, "L'ozone, ce bleu bouclier" , Capitaine Paul Watson, "La flotte de Neptune" , Catherine Chabaud, "Rivages : retrouver l'harmonie" , Bernard Amy, "Plaidoyer pour les sommets du monde" , Roberto Epple, "Des fleuves et rivières sauvages" , Hilda Flavia Nakabuye, "Le lac Victoria à l'agonie" , Gilles Ramstein, "Désertification : la part de l'homme" , Jacques-Marie Bardintzeff, "Entendons les volcans" Héros hier : Eduard Suess, Wladimir Peter Köppen, Anita Conti, Evelyn Cheesman, Ellen Swallow Richards, Margaret Mead, Kinji Imanishi, Mary Anning, Mary Hunter Austin Héros aujourd'hui : Maritza Morales Casanova, Will Steger, Catharine Conley, Boylan Slat, William Kamkwamba, Jane Goodall, Julia Lorraine Hill, Steve Boye, Corneille Ewango, Antonia Melo, Francia Márquez, Sunita Narain, Lewis Pugh, Berta Cáceres, Wei Dongying, Tu Youyou, Rosane Santiago Silveira, Máxima Acuna, Bayarjargal Agvaantseren, Hindou Oumarou Ibrahim, Susan Solomon, Mariama Sonko, Chai Jing, Dorceta E.
Taylor Entretiens : Vandana Shiva, "Citoyenne de la Terre" , Gilles Clément, "La Terre est notre jardin" , Charles Hervé-Gruyer, "Habiter la Terre" , Valérie Masson-Delmotte, "L'urgence climatique" Altitude/Longitude : Jean-Paul Maréchal, "Le défi écologique chinois" , Valérie Cabanes, "La nature a des droits" , Valérie Chansigaud, "Anarchisme, pour une écologie de la liberté" , Vinciane Despret, "Des récits pour mieux habiter le monde" Apartés avec Catherine Larrère, Marie-Monique Robin, Baptiste Morizot, Nastassja Martin Portraits : Jean-Daniel Collomb, "John Muir, le spectacle de la nature sauvage" , Christophe Brun, "Elisée Reclus, géographe anarchiste" , Elisabeth Schneiter, "Dian Fossey et les gorilles des montagnes" , Fabrice Nicolino, "Rachel Carson, découvreuse de vérité" , Bertrand Guest, "Alexander von Humboldt, explorateur universel" , Valérie Chansigaud, "Aldo Leopold, l'éthique de la Terre"
"Un jour, je me suis demandée : pourquoi est-ce moi qui ramasse les affaires qui traînent ? Je n'ai trouvé qu'une seule réponse. Parce que je suis une femme qui vit avec un homme et deux enfants et que, conséquemment, les corvées, c'est pour ma gueule. Etre une femme, ce n'est pas seulement l'idéal de minceur et de cheveux qui brillent, c'est le souci permanent des autres et du foyer, c'est être sans cesse ramenée à la saleté, aux taches, à la morve.
L'égalité serait déjà là, mais les femmes conservent la conviction intérieure qu'elles doivent s'occuper de tout et tout le monde, et d'elles en dernier, s'il reste cinq minutes à la fin de leur triple journée. Cette féminisation de la sphère privée implique une autre conséquence : l'espace public est toujours masculin. Peut-on se dire égaux quand la moitié de la population adapte ses vêtements en fonction des transports et fait attention à ne pas être seule la nuit dans la rue ? Et si le combat féministe devait encore et toujours se jouer dans la vie quotidienne de chacune et chacun, chez soi, dans sa propre maison, devant le panier de linge sale ?
Malgré leurs appels à l'engagement civique, les gouvernements n'ont pas pris la mesure du renouveau du phénomène associatif. Certains critiquent ses tendances bureaucratiques et la précarité du travail en son sein. D'autres prétendent moderniser les associations en leur imposant une gouvernance d'entreprise. Mais on n'envisage pas qu'elles puissent être force de progrès.
Leur dimension transformatrice renvoie pourtant à un principe démocratique fondamental : l'associationnisme. De grands auteurs comme Dewey, Mauss, Polanyi ou Tocqueville en ont décelé l'importance. Chacun à sa manière, ils ont décrit comment, dès le XIXe siècle, ce principe a été mis en oeuvre, prouvant que la démocratie excède la représentation, que l'économie ne se réduit pas au marché et que la solidarité déborde l'intervention de l'Etat.
Comment expliquer cet engouement pour la figure du mortvivant ? On retrouve les zombis dans des annonces publicitaires, dans des ouvrages didactiques et dans l'espace public.
Le zombie contemporain, mort-vivant mangeur de chair humaine, apparaît dans un grand nombre de productions esthétiques depuis le début des années 2000, contaminant une variété de supports (du livre au film, du jeu vidéo à la série télévisée) et différents genres, à commencer par celui de l'horreur.
Depuis une dizaine d'années, le concept de "diversité" a investi les champs politiques, économiques, médiatiques, sociaux : invoqué par les uns, controversé pour les autres, il fait ici l'objet d'une nécessaire mise en perspective sociologique. Ce livre rend compte des processus qui ont contribué à faire des discriminations liées aux origines un problème public et un combat de droit. Il examine les enjeux de cette reconnaissance, à la fois juridiques, politiques et scientifiques.
Il analyse les usages concrets de la diversité dans le monde des affaires et dans celui de la politique, par-delà les effets d'annonce et de rhétorique. Une question centrale l'organise : la diversité répond-elle bien à la question des inégalités ? Cette 2e édition, actualisée, s'enrichit d'un nouveau chapitre sur la dimension subjective des discriminations.
Dans le sillage de la contestation sociopolitique de la fin des années 1960, les démocraties occidentales connaissent une vague de violence révolutionnaire dont des hommes et des femmes s'emparent comme d'un outil politique. Les groupes armés d'extrême gauche se caractérisent par une implication et un engagement remarquables des femmes. Le climat des années 1970, les situations de résistance et les luttes de libération sont propices à la renégociation des rôles masculins et féminins. Les femmes sont également au coeur du projet de libération nationale de certaines organisations de la gauche turque et kurde, aujourd'hui encore, comme elles l'ont été en Amérique latine ou en Asie du Sud.
Interroger la violence politique des femmes revient à porter l'accent sur un phénomène quasi exclusivement décliné au masculin. Pourtant, le genre constitue un outil heuristique pour saisir ce que la féminisation fait à la violence politique et à son inscription dans l'espace sociopolitique. En croisant les dimensions sociale, politique et sexuée, le recueil S'émanciper par les armes ? propose des lectures interdisciplinaires de la lutte armée au féminin et revisite les systèmes de valeurs dans lesquels la violence politique et la violence des femmes sont prises.
Depuis trente ans, l'Afrique de l'Ouest est le théâtre d'un renouveau islamique qui s'illustre par l'apparition de mouvements réformistes, d'ONG et d'associations se réclamant de l'islam. Le Burkina Faso ne fait pas exception à ce phénomène multiforme. En quelques décennies, le pays a vu émerger une panoplie de figures locales qui agissent au quotidien dans leur quartier sous la bannière de l'islam. Ce sont des marabouts, des militants d'association islamiques, mais aussi des jeunes ou des femmes qui autrefois n'avaient pas voix au chapitre. Ils diffusent leur conception du « vrai » islam et prennent position sur des enjeux sociétaux, comme les rapports homme/femme, la sexualité ou le mariage.
Ce livre explore le phénomène de réislamisation en portant une attention particulière aux pratiques et aux discours de ces militants. Quel rôle jouent-ils dans la régulation de la vie quotidienne ou dans le contrôle de la sexualité des croyants ? Comment leurs valeurs s'articulent-elles avec les politiques publiques dites de promotion féminine sur le mariage forcé et l'excision ? Comment les femmes participent-elles à ces dynamiques ? Autant de questions traitées grâce à des enquêtes ethnographiques conduites dans différents milieux islamiques entre 2008 et 2015 au Burkina Faso et principalement à Ouagadougou.
On se souvient de l'émotion suscitée par l'autorisation en France du MMA en février 2020, la dernière polémique sportive avant la pandémie. Véhiculant une image de violence extrême, se prattiquant dans une cage digne d'un cirque dans lequel les combattants remplaceraient les fauves désormais interdits, le MMA a mauvaise presse. Pourtant, spectacle agressif et ritualisé, il attire et fascine même. Le Mixed Martial Art, ou MMA, est, comme son nom l'indique, un melting pot de techniques de combat; il émerge autour du Paci?que dans les années 1990 et cherche depuis à être reconnu comme un sport à part entière. L'ouvrage trace les origines de ce sport-spectacle risqué. Il en identi?e les intérêts économiques (non négligeables) et les stratégies commerciales qui guident son développement. Mais surtout, il permet de comprendre qui le pratique et pourquoi, quels sont les pro?ls et les motivations de ses spectateurs et comment il a aussi bien pu s'implanter dans les grandes villes des États-Unis, les campagnes du Brésil, les ports du Japon ou les îles du Paci?que. Yann Ramirez nous dévoile également ce que l'engouement pour le MMA révèle de nos sociétés : la ritualisa0on de la violence dans des pays globalement en paix, des modes de vie névrosés en recherche d'opium, le déclin de la moralE et le retour de l'éthique. On ne sort pas indemne de ce passage par les révéla0ons de l'auteur mais celui-ci réussit le tour de force de toujours garder un regard empathique, tant pour les pra0quants que pour les amateurs.
John Stuart Mill a été nommé en 1865 recteur honoraire de l'Université de St Andrews. Deux ans plus tard, il y prononce un discours fameux dans lequel il expose ses idées sur l'université et sur l'éducation qu'elle doit procurer à quiconque la fréquente.
C'est ce texte qui est ici pour la première fois intégralement présenté aux lecteurs francophones. Ils y mesureront à la fois la distance qui nous sépare de l'université anglaise du XIXe siècle, mais aussi l'actualité des hautes exigences qu'avait le recteur Mill à l'égard de cette institution. Mill reste en effet un réformateur social utilitariste, démocrate et égalitariste, pour qui l'éducation doit former des personnes capables non seulement de développer leurs capacités et dispositions cognitives, émotionnelles et morales de manière à devenir autonomes, mais aussi de coopérer entre elles afin de transformer le monde.
Les métiers relationnels, définis comme une activité transdisciplinaire d'aide ou d'accompagnement de personnes en situation de vulnérabilité, subissent de profondes mutations politiques et organisationnelles, tout autant qu'identitaires et de sens, dans les milieux sociosanitaires et de l'éducation. Cette reconfiguration structurelle et symbolique de l'aide à autrui impulse à la fois de nouvelles conduites dans leur pratique et des épreuves inédites du travail.
Même si plusieurs recherches ont souligné le rôle de premier plan que jouent ces métiers dans la régulation et le rétablissement des subjectivités, peu ont examiné les logiques du métier. Aussi une attention particulière est-elle accordée dans cet ouvrage à la question du sens qu'ils prêtent eux-mêmes à leur activité, dans le contexte contemporain où le travail ne peut plus faire fi de la subjectivité de ses acteurs. De ce point de vue, la grammaire pratique et discursive des métiers relationnels met en relief l'émergence et la cristallisation de nouvelles « règles sociales » du travail avec autrui.
Pourquoi a-t-on (encore) besoin de territoires ? Comment s'expriment les demandes pour que soient créés, recréés, renouvelés des territoires ? Quels types de territoires sont attendus, souhaités ou réclamés ? Cet ouvrage propose de poursuivre la réflexion sur les enjeux contemporains du rapport des sociétés à l'espace, au pouvoir et à l'action en partant du constat que la demande territoriale est la fois sociale, culturelle, économique, politique, environnementale, matérielle et symbolique. Elle met au centre des préoccupations la dynamique de transformation sociale tendant vers une infinité de territoires bien au-delà des seuls territoires offerts par les États. Les textes, issus du 3e colloque du Collège international des sciences territoriales, sont organisés en 4 parties : politiques publiques environnementales, d'économie sociale et solidaire ou d'accès à la santé ; implantation universitaire dans la diversité des demandes exprimées et latentes ; demande de données territoriales pour mieux connaître les inégalités, la métropolisation ou la patrimonialisation ; diversité des refus et réticences à l'institutionnalisation ou tactiques utilisées par les territoires existants pour se relégitimer en prenant en compte de nouvelles demandes.
Cet ouvrage constate qu'à chaque demande ne correspond pas une offre et réfute l'existence d'un marché territorial régulant les attentes sociales. Bien au contraire, la quête territoriale incomplète, imparfaite et infinie de nombreux collectifs tend à montrer une réinvention continuelle des cadres dans lesquels les sociétés contemporaines organisent les interactions entre les humains, les intérêts, les enjeux. La dimension territoriale de ces actions apparaît alors déterminante pour comprendre ce qui se joue avec la territorialisation des demandes sociales.
Apparu au début des années 1990, le concept de « culture wars » désigne, dans le contexte étatsunien, les débats, désaccords, et controverses opposant conservateurs et réformateurs sur des sujets de société aussi variés que l'avortement ou l'homosexualité, le rôle de l'art ou l'enseignement de l'histoire. En revisitant le concept de "guerres culturelles" vingt-cinq ans après la publication de la première étude majeure sur le sujet et au lendemain de l'élection de Donald Trump, il s'agit de s'interroger sur la persistance, voir la redéfinition de ces guerres culturelles au XXIème siècle.
"La fabrique de l'action humanitaire en Côte d'Ivoire se heurte à des politiques migratoires qui agissent sur les modalités d'intégration des réfugiés, contraints à diverses formes de transformations sociales. Explorant les notions de sécuritisation et de citoyenneté, cet ouvrage contribue aux études sur les migrations forcées en Afrique de l'Ouest à travers ce cas d'étude et présente les manières de repenser les dispositifs institutionnels en matière d'urgences humanitaires et de prévenir les programmes de développement d'après-crises. - - "
Un «?récit prompteur?» avec, par ordre d'apparition dans le récit : Katie Holmes, Tom Cruise, David Miscavige, Michael Jackson, Annie Leibovitz, Jenna Young, Victoria Beckham, Sheila Weller, Mark Seal, Eleanor Schiralli, Bernard Madoff, Rich Cohen, Jessica Simpson, Lance Armstrong, Ed Ruscha, Sam Ricci, Chris Reinhardt, Suri Cruise, Nicolas Sarkozy, Mickey Rourke, Pierre Hardy, Josh Applebaum, Andre Nemec, J.J. Abrams, Jill Stempel, John Anderton...
« Pourquoi Tom Cruise est une ligne, un flux qui s'inspire, pour la forme, du mode de défilement en continu des titres et dépêches d'agences de presse sur les écrans des chaînes d'information. Constitué d'éléments provenant des fils d'actualité du web - haut lieu de la fiction -, d'emprunts à la littérature (le plus souvent retravaillés, manipulés), de références au cinéma, à la musique et à l'art mais aussi de tout un contexte fictionnel original, il est écrit sur un mode narratif. Figure du récit - et non sujet -, Tom Cruise y incarne l'hypermoi paranoïaque, décomplexé, terrorisé, organisé, jeune et durable des temps hypermodernes. Un hyperCruise, pour un hypersonnage, marque absolue d'une «modernité élevée à la puissance superlative», mais aussi masque derrière lequel j'écris mon propre chant. » Pierre Denan Voir aussi Pourquoi Tom Cruise - Récit prompteur - Livre 1 (offre spéciale pour l'achat des deux volumes).
Quand les morts influencent le présent.
Un revenant c'est, anthropologiquement, un disparu qui revient pour réclamer son dû. C'est, en ce sens, le symptôme d'un malaise que la communauté ne peut plus retenir ni contenir : celle-ci est sommée, par l'apparition, d'intégrer symboliquement, suivant un ensemble réglé de rituels et un effort collectif de remémoration, ses réquisits. Or si la cohésion sociale risque sans cesse d'être entamée par ces fantômes inquiétants et impérieux qui travaillent souterrainement les fondements de la société, c'est peut-être parce qu'ils sont eux-mêmes le signe d'une corrosion déjà entamée.
La revenance perturbe notre rapport au temps, ce rapport que l'historicisme voudrait identique au "cadre homogène et vide" de l'histoire sans mémoire. C'est une présence souterraine toujours agissante qui oblige les vivants à restituer la part des morts mais aussi à tenir les promesses dont ceux-ci ont été frustrés.
La dette publique est aujourd'hui, avec le taux de chômage, l'une des données dont l'évolution est suivie avec le plus d'attention. A cela une raison : le ratio dette publique/ PIB est le principal « critère de Maastricht ». Ainsi, la dette publique est-elle supposée ne pas devoir être supérieure au chiffre fatidique de 60% du PIB. Il est aujourd'hui largement dépassé, et la dette française s'apprête à franchir incessamment la barre des 100%.
Rapport après rapport, le pire est prédit si les déficits budgétaires, ou de la sécurité sociale, ne se réduisent pas et si la dette continue de progresser. Faut-il s'en inquiéter ? Que coûte réellement la dette ?
Que se passera-t-il si les taux d'intérêts, aujourd'hui historiquement bas, se mettent à remonter ?
Ce livre vise à répondre à ces questions et à démystifier les menaces fulminées. Il met en évidence les données cachées des rapports. Il en va des rapports comme des contrats d'assurance, l'important est dans les notes de bas de page ou dans les annexes !
Il s'avère ainsi que la réalité de la dette n'est pas -et de loin- ce qui en est dit ; que beaucoup de pays sont dans une situation similaire à la France, sans que cela pose problème ; que les taux d'intérêts actuels sont l'occasion pour l'Etat de mettre des milliards (plusieurs dizaines) de côté, sans que cela soit reconnu officiellement ; que la dette de la sécurité sociale sera bientôt remboursée et que des milliards (plusieurs dizaines, là encore) seront alors disponibles....
La dette n'est pas ce que l'on dit. Elle sert d'arme de dissuasion sociale massive.
Les politiques urbaines du patrimoine ont beaucoup évolué depuis 1945, d'abord en fonction des préoccupations générées par les contextes historiques successifs, depuis la nécessité de reconstruire dans l'urgence des villes historiques en partie, voire totalement détruites par la guerre, jusqu'au choix de reconvertir, à la périphérie des villes, d'anciens sites industriels en zones d'aménagement culturel à vocation en partie patrimoniale. Un groupe pluridisciplinaire de chercheurs rassemblant des historiens et historiens de l'art, des géographes, des architectes et des urbanistes, étudie dans ce volume les politiques et processus de patrimonialisation depuis 1945, et à différentes époques, à partir d'études de cas dans plusieurs villes historiques d'Europe du Nord et de l'Est (Lübeck en Allemagne, Gdansk, Wroclaw et quelques autres exemples en Pologne), et plus récemment dans la périphérie de Rome. La complexité de l'articulation entre les politiques nationales, internationales (UNESCO, politiques européennes) et les politiques urbaines est fortement soulignée.
Cet ouvrage tente de réaliser une alliance entre science "molle" et science "dure", entre la sociologie et la thermodynamique élémentaire. Il réalise une percée dans la complexité de la sociologie grâce à l'observation sous une incidence particulière qui fait apparaître les attachements entre toutes sortes de choses, et par la mise en place rigoureuse de grandeurs inspirées de la thermodynamique des liaisons dans la matière physique. Grandeurs motrices et coopératives entre candidats à l'attachement, grandeurs intensives et extensives, espace des configurations possibles, positions entre éléments et leurs variations, effets autoritaires et incitatifs provenant de l'extérieur, rôle de la motivation, capacité des éléments à dégager de nouvelles configurations, etc. Toutes les grandeurs sont repensées et redéfinies pour être adaptées à des domaines généralisés. Tous les scientifiques, sociologues et physiciens, qui ont l'esprit imaginatif et rigoureux, non prisonniers de leurs écoles de pensée, trouveront un vif intérêt à cette approche multidisciplinaire des comportements sociaux.
Qui dit courses hebdomadaires au supermarché dit rencontre avec les caissières... Et souvent, l'occasion de pester contre elles... Mais connaît-on vraiment leur métier ?
Dans ce livre, l'auteure dévoile la face cachée d'une profession qui, contrairement aux apparences, n'est pas si facile que ça. Peut-être une manière d'inviter à regarder autrement les caissières lors des prochaines courses !