Février 1849, Seconde République, dans une France qui peine à sortir de la confusion où l'a conduite la révolution qui a chassé de son trône le dernier Roi des Français.
Alice, jeune mariée d'à peine vingt ans, a emménagé quelques mois auparavant chez son mari, une longue bâtisse appelée La Louvardière, nichée au coeur d'un parc boisé, dans le département de la Nièvre. Or, la jeune femme peine à y trouver sa juste place : les domestiques lui paraissent hostiles, la demeure encore mal connue résonne de bruits étranges, et surtout une présence invisible pourrait bien y rôder. Par ailleurs, si Lionel de Châtenay est un mari aimable et prévenant, il semble lui aussi hanté par le souvenir de sa première épouse.
Alice devra apprendre à surmonter ses peurs et ses doutes, gagner l'estime et la confiance de Lionel, et enfin maîtriser à la fois la domesticité et son nouveau rôle de maîtresse de maison. Toutefois, la tâche ne lui sera pas facilitée, et un certain nombre d'événements étranges et imprévus viendront se mettre en travers de son chemin - ou plutôt de son cheminement.
Cet ouvrage a pour thématique celle du mystère face aux éléments tangibles et concrets. Peut-on avoir une réponse à toutes les questions que l'on se pose ? Peut-on jamais vraiment connaître les gens que l'on côtoie ? Où sont les limites de la connaissance humaine ?
Au travers de lettres et documents familiaux reçus entre 1929 et 1965, la narratrice a nourri son livre de recherches et de souvenirs pour retracer la biographie de sa mère et brosser l'état de l'assistance publique au début du XXème siècle.
Plusieurs thèmes émergent :
Qui est la vraie mère dans ce contexte d'abandon ? La mère adoptive ? La mère génétique ?
Les vécus de ces enfants de l'Assistance Publique pendant la première guerre.
Le rôle de l'État français dans leur éducation et leur survie.
L'Allemagne avant et après guerre vue de l'intérieur.
La vie quotidienne pendant les grandes crises.
Quelle que soit votre approche de ces problèmes intimes, vous vivrez au même rythme que les personnages de ce récit épistolaire ancré dans le contexte de violence entre la France et l'Allemagne, ce que l'on perçoit plus ou moins intensément dans ces lettres.
Ardennes, Noël 1095. Alors que l'Occident se prépare à partir délivrer le tombeau du Christ à Jérusalem, Guillaume d'Evigny, vassal du comte Hugues de Rethel, rumine sa déception : son seigneur lui a refusé l'autorisation de partir aux côtés de son fils Baudouin de Bourcq et de ses cousins Godefroid de Bouillon et Baudouin de Boulogne, tous trois appelés à régner sur le futur Royaume de Jérusalem.
Cette même nuit, le château d'Evigny retentit d'un double cri : Ysaline, l'épouse honnie, et Marie, la maîtresse adorée, viennent de donner toutes deux un fils à Guillaume. Par amour pour Marie, il commet alors l'irréparable. Que s'est-il passé cette nuit-là dans la chambre d'Ysaline ? Guillaume garde jalousement son secret, et l'emporte avec lui en Terre Sainte, où il rejoint son ami Baudouin, le fils du comte Hugues, devenu comte d'Edesse, laissant ses fils Arnaud et Enguerrand et sa pupille Aelis grandir auprès du comte de Rethel, sans se douter que la vérité va éclater et bouleverser à jamais la vie d'Arnaud et d'Aelis, promis l'un à l'autre depuis l'enfance et unis par un puissant amour.
Entraînés dans le tourbillon de l'Histoire, celle du Royaume Franc de Jérusalem et de la fondation de l'Ordre du Temple, celle aussi de la plus précieuse relique de la Chrétienté, contraints à des choix terribles, Arnaud et Aelis parviendront-ils à se retrouver ?
Nous sommes en 1827, pendant la Seconde Restauration, sous le règne de Charles X.
Anna Seurel, âgée d'une trentaine d'années, vit avec son frère Antoine et ses deux enfants dans une belle maison de maître, située non loin d'Auxerre, dont elle a hérité de son père.
Elle est divorcée - cela fut possible jusqu'en 1817 - et a un amant, Gabriel de Sauveterre. Elle se rend compte qu'elle est enceinte de lui ; or, à cette époque et dans ces milieux, être une femme divorcée était une situation très délicate. Pourra-t-elle épouser M. de Sauveterre ?
Par ailleurs, lors d'une réunion de famille à l'occasion des fêtes de Pâques, une des domestiques est retrouvée morte dans la serre du parc. De quelle manière est-elle morte ? Pourquoi ? Est-ce un accident ? Ou bien a-t-elle été tuée ? Mais par qui ?
Entre la Bourgogne et Paris, Anna et Antoine, aidés par quelques amis, vont s'atteler à la résolution de tous ces problèmes. Non sans mal...
Devant l'ascension de Mussolini, la « famille » Cercoli quitta sa Campanie natale et l'Italie en 1923. La « famille » Camparoni profita de la situation. Soutenu par son épouse et par son fils Guiseppe, Don Emmanuel Cercoli fit tout pour devenir honnête et repousser les spectres mortels de temps révolus. Mais si l'on peut échapper à un passé, un pays et un régime, nul ne peut échapper à la folie humaine. Alors Guido, premier petit-fils de Don Guiseppe, dernier des parrains Cercoli, fit un jour un serment.
Le plus invraisemblable dans l'histoire de Jeanne d'Arc, c'est qu'elle est vraie.
Cet essai tente de rendre compte de la noblesse de cette âme entre Ciel et Terre, qui, à travers le tumulte politique qu'elle a provoqué et les embûches de sa prise de commandement de l'armée royale à Blois en avril 1429, a rempli sa mission : sauver un pays et sacrer un Roi.
Une Sainte, oui. Une guerrière, aussi !
Mais ce n'est pas l'Histoire qui intéresse ce récit, c'est la préparation de l'Histoire, avant la victoire puis la chute, concentrée ici sur trois journées qui ont « fait » Jeanne d'Arc :
Le 9 mars 1429 : à son arrivée à Chinon, rencontre fondatrice avec Yolande d'Aragon (belle-mère de Charles VII).
Le 26 avril 1429 : à son retour de Poitiers, journée de doutes sur sa nomination comme « Chef de guerre ».
Le 28 avril 1429 : journée de trahison et d'empoignade avec Gilles de Rais qui a la faveur de Charles VII.
C'est le « Mystère Jeanne d'Arc ».
Deux enfants martyrs se rencontrent, le tsar Ivan le Terrible, veuf inconsolable cruel, fascinant et blessé, et le tout jeune guerrier Fédia Basmanov, dont l'âme instinctive et païenne fut saccagée par son père. Compagnons de débauche nostalgiques de la pureté, ils deviennent les proies d'un égrégore politique fatal, dans lequel l'un s'enfonce sans retour, tandis que l'autre, marié de force à une jeune fille touchante et simple, amorce une difficile et dangereuse rédemption.
Visitant un jour la Suisse, une anecdote m'avait fortement intrigué. En effet, les riverains, voyant le lac de Morat se teinter de rouge, disaient que c'était « le sang des Bourguignons ». Ayant effectué des recherches, j'ai découvert que les faits relatés par cette légende faisaient référence à une période fondamentale de l'histoire de France : le Moyen Age et plus spécialement la lutte que se sont menés Louis XI et le duc de Bourgogne, dit Charles le Téméraire. J'en ai conçu un roman basé sur des événements et des personnages historiques, à travers les aventures de deux chevaliers, Jean de Lalande et d'Esclandrin, chargés par le roi Louis XI de démanteler un réseau d'espionnage au profit du duc de Bourgogne et de l'affaiblir par tous les moyens. Amour et haine, stratégie politique, intrigues et trahisons, champs de bataille, ponctuent cet ouvrage, qui permet aussi de s'imprégner de la vie quotidienne à cette époque. Cette période se termina sur le plan historique par le rattachement de la Bourgogne à la France et je ne doute pas que le sort d'Isabelle vous tiendra en haleine.
Remontons à plus de 500ans.
Nous sommes au XVIe siècle, exactement en juin 1503. Binot Paulmier de Gonneville et soixante marins vont appareiller d'Honnefleur à la conquête de l'Atlantique sud sur une frégate de cent tonneaux joliment nommée « L'ESPOIR ».
Le navire se déroute volontairement vers l'ouest pour profiter des vents d'alizés et doubler le cap de Bonne Espérance. Mais une tempête effroyable les fait dériver et leur errance va occasionner des ravages tant sur la santé des hommes que sur l'état du navire. Après des semaines de mer et de misère, ils atteignent enfin une côte inconnue des cartes maritimes : « La terre des perroquets ».
Les oiseaux aux folles couleurs ne sont pas les seuls à les accueillir. Ils ont cette chance incroyable de rencontrer un des seuls peuples de la région à n'être pas cannibales. Et mieux encore, le capitaine Gonneville reçoit un accueil si chaleureux des indigènes que Arasco Naô-Iça, chef de la tribu, deviendra son ami et lui confiera son fils Essoméricq, à charge pour lui de le ramener dans vingt lunes soit environ une année de notre ère.
Mais Capitaine Gonneville ne pourra pas ramener Essoméricq et le pauvre enfant ne reverra jamais les côtes ensoleillées de Santa Catarina du Brésil.
À travers les yeux de Jules Marguerie, treize ans, mousse à bord de L'Espoir et fils d'un patron pêcheur d'Honnefleur, s'anime à nouveau le Honfleur du moyen âge avec ses ruelles, ses tavernes, ses trésors enfouis dans les souterrains qui s'inclinent vers la mer et tout un peuple de terre et de mer.
Vous êtes-vous déjà promené dans Honfleur, les yeux rivés sur les façades des maisons à pans de bois ? Peut-être y verrez-vous ce qu'il resta de la figure de proue du navire de Capitaine Gonneville.
Le merveilleux cadeau du peuple Bra'zil : « L'homme de bois ».
Deux ans après la terrible tragédie du 24 août 1572, jour de la Saint Barthélémy, le royaume de France est plus que jamais déchiré par les guerres interconfessionnelles. Catholiques et protestants s'entre-tuent, chacun persuadé de détenir la suprématie dogmatique.
La religion anoblit-elle l'homme ou le parque-t-elle dans l'enclos crasseux de l'ignorance, pamphlet anticlérical ?
Tiers-état et noblesse constituent-ils les deux faces d'une même pièce, prémices d'une lutte des classes deux siècles avant l'heure ?
DeGinolhac, catholique, officier de la garde rapprochée de Charles IX, doit retrouver et ramener au Louvre, résidence royale, Charlotte d'Aubrac de Régaussou, protestante et amie du Roi. Officiellement, pour atténuer les souffrances de ses derniers jours, celui-ci est mourant. Mais simultanément, la Reine Mère Catherine de Médicis, officie, elle, dans l'ombre, et pour une toute autre cause, la surpuissante raison d'état.
Dans une suite ininterrompue de péripéties plus rocambolesques et extravagantes les une que les autres DeGinolhac et son irremplaçable laquais Chasseloup affronteront le danger des armes, les éléments déchaînés de la nature, la perfidie des hommes.
Il s'agit d'un livre qui relate, entre autres, un épisode historique vécu : Tulle 1944.
La vie d'une femme qui comme tant d'autres a surmonté des moments difficiles, mais qui a fait preuve de détermination pour accepter ces épreuves.
A plus de 90 ans elle souhaite raconter sa jeunesse en Limousin, sa vie de femme, de mère, ses choix, ses acceptations, ses révoltes...
Deux histoires vraies pour mieux comprendre la Révolution Française ; pourquoi ce sont les hommes qui, collectivement, font ce que l'Histoire devient.
« Marseille : Le tocsin de la Révolution » marque les prémisses de la Révolution Française à Marseille même si cet évènement est souvent ignoré des livres d'histoire.
« En avant ! Ils se sauvent ! » qui suit, est le récit biographique d'un de ces engagés volontaires de 1792 qui a agit, a-t-il écrit, « pour l'honneur du nom Français ».
La révolution et le prestige de la France avait appelé son aïeul à s'expatrier. A l'orée du xxe siècle, Roger de Saint Chamas voulut retrouver sa patrie, approfondir sa culture littéraire, religieuse, philosophique, musicale, participer à sa défense tout au long d'un siècle si mouvementé : les évènements, dit Dieu, c'est moi qui vous rabote, c'est moi qui vous aime...
Le lecteur sera vite sous le charme d'une sensibilité et d'un regard qui croisent les grands évènements du siècle : la première guerre mondiale, l'entre-deux-guerres, la seconde, Vichy et la Libération, la décolonisation, la IVe et la Ve République, le Concile et Mai 68.
Au détour des évènements, Roger de Saint Chamas donne son point de vue sur la politique, la vie de la France et celle de l'Église, les débats d'idées qui animèrent son époque, son métier, l'éducation, l'amour humain, la manière d'agir au mieux pour la France. Sa liberté et sa culture, sa prudence et sa sagesse, ses engagements et la profondeur de sa spiritualité impressionnent en comparaison des idées simplistes et des caricatures qui encombrent la mémoire officielle de ces temps.
Qu'est-ce que la France ? Quelle est sa vocation ? Comment la servir ?
A travers deux guères mondiales et une participation très active aux diverses actions de relèvement qui les suivirent, le lecteur découvre la fécondité d'une une vie animée par une vie intérieure ; « sans cela, écrit l'auteur, on risque de vivre en automate, sans s'enrichir, sans s'épanouir, sans écouter la voix silencieuse de son âme. On risque de s'enliser au lieu de progresser dans l'Espérance ».
Participation des tirailleurs sénégalais à la première guerre mondiale. Localisation ossuaire de Douomont (Verdun France).
Il s'agit d'un africain moderne qui fait un break à la fleur de l'âge pour se situer. Il explique comment il est né, comment il vit et comment il mourra. C'est une réalité dure qu'il libère sur un PC. Il sait que le monde a besoin de confidences. C'est une histoire intime que beaucoup peuvent avoir comme propre histoire. « Mon enfance fut un attrape-nigaud car je mettais rarement le nez dehors. On m'a enfermé dans un placard. J'ai encaissé des coups de poings Quand l'heure de dormir venait, j'étais pourchassé par un fou. Plusieurs autres nuits suivantes, j'étais pourchassé par le même fou dans le même cauchemar ».
Le siège d'Alésia... Une alliance peu connue entre Vercingétorix et César. La lente agonie et la mort horrible de ce Chef Gaulois. Au Ve, VIe et VIIe siècle, plusieurs Evêques qui ont tous laissés des traces dans ce monde qui est le nôtre, des Bâtisseurs de Cathédrales lesquelles sont toujours visibles de nos jours, des pactes passés avec Dieu qui ont changés la face de la Gaule, des anecdotes inconnues entre les Rois et leurs proches, les véritables histoires masquées par des légendes, des complots dont la vérité éclate seulement de nos jours, toutes ces révélations étayées par des documents historiques que nous pouvons tous compulser.
LA FACE OBSCURE DE L'AURORE A la charnière du Moyen-âge et de la Renaissance, au fond des campagnes obscures du nord, se forge le destin d'une âme - Yvelenn - sous les regards bornés de l'histoire et les convoitises les plus disparates. Suite d'incursions dans les domaines de la sorcellerie, des sectes hédonistes et des frairies lunaires, des tribunaux civils, l'histoire s'achève - contre toute attente - dans l'atelier d'un certain Jeroen Anthoniszoon Van Aken, peintre renommé, auteur d'un Paradis hypothétique et d'un Enfer très présent.
Le tragique destin de Marie-Thérèse de Savoie-Carignan, princesse de Lamballe, amie et surintendante de la Reine Marie-Antoinette, immolée lors des Septembrisades en plein Paris, avant l'instauration de la Terreur.
Au cours de la deuxième guerre mondiale, trois adolescents, jeunes fuyards poursuivis l'un par la gendarmerie vichyste et l'antisémitisme français, l'autre par la milice française et le troisième par l'armée allemande se réfugient dans une cabane à l'abandon. Roger est juif, Christian est catholique, Samir est musulman. Ils forgent un lien solide en découvrant que chacun d'eux se trouve dans une précarité semblable et que leurs trois religions ont plus en commun qu'ils ne l'auraient imaginé. Ensemble ils parviennent à rejoindre la Résistance, avec laquelle ils participent jusqu'à la libération à des opérations contre les occupants. À la libération, tous trois se perdent de vue. Bien des années plus tard, au hasard d'une rencontre dans un café, deux d'entre eux se retrouvent et font le bilan de leurs expériences. Bien que ce soit un ouvrage de fiction, ce récit est basé sur des faits historiques: la mutinerie d'un bataillon musulman de Waffen SS à Villefranche de Rouergue en septembre 1943.
Le vol d'un sac de pommes de terre dans un goulag soviétique de l'immédiat après guerre où sont internés des prisonniers de guerre allemands (resp alsaciens) Deux condamnations à mort. Non éxécutées celles-ci semblent entrainer deux morts, voire trois en Alsace quarante années plus tard. C'est la vie, Inspiré de faits réels, mais non biographiques.
Qui ne connaît aujourd'hui le nom de Thomas Cromwell, depuis l'excellente série de la BBC deux fois diffusée par Arte, adaptée des romans à succès d'Hillary Mantel ? Jean Lemaire de Belges, par contre, qui vécut à la même époque demeure encore un inconnu. Tous deux, oubliés durant plus de trois siècles, sans doute pour avoir discrètement mais farouchement soutenu la Réforme, jouèrent pourtant dans la première moitié du XVIe siècle, un rôle capital dans la pensée et la destinée de l'Europe que l'on commence tout juste à leur reconnaître. De larges zones d'ombre recouvrent la jeunesse de l'un comme de l'autre. On s'étonne que le premier, modeste fils de forgeron, simple soldat en Italie, sans fortune ni éducation, surgissant de nulle part, pût devenir avocat, banquier et premier ministre tout puissant d'Henri VIII, exactement quand le second, poète et chroniqueur historiographe dans diverses cours d'Europe, rompu à la finance et à la politique disparaît sans laisser de trace. Or ces deux figures singulières, aux tempéraments et caractères si semblables, qui partagent les mêmes idées, les mêmes valeurs réformistes, le même idéalisme forcené, les mêmes craintes, le même goût du secret et qui excellent en tout, on les retrouve partout aux mêmes moments et dans les mêmes lieux, de l'Italie aux Pays-Bas. Leurs personnalités s'emboîtent et se complètent si parfaitement que l'on finit par se demander : et si ces deux hommes n'en faisaient qu'un ? Mieux qu'à travers une froide enquête, c'est en écoutant la parole et en fouillant l'âme de celui qui seul est sensé connaître la vérité que ce livre se propose d'apporter une réponse cohérente à cette question.
Et si Louis XVI avait réussi sa fuite et s'était échappé à Varennes ? Et si les rapports de force ainsi modifiés avaient vaincu les révolutionnaires et ramené la noblesse au pouvoir ? Dans un tel contexte, que seraient devenus les grands hommes de la Révolution et de l'Empire, et notamment le plus célèbre d'entre eux : Napoléon Bonaparte ? Dans la France d'un ancien régime renouvelé, il aurait peut-être végété. Mais dans le nouveau monde, tout deviendrait possible ! L'histoire commence en 1795 à la Nouvelle Orléans, et présente la fulgurante, mais non sans obstacle, ascension de Napoléon qui aspire à se constituer un Empire des Amériques. Le livre présente sa progression personnelle, ainsi que celle des personnes qu'il rencontre, dans une Amérique où la démocratie est installée, et où par ailleurs l'esclavage devient un problème majeur. Ses choix remodèleront un continent.
Décembre 1314 Philippe IV dit « Philippe, le Bel » est mort. Le nouveau roi, Louis X, dit « Le Hutin » tente d'imposer son autorité ; mais les petits seigneurs du royaume de France se font la guerre, dévastant les villes et les campagnes pour étendre leur hégémonie. Dans un tel contexte, le peuple souffre, et n'a d'autre choix que de s'en remettre au pouvoir de l'église pour se protéger. Parcourant le pays, une petite troupe de comédiens itinérants tentent alors de parler, afin de réveiller les consciences et combattre l'obscurantisme. Très vite, ils sont persécutés par les moines du Saint-Office, qui ne supportent pas la moindre remise en cause des règles de l'église chrétienne. Le Pape lui-même invite les inquisiteurs à éradiquer les croyances déviantes de cette époque troublée.
Basé sur des faits réels pour la plupart, ce roman historique et biographique retrace la vie mouvementée et parfois rocambolesque menée par Henry de Chivré, un des ancêtres les plus attachants de tous les Chivré actuels, fervent protestant, ayant vécu pendant les règnes de Louis XIII et Louis XIV. Très vite orphelin de père et de mère, Henry est tout d'abord parti combattre dans les armées du roi, principalement en France et en Espagne. Puis au moment de la fronde, il s'est rangé avec son frère aux côtés du duc d'Enghien contre le cardinal Mazarin et la régente. Il a ensuite fondé une famille en Normandie. Ses convictions religieuses et son engagement lors de la fronde l'ont un peu forcé à rester dans sa province plutôt que de paraître à la cour de Louis XIV. Peu à peu, la vie devenant de plus en plus difficile et risquée pour les huguenots, il songe à quitter la France avec une partie de sa famille et c'est finalement très peu de temps après la révocation de l'édit de Nantes qu'ils embarquent pour l'Angleterre.