Ces pages vous feront traverser le XIXe siècle dont l'histoire fut très mouvementée à cause des révolutions, monarchies et coups d'État. Vous y suivrez Ferdinand Pouzols, un paysan ardéchois, depuis sa naissance à Saint-Michel-de-Chabrillanoux en 1848, son enfance et sa jeunesse à la ferme des Sagnes, sa mobilisation dans les Gardes Mobiles ardéchois lors de la guerre franco-prussienne, jusqu'à son retour au pays, sa réadaptation à la vie civile et la suite de son existence. Vous y verrez évoluer Saint-Michel-de-Chabrillanoux, petite commune rurale emblématique des changements qui vinrent bouleverser la France profonde, loin des tumultes de la capitale.
Ce livre est également un hommage aux soldats de 1870, longtemps ignorés et méprisés à la différence des Poilus de 1914-1918.
En 1909, un an après son arrivée à Vienne, la piste de l'apprenti peintre Adolf Hitler se perd, il n'est plus répertorié. Son empreinte ne réapparaît qu'en novembre de la même année. Après des années de harassantes recherches, d'entretiens avec son entourage le plus proche, et de fouilles dans les archives les plus secrètes, la main a été mise sur le journal intime de l'homme controversé. La rigueur scientifique, l'objectivité la plus totale, et l'honnêteté intellectuelle ont bien évidemment présidé à ce travail colossal, écartant toute influence extérieure, notamment celle de l'antinazisme primaire. Le propos n'est pas ici de porter un quelconque jugement sur la geste hitlérienne, qu'elle soit artistique, littéraire, ou politique, mais de permettre au lecteur de tenir entre ses mains un texte unique et non travesti. Ce lecteur, avisé s'il en est, se rendra ainsi compte que nombreuses et nombreux sont celles et ceux qui ont repris, et reprennent encore, des idées, suggestions, concepts, ou plus simplement des termes, développés par le futur chef d'État.
Anszel, le sourd de la rue Mila retrace en trois parties l'histoire d'une famille juive de Varsovie. La première présente l'ambiance dans le restaurant d'Anszel ainsi que les principaux personnages et la vie quotidienne dans le quartier juif. La seconde évoque les départs successifs des fils et filles d'Anszel et Rosa pour l'Allemagne ou pour la France afin d'échapper à l'antisémitisme et aux discriminations. La troisième commence avec l'invasion, en septembre 1939, de la Pologne par les nazis. Ce récit décrit la survie des protagonistes confrontés aux horreurs de la guerre et se termine par l'arrivée en France de Nathan, de Tsila et de leurs trois enfants nés en route, au terme d'une épopée de 13000 kilomètres sur huit ans, via la Sibérie et l'Ouzbékistan.
Les tirailleurs malgaches sont parmi les oubliés de la Grande Guerre. Des idéaux d'une jeunesse luttant pour que Madagascar se libère de l'emprise coloniale à la boue des tranchées, des parfums des jacarandas aux sables mouvants de la Côté atlantique, ce sont cinq années de la vie de deux amis, l'un des Hauts-Plateaux, l'autre venu des plaines du Sud, qui constituent la trame de ce roman. Premier, en France, à leur être consacré, il est dédié à tous ces soldats et manoeuvres d'infortune qui, emportés dans les tourments de la Première Guerre mondiale, très loin de leur île natale, n'ont jamais revu leur patrie, leur famille, ont perdu leurs rêves.
La quiétude du château de Louveciennes est soudain troublée par un cri d'effroi en provenance du salon. Alors qu'elle s'adonne à la lecture, affaissée dans de moelleux coussins, c'est avec horreur que la comtesse du Barry voit la tête tranchée du duc de Brissac, son amant, projetée par la fenêtre ouverte et atterrir à ses pieds. Nous sommes le dimanche 9 septembre 1792. Pour celle qui fut la voluptueuse maîtresse du roi Louis XV, c'est le début d'un sort contraire qui va la mener jusqu'à la guillotine.
Santo Caserio a été guillotiné en 1894 à l'âge de vingt ans le 24 Juin 1894, il avait poignardé mortellement Sadi Carnot, le Président de la République. Il venait de Lombardie, c'était un petit ouvrier boulanger, il était anarchiste, il était jeune, il croyait changer le monde avec un poignard acheté la veille et qui lui avait coûté cinq francs.
Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la désolation règne aux Antilles-Guyane. Personne n'accepte la défaite de la France. L'Amiral Robert, qui dispose de pleins pouvoirs dans la région, décide d'appliquer à la lettre les décisions du Maréchal Pétain. Par la suite, des héros s'illustrent, n'hésitant pas à entrer en dissidence, à s'évader de leur île natale, bravant tous les dangers pour aller défendre la Mère patrie, laissant derrière eux de nombreuses familles comme celle de Victorine sous la férule des hommes de l'Amiral Robert qui imposent un régime de famine et de terreur.
En mars 2020, la crise sanitaire exige un confinement sans précédent. L'horloge du temps se stoppe net et laisse place à une navigation en solitaire. Chacun chez soi ! La vie sociale et professionnelle en berne, Sylvette, optimiste, profite de cet espace de liberté.
Son cerveau, sans relâche, lui remémore des scènes de sa vie professionnelle. Des mots et des maux défilent en permanence.
Un discours en soliloque se poursuit...
Début du 20e siècle, Agua Amarga, Espagne. Une famille de pêcheurs, accablée par la pauvreté et la misère, quitte sa terre natale pour tenter sa chance en Algérie. Après une traversée à la rame, Francisco Carmona Marin s'installe avec femme et enfants à Mostaganem, province d'Oran, où il va travailler de ferme en ferme comme bracero. Ainsi commence le destin français d'une famille espagnole en terre d'Algérie. Plus qu'une traversée de la Méditerranée et un rêve inaccessible, Le soleil blanc du silence est le récit d'un fol espoir pour un avenir meilleur.
Cet ouvrage est le récit poignant d'une enfant, nommée Lila, au coeur des bombardements de la Seconde Guerre mondiale.
La fillette n'a que trois ans lorsqu'elle assiste à la balade des hommes en uniforme gris.
Elle grandira entre une Alsace meurtrie et une Italie mussolinienne, entre les aberrations de l'occupation nazie, ses changements de langues, de prénoms, d'identités, et la terreur fasciste. Elle affrontera ce monde qui se déchire avec son regard naïf d'enfant, jusqu'au drame final qui fera éclore en elle, au-delà de son chagrin, les lumières d'espoir vers la fraternité universelle.
Chaïm, une itinérance est une fresque ancrée dans l'histoire tragique de la première moitié du vingtième siècle. On y lit le parcours de Chaïm, jeune juif polonais, fuyant les pogroms et le rigorisme de ses religieux pour rejoindre la France, « pays de la liberté », pense-t-il. De là, il s'enrôle dans les brigades internationales et se bat en Espagne, toujours au nom de la liberté...
Dublin, 1920. L'insouciance, mâtinée d'un brin d'inconscience, essaie de se frayer un chemin en plein coeur de la guerre d'indépendance qui fait rage aux quatre coins de la ville.
Espiègle chef de bande, Billy va voir son destin basculer au fil des rencontres et des événements.
Défier les rivaux venus de l'autre côté de la Liffey est une chose, entrer dans l'univers obscur et impitoyable de la lutte en est une autre ; surtout quand on est adolescent et qu'on rêve d'être un jour le meilleur joueur de hurling de Dublin...
Afin de retrouver en urgence la trace d'un camarade du 13 RDP kidnappé au Kurdistan, « L'Honorable correspondant » Paul saisit également l'opportunité proposée d'une mission spéciale de la DGSE dans ce vaste territoire où le vertical s'harmonise au minéral.
S'en suivent des aventures rocambolesques, dont de fâcheuses retrouvailles avec d'ex-ennemis et aussi et heureusement l'alliance avec de déterminés Peshmergas.
Une rencontre attachante avec ce peuple kurde toujours sous le joug de la Turquie, récent envahisseur en toute illégitimité de plusieurs fiefs tribaux kurdes.
Une mission de brûlante actualité, semée d'embûches, quand on opère en clandestinité auprès de ce peuple très lâchement abandonné par la coalition internationale.
Une regrettable perte de mémoire envers ceux qui avaient réussi à quasi neutraliser Daesh en Syrie.
À l'ombre du château représente un espace temporel douloureux pour la France, avec la Deuxième Guerre mondiale induisant l'occupation allemande, la milice et la résistance.
Marie de Plessis et Jean Roux, deux infiltrés de la rébellion, vont symboliser cet engagement pour un affranchissement total de la France. Par la vie de ses deux personnages et bien d'autres, l'auteur reconstruit l'histoire, à sa manière.
Quand les lucioles s'arrêtent de briller, premier roman de Willy Elphège Miabatoussa, retrace un pan de l'histoire congolaise, plus singulièrement la guerre civile du 18 décembre 1998. Un événement tragique qu'il a vécu, et qui l'a profondément marqué.
Brazzaville, 1998, un an après la guerre dite du « 5 juin », nombre de gens continuent de pleurer leurs morts. Le climat social et économique s'est fortement détérioré. C'est dans ce contexte que Kouka et ses meilleurs amis, Cyr et Gildas, tentent de reprendre en main leur vie. Cependant, plusieurs événements viennent peu à peu perturber leur quotidien, commençant par l'infiltration de rebelles Ninjas dans la capitale congolaise.
Les années précédant la révolution sont animées par les philosophes, dans l'insouciance, pendant que d'autres rêvent de bouleverser l'Ancien Régime. Albertine de Nyvenheim, baronne hollandaise à la Cour de France, est l'archétype de cette population désinvolte, livrée jusqu'à l'ivresse aux plaisirs et aux mondanités. Elle soupe, dîne et joue, exerçant son talent de courtisane. Malgré ses accointances avec la cour, elle ne peut ignorer la colère du peuple. Quand sonne donc l'heure de la révolution, la société explose et les plus radicaux prennent le pouvoir et déversent leur flot d'horreurs. C'est alors qu'elle décide de croire en son destin et de lutter pour le retour de la monarchie en France.
« Atimé a construit sa vie sur les fondations transmises par ceux de ses ancêtres qui ont fait de lui un homme fiable et responsable. Alors, à bientôt cinquante ans, il puise dans son expérience et son quotidien la richesse morale et la réserve de sérénité, toutes deux, indispensables pour concilier mémoire ancestrale et actualité de nos jours, même sous la pression des évènements. Il n'a de cesse de poursuivre sa quête des clés nécessaires pour surmonter les problèmes inhérents à l'ouverture du monde dogon vers un environnement plus vaste où l'agitation est progressivement palpable et où les dangers apparaissent de plus en plus nettement. »
Depuis son enfance, Anna est partagée entre deux langues et deux mondes qui la déchirent. Dans les années 80, alors qu'elle mène une carrière de journaliste, elle se retrouve à Santiago, capitale du Chili, propulsée par l'amour. Dans ce pays en proie à la dictature, elle essaiera de vivre, souvent douloureusement, aux côtés de son amoureux, les dernières années du règne de Pinochet.
Je suis, tu es, nous sommes la France raconte le Chibani à ses petits-enfants, dans sa chambre d'hôpital.
Atteint d'un mal mystérieux qu'on appelle la fatigue, persuadé qu'il va rejoindre ses ancêtres, il se hâte de transmettre son histoire, ses racines à cette jeunesse en quête d'identité.
Ils sont pourtant issus de la France des couleurs, leur assure le Chibani, comme son jeune frère emporté par la tourmente de la vie des quartiers des années plus tôt. Autre temps, autre violence.
Les enfants sont vite captivés par cette histoire, celle de Djamel, Osman et Caroline eux-mêmes partis à la rencontre de leur propre histoire, les uns allant interviewer les parents des autres. Autre temps autre pudeur.
Je suis, tu es, nous sommes la France parce que la France des couleurs c'est la France tout court.
Andréa Parkas, chirurgien reconnu à Paris, opérait ce jour du 3 septembre 1939 lorsqu'une infirmière lui annonce la déclaration de la guerre.
La France fut très vite vaincue. À la suite de l'appel du Général de Gaulle, le 18 juin, Andréa, associé à un groupe d'amis, crée un réseau de résistance face à l'ennemi allemand.
Recherché par la Gestapo, il quitte en catastrophe la capitale avec sa famille et atterrit en périphérie de la ville de Marseille.
Cependant un membre influent du grand patronat le poursuivra de sa haine pendant et après la fin de la guerre.
En visitant une partie de ses domaines et accompagné de son beau-frère, le Chevalier Philipe de Launay, le Comte Richard de Cabriès est mis devant le fait accompli.
Des êtres sans foi ni loi viennent de passer par le fil de l'épée le hameau proche du château. Une chaumière cependant, a été épargnée par les flammes.
Les pleurs d'un nourrisson attirent l'attention du comte, qui saute de sa monture et entre dans la chaumière.
Une jeune femme sans vie est allongée auprès du nourrisson, le Comte, emporta l'enfant hors de la chaumière.
Benoît de Tesle, évêque de Marseille et grand Inquisiteur de la région, soutenu par le cardinal, Henry de Tournon veut à tout prix le nourrisson.
La mère de l'enfant, cousine germaine du comte, est décédée après la naissance de l'enfant... Mais où est le père ?
On a tous un jour tapé notre nom sur un moteur de recherches, juste pour voir. Pour ma part, j'y ai trouvé un :
François Briand poète français actif au XVe siècle. Il y est ajouté qu'on ne sait pas grand-chose de sa vie excepté qu'il était Maître d'école.
Alors, puisqu'on ne sait rien sur lui, j'ai décidé d'inventer sa vie sur fond de guerres de religions et de grandes découvertes au temps des rois de France...
Le retour aux origines est toujours, en quelque sorte, salvateur.
Il en ressort bien souvent de la joie, parfois de la douleur et souvent des repères inaliénables.
L'histoire qui est contée vous emporte à Babylone, en Mésopotamie, au VIè siècle avant Jésus-Christ, en quête de vérité sur les origines des civilisations.
Puissent vos yeux s'assortir à la juste cause. Accrochez-vous à vos propres intuitions, au doux son de l'Euphrate, sous la lune indiscrète.
Point de sermon ni d'incantation, une lampe à huile et votre discernement suffiront.
Alton Geneva, antiquaire et astronome, habite à Babylone depuis bientôt un an. Loin de sa contrée, à la merci de la providence, il lui faut empêcher une guerre qui se trame, épaulé par Magdalena Kissing et trois fidèles amis.
Tous les chemins ne mènent-ils pas à...Sumer ?
J'ai voulu revisiter l'univers des contes, où les fées n'ont pas toujours d'aussi bonnes intentions qu'on le croit, où les sorcières ne sont pas aussi méchantes qu'elles ne le paraissent et où les héros se sortent de leur situation par eux-mêmes... ou pas.