L'histoire méconnue de douze succès planétaires. Un livre-chapitres conçu comme un album.
Vous pourriez dire que je suis un rêveur. Mais je ne suis pas le seul. En octobre 1971, un an et demi après la séparation des Beatles, John Lennon publie la chanson Imagine, qui deviendra le plus grand succès de sa carrière en solo mais aussi l'un des titres les plus emblématiques du répertoire de la pop, jusqu'à être qualifiée de morceau du siècle par certains classements. L'hymne pour la paix le plus célèbre de l'histoire, que l'on entonne toujours lors des manifestations et au lendemain des drames, ne raconte pas seulement les ambivalences d'un artiste tiraillé entre idéalisme et activisme : il marque aussi les derniers feux de l'ère hippie et des utopies des années 1960, avant l'entrée de plain-pied dans une décennie marquée par le désenchantement.
Ce ne sera pas la dernière fois qu'en quelques notes et une poignée de mots un tube incarnera son époque et en dévoilera les soubresauts comme les ambiguïtés. Revendications sociales, tensions diplomatiques, alternances et changements de majorité... De nombreux événements peuvent se lire à l'aune d'une chanson qui en dit souvent bien plus qu'un long discours. En 1977, God Save the Queen des Sex Pistols éclipsera le jubilé de la reine, et marquera l'entrée dans une nouvelle ère, celle du punk et du No Future , comme We Are the World (1985), coécrite par Michael Jackson et Lionel Richie, symbolisera la naissance de l'industrie de l'humanitaire et du charity-business. Publiée neuf mois avant la mort de Freddie Mercury, Innuendo (1991) de Queen deviendra à la fois l'épitaphe du groupe et le symbole des années sida. Hit emblématique de la britpop et de la Cool Britannia , Wonderwall du groupe Oasis contribuera à réinstaller les travaillistes au pouvoir en Angleterre en 1997, mettant fin à presque deux décennies de thatchérisme. Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, The Rising de Bruce Springsteen aidera à panser les plaies d'une Amérique meurtrie. De ABBA à Gainsbourg, de Scorpions aux Cranberries, des protest songs les plus virulentes aux hymnes pop (en apparence) anecdotiques : en douze titres incontournables qui forment autant de chapitres, cet ouvrage écrit avec maestria fait se percuter la grande histoire avec celle du rock, et raconte à sa manière certains des bouleversements politiques et sociaux majeurs des soixante dernières années.
Compositrices : l'histoire oubliée de la musique, comme son titre l'indique, se présente comme un manuel d'histoire de la musique, recoupant volontairement les mêmes périodes que la plupart des ouvrages de références, c'est-à-dire huit grandes parties : Antiquité, Moyen-Âge, Renaissance, époque des absolutismes (baroque), siècle des Lumières (classique), période romantique (XIXe siècle), période moderne (1890-1945), période contemporaine. Ce découpage traditionnel permet au lecteur de se référer à ses connaissances préalables, ou inversement d'arpenter par la suite d'autres ouvrages structurés sur les mêmes bases, dans le but à la fois de favoriser la comparaison des approches et de faciliter un travail intellectuel de complément entre les livres.
Des premiers work songs au métissage multiethniques, des gospels aux expériences électroniques, du blues aux rapprochements avec le hip-hop, La grande histoire du Jazz aborde, en suivant la chronologie, les grandes phases de l'histoire du jazz : spirituals, gospel, ragtime, jazz hot, swing, bop, cool, hard bop, free, fusion, etc.
Il révèle combien l'évolution du jazz a été conditionnée par la place faite aux Noirs dans la société américaine, infléchie par le poids de l'histoire, par le voisinage d'autres musiques, par l'apparition de nouvelles techniques d'enregistrements et de nouveaux instruments...
Il présente les grandes figures qui ont contribué à son histoire : d'Armstrong à Coleman, Wynton Marsalis et Louis Sclavis, en passant par Duke Ellington, Thelonious Monk, John Coltrane ou Miles Davis. Il explique, dans un langage simple, parfois à l'aide de schémas, le vocabulaire du jazz et son évolution et invite à l'écouter en proposant une importante discographie.
Chroniques d'un passionné de la musique.
Savez-vous que Pythagore a créé la gamme à douze notes en s'inspirant des pyramides d'Égypte ? Que le loup est l'inventeur du chant choral ? Ou que Bach brillait pour ses battles d'impro ?
À travers quarante chroniques, André Manoukian retrace une histoire fascinante et méconnue de la musique, un art qui puise sa source en Orient, dans les raffinements des civilisations indiennes, perses ou égyptiennes. Ces influences ont irrigué la musique occidentale, qui évolue au fil des siècles sous l'impulsion de personnages extraordinaires, musiciens, penseurs, religieux ou scientifiques.
Des instruments préhistoriques au chant des planètes, des philosophes antiques au rap, André Manoukian nous initie à cet art et nous dévoile par touches les petites histoires qui ont fait la grande musique.
Tous les tubes cachés derrière les plus grands hits de la pop et du rock !
Il est parfois difficile de croire, à l'écoute d'une chanson qui colle si bien à l'image d'une ou d'un artiste, qu'elle a en fait été écrite pour quelqu'un d'autre. C'est pourtant le cas de nombreux tubes, parmi les plus célèbres de l'histoire de la musique.
Classée parmi les 500 plus grandes chansons de tous les temps par le magazine Rolling Stone, Killing Me Softly With His Song n'est pas née en 1996, dans l'album des Fugees... mais plus de 20 ans plus tôt et a entretemps été chantée par les Jackson 5, Brenda Lee, Roberta Flack ou Shirley Bassey. L'Homme à la moto , l'un des tubes d'Édith Piaf, paru en 1956, est en fait l'adaptation d'un grand succès des Cheers, paru l'année d'avant. Et que dire du cultissime Twist and Shout , monument de la discographie des Beatles, sinon que ce titre a été écrit pour The Top Notes, un ensemble vocal américain spécialisé dans le doo-wop ?
Mr Bojangles et Nina Simone forment un des couples les plus mythiques de l'histoire de la musique, indissociables et fusionnels. Chaque mot, chaque note est taillée à la mesure de Nina Simone. Pourtant, la chanson n'est pas née de cette rencontre, mais de celle - en prison ! -, de Jerry Jeff Walker avec un amuseur de rue sans domicile. Et saviez-vous que le super hit de Whitney Houston, I Will Always Love You , était en fait une chanson de Dolly Parton, la star de la musique country ?
100 tubes, et autant d'anecdotes et d'histoires de la musique pop et rock des années 1950 à aujourd'hui !
L'histoire du rock à New York de 2001 à 2011 racontée par ceux qui l'ont faite.
Lizzy Goodman dépeint la renaissance de New York comme capitale mondiale du rock post 11 septembre à travers 200 interviews croisées de ses protagonistes : musiciens, producteurs, managers, journalistes, photographes et DJs.
Les Strokes, les White Stripes, Interpol, LCD Soundsystem, Yeah Yeah Yeahs, Vampire Weekend et tant d'autres se livrent sans fard et partagent souvenirs et anecdotes entre les clubs du Lower East Side et les entrepôts de Williamsburg.
Un portrait en creux du New York des années 2000, entre réveil créatif et gentrification galopante.
Lizzy Goodman est journaliste. Elle a publié de nombreux articles consacrés à la musique dans la presse américaine : New York Magazine, Elle, Rolling Stone, Nylon, Blender, New Musical Express (NME), Spin et Out.
Un savoureux récit oral, plein d'anecdotes... Lizzy Goodman ravive avec talent les souvenirs des héros de cette histoire à laquelle elle a elle-même pris part. Le résultat est une évocation personnelle et généreuse de la foisonnante scène rock des années 2000.' The New York Times Lizzy Goodman dresse un monument à la jeunesse, à l'hédonisme, à l'ambition et au talent. The New Yorker Magnifiquement rythmé, vif, et plus vrai que nature [...] un livre hommage, véritable sonnet rock'n'roll à la gloire des groupes, de la ville, de la scène, les triomphes et des échecs'. The Guardian Meet Me In The Bathroom est le livre rock le plus excitant écrit depuis des années [...] Un récit passionnant, drôle et qui fourmille d'indiscrétions.' Pitchfork Le livre de Lizzy Goodman est déjà un classique...Un regard affectueux sur les coulisses des Strokes, LCD Soundsystem, Yeah Yeah Yeahs et Ryan Adams dans cette ville si spéciale qu'est New-York. Rolling Stone
Une grande virée à travers les États-Unis vus par le rock'n'roll, État par État, chanson après chanson La bande-son du livre est déjà disponible ICI !
D'une promenade sur le front de mer d'Atlantic City avec Bruce Springsteen à une virée sur la Pacific Coast Highway avec les Beach Boys ; des guitares sudistes de Sweet Home Alabama par Lynyrd Skynyrd à l'évocation pastorale du Wyoming par Neil Young ; des bas-fonds du New York underground de Lou Reed au rêve hippie de Scott McKenzie à San Francisco ; du bitume de la Highway 61 de Bob Dylan aux bayous louisianais de Creedence Clearwater Revival... Le répertoire rock'n'roll est constellé de références à la géographie de l'Amérique.
Trois années durant, Julien Grossot et Lauric Henneton ont sillonné dans ses moindres recoins un pays de la taille d'un continent. Traversé chacun de ses cinquante États, visité chacune de ses villes. Longé ses rivières, défié ses canyons et ses déserts. Comme dirait Johnny Cash, They've been everywhere' : ils ont tout vu, tout parcouru, les lieux mythiques, les coins miteux. Une immense aventure sur les routes américaines au service d'un invraisemblable projet : recenser toutes les chansons d'artistes majeurs des répertoires rock, blues, country et soul mentionnant un lieu, quel qu'il soit, du territoire des États-Unis.
Dans leur périple, ils ont identifié 10 000 chansons ancrées dans le territoire américain, 10 000 chansons racontant à leur façon la grande histoire des États-Unis et les grands mythes américains. Au terme de leur voyage, ils ont retenu les 1 000 titres les plus marquants, les plus pertinents, les plus emblématiques - en un mot, les meilleurs. Puis se sont plongés dans leur histoire pour vous proposer un carnet de voyage inédit, qui mêle la légende du rock'n'roll à l'aventure d'un road trip.
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, le public noir américain se passionne pour le jump blues, un genre musical nouveau, à la croisée du swing, du blues, du boogie woogie et du gospel, mais c'est en 1949 que le magazine Billboard crée le top rhythm'n'blues, un terme adopté par toute l'industrie musicale pour qualifier une diversité de courants allant du boogie woogie de Louis Jordan au doo-wop de The Clovers en passant par la fusion blues/gospel de Ray Charles et le blues survolté de Chuck Berry. Le rhythm'n'blues propulse alors le marché de la musique populaire noire à l'échelle nationale jusqu'au milieu des années soixante. À travers 100 hits, cette anthologie retrace vingt ans de musique qui donneront naissance à deux nouveaux courants : la soul et le funk.
Des arbres du Sud portent un fruit étrange Du sang sur les feuilles et du sang aux racines Un corps noir oscillant à la brise du Sud Fruit étrange pendu dans les peupliers» En 1939, Billie Holiday n'a que 24 ans quand elle interprète pour la première fois Strange Fruit. Non sans susciter le scandale, cette chanson évoque l'assassinat des noirs par lynchage. Protest song avant l'heure et symbole de la marche des Noirs vers l'émancipation, elle fut écrite par un Juif blanc new-yorkais, Abel Meeropol, qui recueillit les enfants Rosenberg après que leurs parents furent exécutés. La revue musicale britannique Q, a classé Strange Fruit parmi les dix chansons qui ont changé la face du monde. David Margolick montre son impact, musical et historique.
Comment écrire une histoire de la musique qui soit sérieuse tout en étant drôle, complète sans être encyclopédique, accessible aux néophytes comme aux mélomanes plus avertis? La cheffe d'orchestre Mélanie Levy-Thiébaut relève le défi en nous offrant un voyage enthousiaste dans l'histoire de la musique occidentale à travers les artistes qui l'ont édifiée et les grandes oeuvres qui l'ont marquée depuis le Moyen Âge jusqu'à nos jours, du chant grégorien aux oeuvres de Iannis Xenakis, Pierre Boulez ou encore Karlheinz Stockhausen. Chemin faisant, elle nourrit son récit de ses multiples expériences artistiques, d'anecdotes savoureuses et d'une solide connaissance des compositeurs et compositrices.On y croise tout au long des siècles de fortes personnalités aussi fascinantes que celles d'un Mozart ou d'un Berlioz, d'une Hildegarde de Bingen ou encore de Lili Boulanger et Betsy Jolas, toutes et tous soumis au supplice de la création.Le résultat est foisonnant, subjectif, toujours passionnant, jamais exempt de cette pédagogie indispensable à qui veut atteindre à l'ivresse de l'art...
Non, Mozart n'était pas une femme. Mais Mozart aurait pu être une femme : Maria Anna Mozart fut, comme son frère, un prodige de la musique, avant de devoir se marier et de disparaître de la scène - mais aussi des livres, des films et de l'histoire. Résultat : personne ne se souvient d'elle.
Qui peut se vanter de pouvoir citer ne serait-ce qu'une compositrice ? Connaissez-vous... Cassienne de Constantinople, l'une des premières de l'histoire ? La flamboyante Hildegarde de Bingen, femme de pouvoir et pionnière de la musique médiévale ? Ou encore Élisabeth Jacquet de La Guerre, protégée de Louis XIV et claveciniste de génie ? Quant à Hélène de Montgeroult, après avoir échappé à la guillotine grâce à sa virtuosité, elle rédige l'une des plus importantes méthodes d'enseignement du piano de l'histoire. D'autres, comme Clara Schumann, Fanny Mendelssohn ou Alma Mahler, ont vu leur talent et leur prénom rester dans l'ombre d'un grand homme.
Compositrices, instrumentistes, cheffes d'orchestre, fondatrices d'ensembles... nombreuses sont celles qui ont dû renoncer au succès. Pourtant, la musique classique leur doit beaucoup. Et si on réécrivait l'histoire ?
Avec une passion et un engagement communicatifs, Aliette de Laleu s'attache à réparer des siècles d'invisibilisation en rendant aux femmes leur place dans l'histoire de la musique. Parce qu'il n'est pas de vocation sans modèles, pas de progrès sans héritage ni de génies sans histoires.
4AD est un label légendaire. Créé en 1980 à Londres, il est l'emblème de la scène alternative effervescente des deux décennies suivantes.
C'est d'abord la figure énigmatique d'Ivo Watts-Russell, découvreur de groupes cultes. En citer quelques noms donne le vertige : Nick Cave et The Birthday Party, Pixies, Dead Can Dance... Au son s'ajoutent les pochettes saisissantes de Vaughan Oliver. Cette alliance entre musique novatrice et graphisme racé a forgé l'esthétique farouchement singulière d'un label exceptionnel.
Cette chronique immersive restitue l'énergie ardente du label, au travers de récits glanés au fil de plus d'une centaine d'interviews. À une époque où la musique souffre encore de la standardisation, 4AD demeure percutant, mystérieux, magnétique. À contre-courant, définitivement.
Publié à l'occasion de la 30e édition du fameux Festival de Verbier (du 14 au 30 juillet 2023), en Suisse, dont il est le créateur, "De Stockholm à Verbier" revient sur le parcours en tous points exceptionnel de Martin Engstroem. Sous forme d'entretiens très vivants avec Bertrand Dermoncourt, une vie entière défile, avec ses anecdotes, ses obsessions, ses joies, ses drames et un fil constamment tendu : la musique. Plus précisément : les grands artistes classiques. Ils sont tous là, vus des cou-lisses. D'Herbert von Karajan à Valery Gergiev, de Sviatoslav Richter à Yuja Wang, en passant par Martha Argerich, Barbara Hendricks, Carlos Kleiber et bien d'autres, plusieurs générations de musiciens sont présentes dans ces souvenirs, avec une intimité et un relief inédits. Une mise en lumière de l'un des plus grands festivals de musique classique, raconté par son fondateur et directeur artistique.
De 1978 à 1983, dans un brassage d'idées et d'audaces proprement stupéfiant, la musique connaissait l'une de ses plus vertigineuses accélérations. En mille mouvements internes, en mille secousses telluriques, la New Wave remodela en profondeur le paysage, ouvrant en grand des autoroutes vers le futur. Constamment en mouvement, elle servit ainsi de trait d'union entre les avant-gardes radicales et les fêtards du disco ou du hiphop naissant. Le journaliste JD Beauvallet l'a vécu à Manchester au début des années quatre-vingt. Il s'en souvient dans ce livre personnel, qui sélectionne les disques immanquables, compile inlassablement ses playlists, raconte les villes importantes de cette révolution et rencontre les artistes ou acteurs importants de ces quelques années toujours influentes.
L'histoire du Hellfest, qui vient de souffler sa quinzième bougie, n'a jamais été un long fleuve tranquille. Dès 2006, Ben Barbaud et Yoann Le Nevé, fondateurs de l'événement, et leurs fidèles ont en effet relevé bien des défis pour parvenir à faire de cette grand-messe d'enfer l'un des plus importants festivals de musiques extrêmes au monde. Un lieu de pèlerinage unique à Clisson, la petite Venise de Loire-Atlantique, au pays du Muscadet. C'est ce parcours haut en couleur que ce livre hors norme, réalisé en coproduction avec le Hellfest et préfacé par Kerry King (guitariste du mythe Slayer), retrace avec un souci du détail jusqu'alors inédit. Au menu de ces 592 pages et de ces 4,5 kilos de passion, l'histoire, la vraie, avec ses heures de gloire et de doutes, plus de 1.500 de photos (pour la plupart inédites), environ 500 documents, des dizaines d'interviews exclusives et des tonnes d'archives (affiches, pass, flyers, dessins préparatoires, etc.). Les meilleurs moments musicaux de ces quinze années de communion sont également au coeur de ce pavé, de même qu'un focus sur certains des principaux disciples de cette success story comme on en voit peu. L'histoire agitée d'un festival culte à la renommée internationale et d'un site sacré, certes, mais plus encore les tribulations improbables d'une bande de copains un peu fous, mais qui rêvent grand.
Cette aventure humaine a aujourd'hui sa bible. Un livre définitif écrit par Philippe Lageat, Vanessa Girth et Baptiste Brelet, du mensuel Rock Hard.
Fait par des fans, avec des fans, pour des fans
« Sound of surprise », c'est ainsi que le chef d'orchestre américain Leonard Bernstein a défi ni une des inventions culturelles marquantes du début du XXe siècle, le jazz. Cette anthologie se présente non seulement comme un guide d'écoute, une discothèque idéale du jazz mais aussi une sélection de cent disques qui ont marqué profondément l'histoire de la musique afro-américaine, nécessaire pour tous les mélomanes qui sont perdus dans les rayons des disquaires. Album après album, se dessine le portrait du musicien choisi, le récit de l'histoire du jazz, dans ses phases multiples, ses différentes formes, ses révolutions successives. Louis Armstrong, Wayne Shorter, Ella Fitzgerald, Duke Ellington, Miles Davis, Billie Holiday, John Coltrane, Dave Brubeck, Charlie Parker, Sun Ra, Cecil Taylor, Martial Solal, autant de figures essentielles dans un ouvrage qui l'est tout autant.
L'ouvrage qui fait autorité sur les secrets de la Samba, musique née des favelas et devenu identitaire pour toute une nation avec le concours de formidables étrangers comme Blaise Cendrars ou de natifs comme Gilberto Freyre.
- Un auteur qui fait autorité sur les mystères de la Samba, musique marginalisée devenue identitaire pour toute une nation (déjà traduit en anglais, italien, japonais...) - Une préfacière reconnue, chercheuse à Paris-Saclay, qui explique le rôle d'un grand étranger comme Blaise Cendrars dans la reconnaissance de la Samba, - Un traducteur qui vit intensément le Brésil où il réside depuis des années.
- Une collection de poche très identifiée qui s'impose par sa qualité et son originalité avec sa couverture kraft et la gravure de l'artiste France Dumas.
L'ouvrage a déjà été traduit en anglais, italien et japonais.
Dans cette version poche Laurent Jaoui retrace l'histoire emblématique du château d'Hérouville, un studio d'enregistrement où se sont notamment croisés David Bowie, Iggy Pop, Marvin Gaye, Jacques Higelin, les Bee Gees, Chet Baker, Pink Floyd, Fleetwood Mac ou Elton John.
En 1960, le compositeur Michel Magne achète le château pour y installer son studio d'enregistrement. Très vite, le château devient un lieu de fêtes et d'excès en tout genre.
En 1974, endetté il confie la gérance à Laurent Thibault : « Les dettes, tu les effaces en signant les artistes. ».
Après avoir réaménagé et modernisé les lieux, il fait revenir les plus grands artistes internationaux. L'aventure se poursuivra jusqu'en 1985.
« Les compositions de Nico semblent des ritournelles, de ces airs éternels qui nous hantent, reconnus avant d'être connus. Leurs infinies répétitions et variations hantent notre esprit, leurs nuances brouillent les lignes entre rêves et souvenirs. "J'ai le sentiment que ma musique sonne préhistorique", avance Nico : en effet, n'entend-on pas, en celle-ci, la pulsation matricielle des vagues, la lente danse de la lune, le chant auroral des oiseaux, le soupir des glaciers qui se fendent, le labeur souterrain de l'écorce de la terre, l'essor tranquille des arbres, le souffle inlassable du vent, le règne absolu de la nuit ? » Le quatrième album de Nico, ex-superstar chez Warhol et brièvement associée au Velvet Underground, précède une longue pause, c'est la fin d'un cycle pour la chanteuse d'origine allemande, un hommage réitéré à son ami Jim Morrison des Doors. C'est à John Cale, multi-instrumentiste et virtuose, possesseur d'une solide formation classique, que revient la responsabilité de fixer sur la bande le cours ondoyant des chansons de Nico et c'est avec celles-ci que le gallois éprouve véritablement le travail d'arrangeur.
"Il n'y a pas de femmes compositrices !" proclamait en 1920 un maestro britannique. Et Hildegarde de Bingen au Moyen Age ou Maddalena Casulana à la Renaissance ? Et Nannerl Mozart, Fanny Mendelssohn, Clara Schumann ou encore Björk ? Autant d'artistes venues peupler ce livre, aux côtés d'interprètes telles que Martha Argerich, Jacqueline du Pré et Maria Callas, ainsi que de grandes pédagogues comme Nadia Boulanger. Mieux, c'est une jeune musicienne italienne qui manie ici la plume aussi talentueusement que sa baguette de cheffe d'orchestre pour brosser ces seize portraits de consoeurs ayant dû batailler dans un univers masculin, et pour nous fredonner à travers elles une petite histoire de la musique accessible à toutes les oreilles, par-delà les préjugés et les barrières de genre.
Rip It Up and Start Again s'attache à des groupes comme PIL, Devo, Joy Division, Talking Heads ou Cabaret Voltaire, soit le post-punk qui émerge après la séparation des Sex Pistols jusqu'à l'explosion de MTV. Des deux côtés de l'Atlantique, ces groupes délaissent le rétro-rock pour les musiques noires et électroniques, expérimentent sur les plans sonore, graphique, vestimentaire, théorique, voire économique - le problème du "compromis" commercial est alors crucial. La New Pop dans la seconde partie du livre, avec Madness, Human League, Siouxsie & The Banshees ou New Order s'avère quant à elle moins radicale, plus dansante ou spectaculaire.
Rip It Up and Start Again constitue le premier document exhaustif sur une des périodes les plus passionnantes de l'histoire du rock.
Art du son et du temps, la musique occidentale se distingue des musiques ethniques par son incessante évolution liée à son système de notation. Cette musique savante est à la fois art, science et philosophie. Vocale ou instrumentale, elle accompagne les sociétés dans leurs rituels et dans leurs festivités.
Cet ouvrage retrace l'histoire de la musique européenne, du IVe au XXIe siècle, au fil de trois parties chronologiques l'âge modal, l'âge tonal, l'âge de la tonalité suspendue .
À l'heure où le mot «minimalisme» est devenu galvaudé, le présent livre revient, pour la première fois en langue française, sur l'acception originelle du terme et sur les diverses composantes de cette tendance artistique née aux États-Unis, à l'orée des années 1960, qui a durablement marqué les arts plastiques et la musique au point de constituer une indéniable révolution esthétique.
En plongeant le lecteur dans la New York downtown des années 1960 et 1970, l'auteur décrit l'extraordinaire inventivité d'une scène artistique où se mêlaient les plasticiens d'art minimal et les compositeurs minimalistes (dont ses représentants principaux La Monte Young, Terry Riley, Philip Glass et Steve Reich), dans les lofts, les salles de cinéma ou de théâtre et les galeries d'art du quartier.
Cet essai, avant tout dévolu à la musique, s'arrête sur des oeuvres essentielles - dont les fameux In C (1964), de Terry Riley, et Einstein on the Beach, de Philip Glass et Bob Wilson, créé au Festival d'Avignon en 1976 - et des tendances emblématiques de cette esthétique, mais parcourt également ses nombreuses ramifications en Europe, ses liens avec la musique populaire et son utilisation dans la musique pour les écrans de cinéma et de télévision.