Le chant du Pain retrace la vie d'un couple de boulangers à Valenciennes pendant la révolution. Avec leurs neveux Louis et Benoît, le lecteur franchit l'aube du dix- neuvième siècle. Benoît est aide chirurgien dans l'armée de Bonaparte durant la campagne d'Italie, il en profitera pour tenter d'éclaircir le mystère enveloppant la mort de son grand-père.
Nous sommes fin 1767 : les Français viennent de se faire déposséder par les Anglais des comptoirs établis aux Indes. Charles Sombreuse refuse l?idée de la capitulation française. À la tête d?une centaine de partisans qui ont autrefois combattu sous ses ordres, il continue de lutter contre les envahisseurs anglais et apporte une aide précieuse au Grand Mogol dont l?empire est devenu le dernier bastion de l?indépendance hindoue. Principale alliée de Shah Ali, la mystérieuse et splendide Bégum Arya, devenue l?âme de la résistance, a mis sa fortune à la disposition des aventuriers français auxquels elle confie fréquemment le commandement de ses troupes? Tous les événements qui se succèdent en cascades dans le cadre de ce pays magique nous émerveillent, nous intriguent, et nous tiennent en haleine jusqu?à la dernière page.
Au comté du Surrey, dans l'Angleterre romantique des châteaux, des diligences et des chasses au renard, où s'élèvent aussi les premières revendications sociales, le jeune fils de baronnet Edmund Harding tente de relever le prestige de sa famille, entaché par les excentricités de son père qui a trouvé la mort à Waterloo. Dans le manoir familial où il est revenu de Londres avec sa soeur Ellen, il découvre les préoccupations domaniales et les intrigues de la province et s'éprend de la fille d'un maître de haras, la fière Elisabeth Osborne, dont la famille se révèle politiquement opposée à la sienne. Au travers des saisons, des réceptions, des bals et des événements politiques de la vie du comté, il est entraîné dans une aventure sentimentale à l'issue des plus incertaines.
Paris, 1980 - Espagne, 1936.
Les lieux et les dates s'emmêlent dans une folie à l'issue fatale...
1642, Gaétan fuit les galères, embarque pour les Indes Occidentales. En arrivant sur la terre de Guyane, il découvre qu’il est sous le joug d’un seigneur brutal et sanguinaire. Un Amérindien, Atoupa l’accueille. Manii devient sa femme, elle le conduira à la rencontre des coutumes du peuple Galibi. Toucoufiou, capitaine du clan, Apolimbo le chamane (le piaye), font partie du cercle familial.
Gaétan essaie de concilier deux peuples qui s’entretuent. Ses enfants affronteront deux cultures qui ne savent se parler. Les coutumes se confrontent, les hommes se déchirent, les armes parlent, l’Amazonie se fait indomptable puis se soumet. C’est l’histoire d’un clan galibi qui guerroie, résiste, rejoint les Pères jésuites dans la mission de Kourou, espérant ainsi survivre.
Comment parler d'amour en glorifiant une relation entre un homme marié et une jeune femme ? C'est le pari réussi de ce livre d'une grande profondeur, loin des prêts à penser communément admis et des clichés s'y référant.
Jean, à l'approche de sa mort, attend une réponse du Cap pour s'éteindre sereinement. Ses petits enfants, curieux, enquêtent et découvrent l'extraordinaire relation qu'il a entretenue avec une jeune Africander, militante anti-apartheid au coeur des années soixante. Commence alors le récit émouvant d'une histoire pas comme les autres, faisant écho aux multiples problèmes de la filiation, et l'occasion aussi pour l'auteur de faire revivre avec énergie les quatre dernières décennies d'Apartheid en Afrique du Sud.
Un récit croisant les idées de filiation, d'immortalité, d'héritage familial et affectif et. d'amour bien sûr. La narration, romantique, détaillée, accompagne des moments intenses et donne au livre une atmosphère cinématographique particulièrement agréable.
Auvergnat au coeur pur et dur comme la roche des volcans, il fut un hussard à l'ombre de l'aigle, un hussard flamboyant.
Le jeune Jean Mahut réalise son premier exploit lors de son combat contre les loups, puis connait ses heures de gloire sur son pur-sang en luttant contre les armées des rois.
Son hameau en Haute-Loire est bercé par les eaux d'une rivière aux flots argentés, près de l'empire des loups (Margeride) et du château du comte qui domine la vallée de la Ribeyre. Jean découvre les grandes terres d'Autriche, de Prusse et de Russie. Il combat les Autrichiens, les Cosaques, la Garde Impériale du Tsar et les grenadiers russes opposés à la cavalerie de Murat à la bataille d'Eylau, où la plus grande charge de cavalerie du 1er Empire eut lieu. L'amour la passion et les intrigues l'accompagnent tout au long de son destin de hussard. Au fil du roman trois héroïnes s'imposent naturellement, Julie la cantinière-vivandière de Marengo, Hortense la femme du comte, et Anastasia la fille d'un chef cosaque.
Cette fresque historique se déroule d'aout 1794 à septembre 1813 ; 112 personnages s'y expriment et s'y débattent, certains meurent, d'autres survivent aux sons des tambours...
Paris, octobre 1953 : François et Dalila, élèves dans le même lycée, conjuguent avec harmonie leurs études et une idylle naissante. Comme tous les ans aux grandes vacances, Dalila se rend dans sa famille en Algérie. En novembre 1954, la guerre éclate. La jeune fille ne revient pas en France pour la rentrée scolaire. Pour François, une attente pénible et insupportable commence. Il n'a plus de nouvelles de son amie, et le silence se prolonge, insoutenable. Dans son immense désespoir, il entrevoit une seule solution, celle de la rejoindre dans son pays.
Il s'engage alors, par amour, dans l'armée, dans l'unique espoir de retrouver son « Esperanza ».
Cet ouvrage est constitué de lettres et de documents familiaux reçus entre 1929 et 1965. Ils ont été éclairés par des recherches, des souvenirs du narrateur afin de reconstruire ce qui a été brisé, oublié de tous. Il s'agissait de réajuster, de rassembler les textes pour délivrer une connaissance plus approfondie, plus intime d'un vécu douloureux qui a été surmonté, et constituer un témoignage sur une époque passée. Mutter land est l'antithèse d'une construction romanesque, c'est la re-reconstruction d'une biographie familiale, présentant au lecteur des personnages complexes et authentiques.
Une dizaine de « tableaux » plongent le lecteur au coeur des moments tragiques du XXe siècle. Les personnages se rencontrent, les destins se croisent, et chacun découvre les limites de son monde. L'horizon s'élargit quand, partis de leur propre patriotisme, les protagonistes prennent conscience de la multitude des points de vue possibles et des humanités.
Curieux destin pour cet Allemand qui fuit les lignes, les tranchées, et l'atrocité des massacres entre camps ennemis. Il est fait prisonnier fin 1917 dans la Meuse par une patrouille alliée où un noir Américain, venu conquérir la considération de ses compatriotes, lui sauve la mise. Il sème le trouble dans les esprits quand chacun en est à justifier son engagement.
L'ancien captif deviendra Pasteur, affrontera le mépris de ses compatriotes et des familles des soldats disparus subjuguées par la propagande nazie. Il n'évitera pas le camp de travail dans son propre pays.
Quant à l'Américain, il répondra présent à l'appel du front en 1941, alors que son pays entre à nouveau en guerre. Il croisera un Allemand sur les plages du Débarquement, et lui devra la vie.
A travers les destins croisés de soldats témoins des deux guerres mondiales, Jean-Philippe Deslandes livre un récit bouleversant aux détails historiques saisissants.
L'absurdité de la guerre et la sauvagerie des Hommes sautent aux yeux du lecteur au fil des pages, mais les sentiments d'humanité et de fraternité qui envahissent les différents personnages, dans les tranchées ou sur les plages de Normandie, constituent une lueur d'espoir et de paix dans l'enfer des conflits mondiaux.
Au vingtième siècle, dans les années 70, alors que les « jeans » font leur apparition dans la vie des écoliers, quatre copains font une rencontre qui marquera leur vie à jamais.
Au cours d'une randonnée en forêt, ils découvrent un drôle d'épouvantail, dans le jardin d'une vieille maison.
C'est le début de leurs aventures avec un poilu, rescapé de la guerre de 14-18.
Couverture : Illustration de Marie-Ange Dupontet
Après avoir fait la connaissance de Louis XV et de ses favorites, nous suivons dans ce livre le sillage de Marie-Antoinette depuis ce fameux 21 avril 1770 où elle quitta l'Autriche pour rejoindre son futur époux le Dauphin Louis futur Louis XVI, jusqu'à sa fin sur l'échafaud le 16 octobre 1793.
Les souffrances physiques et morales infligées par l'odieux Simon à Louis XVII auront raison de l'infortuné enfant-roi, qui expirera au Temple moins de deux ans après sa mère. Marie-Thérèse, soeur dudit enfant-roi, retrouvera la liberté le 19 décembre 1795.
Dans ce nouvel ouvrage, Jean-Marc Zaimi raconte avec passion le quotidien et le destin tragique de la noblesse française du XVIIIème siècle.
Après Marengo, Austerlitz et Eylau, Jean Mahut suit Napoléon sur son sentier de gloire. Il ignore encore que l'épopée qu'il vit va se transformer en cauchemar ; de hussard il va devenir, par la force des choses, un aventurier, un homme en quête de rédemption.
Extrait : « Quelques secondes plus tard un silence hurlant s'installa dans la clairière, il avait une densité extraordinaire au milieu du déchirement humain. Les deux filles d'Igor ressemblaient à des statues figées avec leurs yeux grands ouverts devant l'éternel. Une brève trouée découvrit la lune. Une belle clarté leva le voile sombre qui recouvrait la clairière. Le pieu au beau milieu de l'arène, le corps de Jean et les deux lances plantées sur lui, apparurent un bref instant ; l'image, saisissante et poignante, sembla alors irréelle, elle était un tableau de maître dans un décor de violence et de folie. Jean ne bougeait plus et ne présentait plus aucun signe de vie, mais il y avait un signe qui indiquait qu'il était encore en vie, un léger souffle à peine perceptible provenant d'un corps d'une résistance aussi dure que la roche des volcans. Le froid restait vif et indomptable. » Cette fresque historique se déroule sur une période de 19 ans, d'aout 1794 à septembre 1813 ; 112 personnages s'y expriment et s'y débattent ; certains meurent, d'autres survivent, aux sons des tambours.
Dans un petit village provençal, à l'aube de la première guerre mondiale, tout le monde connaît les Duroc. Une famille paisible en apparence qui est en proie aux maux de ce début de siècle. Quelques années où les événements politiques sont aussi dramatiques que ceux qu'ils vivront. Rivalité fraternelle et peur du qu'en dira-t-on sont les moteurs de ce drame familial. Le son des cigales n'empêche pas les tragédies de s'accomplir.
La Mère travaille, assure l'intendance au quotidien.
Le Père est un passager aux visites rares et redoutées.
La chance de Pops ? Vivre à la campagne, avoir sa chienne.
Sauvage et révoltée, dès ses six ans elle apprend la vie.
D'argile et de bronze, mains ouvertes et coeur offert, en quête perpétuelle de tendresse, Pops est une sensitive, un instinct.
Brutalement elle découvre que grandir c'est changer de monde ; que la nécessité de s'adapter est la condition basique pour préserver le vrai qu'elle a acquis.
En 1868, Cole Creeley et sa femme avaient engagé cinq jeunes gens au Texas pour convoyer des troupeaux jusqu'à Ruhsville : Stephen, Hector, Peter, Sean et Pol, qui se révéla être Pauline. Le couple décide alors de garder ces cinq jeunes gens pour travailler dans leur nouveau ranch à Ruhsville. C'est dans cette nouvelle ville que tout va commencer ! Non loin du ranch vivent deux tribus indiennes, peu appréciées et un shérif véreux, Mac Ferson, qui ne va pas hésiter à utiliser la violence pour semer la terreur à Ruhsville dans le but de s'emparer du nouveau ranch des Creeley. Pris dans d'inextricables tensions, chacun des protagonistes devra faire un choix de vie crucial.
Pauline, assoiffée de liberté, reste le personnage principal tout au long de cette aventure. En effet, c'est à travers elle et sa double identité, que nous découvrons un Ouest encore sauvage.
Venise est sous l'effervescence du Carnaval. Les hôtels qu'ils soient petits ou prestigieux sont prêts. Les soirées, privées et fastueuses, dans les palais de la Sérénissime règlent les derniers détails pour les jours à venir.
Léna reprend ses esprits, difficilement. Pour quelle raison l'appelle-t-on Marla ? Au-dessus de sa tête les lustres et les dorures d'un palace Vénitien lui tournent la tête. Le personnel se presse pour la conduire à sa suite ? Elle est une habituée de l'hôtel ? Son ami a pris toutes les dispositions pour son bien-être pendant ces neuf jours de fêtes et éclatantes réjouissances.
Que fait-elle là ? Qui est cette femme que l'on prend pour elle ? Qui est cet homme qui met tout ce luxe et cet argent pour son bon plaisir ? Elle rentre dans le jeu. Où le conduira-t-il ?
L'existence de Dominique est singulière en ce sens que, si elle est parsemée de moments très heureux, elle est aussi jalonnée de déveines, de malchances et d'infortunes. Cet enfant du baby boom a 14 ans en 1961, l'âge de travailler, et le métier qu'il choisit l'entraîne dans un milieu où l'on a encore besoin de créatures inférieures, de personnes que l'on pousse en marge de la société et de qui l'on peut tout exiger. À cette époque il y a encore beaucoup de fermes en France qui prospèrent en partie grâce à cette main-d'oeuvre malléable et bon marché. Nombre de ces parias ne dépassent que rarement la cinquantaine ; le tabac, l'alcool, le manque d'hygiène, la pénibilité du travail et l'absence de soins ont souvent raison de leur résistance physique.
1914-1915, Nord-Pas-de-Calais, Bapaume, Arras, Wimereux... Deux familles dont les pères se battent au front... Et deux enfants qui, en toute insouciance, traversent la guerre par le biais d'un passe-temps dont les soldats, ennemis comme alliés, deviennent les pièces essentielles de leur jeu.
À la fin des années 1990, Étienne Romanche, journaliste free-lance, parcourt le désert saharien pour effectuer des reportages sur la montée de l'intégrisme religieux en Algérie. À l'occasion de la venue de trois de ses confrères, il découvrira les nébuleuses salafistes qui gangrèneront le monde à coup d'attentats pour instiller la peur. De l'Italie, en passant par Paris, l'Algérie, et particulièrement dans la zone du Sahara occidental où vit le peuple sahraoui, les grands fondateurs de cette république, nos quatre journalistes parcourront ces terres, bringuebalés dans cet enchevêtrement de culture anachronique, de religion fondamentaliste dans des sociétés moyenâgeuses où la terreur et le crime sont les maîtres-mots et les vecteurs d'une instabilité permanente.