Après L'Été des quatre rois, couronné par le Grand Prix du roman de l'Académie française, Camille Pascal nous fait entrer cette fois de plain-pied dans le Versailles de Louis XV pour y surprendre ses amours passionnés avec la duchesse de Châteauroux. Subjugué par cette femme qui se refuse pour mieux le séduire, le jeune roi lui cède tout jusqu'à offrir à sa maîtresse une place qu'aucune favorite n'avait encore occupée sous son règne. Leur histoire d'amour ne serait qu'une sorte de perpétuel conte de fées si Louis XV, parti à la guerre, ne tombait gravement malade à Metz...
La belle Marie-Anne - adorée du roi, jalousée par la Cour, crainte des ministres et haïe par le peuple - devra-t-elle plier brusquement le genou face à l'Église et se soumettre à la raison d'État ?
Dans ce roman de la Cour, Camille Pascal plonge le lecteur dans les intrigues amoureuses, les cabales d'étiquette et les complots politiques d'un monde qui vacille.
Il y avait ce matin-là beaucoup de monde à Saint-Cloud, la Cour bien-sûr, mais aussi les ministres, il jurait même que monsieur de Talleyrand avait fait sonner dès la première heure son pied bot cerclé de fer sur les marbres de l'escalier d'honneur. La galerie d'Apollon n'avait jamais été aussi peuplée, et les jardins s'animaient de femmes heureuse d'y promener leurs traînes. Le grand lever serait long, et l'on entreprenait déjà le premier gentilhomme de la chambre pour obtenir les entrées. À l'évocation de son grand chambellan, le roi sourit : si même le diable boiteux courait à Saint-Cloud lui présenter ses hommages de gentilhomme et prendre sa place de courtisan, alors la France était prête." Ainsi commence L'Été des quatre rois. Juillet-août 1830, la France a connu deux mois uniques dans son histoire avec la succession sur le trône de Charles X, Louis XIX, Henri V et Louis-Philippe.
Dans cette fresque foisonnante, à l'écriture ciselée, tandis que le peuple de Paris s'enflamme, Hugo, Stendhal, Dumas, Lafayette, Thiers, Chateaubriand, la duchesse de Berry, Madame Royale assistent à l'effondrement d'un monde.
Des "Trois Glorieuses" à l'avènement de la monarchie de Juillet, Camille Pascal nous plonge dans le roman vrai de la révolution de 1830.
Au début du XIVe siècle s'ouvre, contre les Templiers, le plus vaste procès dont l'Histoire ait gardé le souvenir. Jacques de Molay, le grand maître de l'Ordre, meurt sur le bûcher en lançant sa terrible malédiction contre le roi de France, le pape et les grands du royaume: « Maudits, tous maudits jusqu'à la treizième génération de vos races ! » Dès lors, le malheur s'abat sur la France. Les quatre derniers Capétiens directs meurent en moins de quinze années : adultères, meurtres, procès, trahisons ébranlent la dynastie, et mènent à la guerre de Cent Ans.
Parue entre 1955 et 1977, cette extraordinaire saga composée de 7 tomes a conquis des générations de lecteurs à travers le monde et a donné naissance à de formidables créations audiovisuelles (par Claude Barma en 1972 et Josée Dayan en 2005).
Début 2013, George R.R. Martin, auteur de la série fantastique Game of Thrones, au succès international, confie dans un article intitulé « Mon héros : Maurice Druon » : « Je regrette de n'avoir jamais eu la chance de serrer la main de Druon [...] Les Rois maudits sont le Game of Thrones original.
Tout commence le 8 août 1808.
L'Empereur s'arrête aux Quatre-Chemins de L'Oie. Il passe en revue les Vendéens. À chacun, il pose la question :
- Que faisiez-vous pendant la Grand'Guerre ?
- Sire, j'étais neutre, lui répond le maire Jean Rogronille, qui est aussi un luthier réputé.
L'Empereur le foudroie :
- Vous n'étiez qu'un jean-foutre !
Alors le destin de celui qu'on n'appelle plus désormais que « le Jean-Foutre » bascule dans l'errance.
Contraint de s'engager dans la Grande Armée, il participe à la retraite de Russie. Sur le chemin de son retour en France, il fait une incroyable rencontre, celle du jeune Frédéric Chopin. Leur destin sera lié, pour le meilleur et pour le pire.
De l'Europe jusqu'à l'Orient, l'épopée de Jehan, chevalier normand du xve siècle, nous est ici romancée par l'un de ses descendants, Yves de Gaulle, petit-fils du Général.
Fidèle au roi de France et à sa foi, Jehan, docteur en droit et investi de sa mission, parcourt les territoires en quête de liberté et de savoirset se tisse une vie romanesque à l'aube de la Renaissance où il côtoie Charles vii, Jeanne d'Arc, Jacques Coeur, Van Eyck, Côme de Médicis...
« L'an 1454 passe si vite ! Déjà la fin du printemps. Je suis plus lent que jamais. La mort me prendra tel que je suis, vieux, têtu, mais droit, regardant l'horizon plutôt que le pavé. Tout ici finit. Et la mort gagne. J'ai trop hésité n'étant, au cours de mon existence, jamais parvenu à choisir entre guerre et savoir, entre fidélité au roi de France et refus de complète vassalité, entre attachement à la terre des Lis et soif d'espace, entre esprit de chevalerie dépassé et puissante montée d'une autre morale mieux tournée vers l'homme, entre soumission à la religion d'Occident et reconnaissance d'autres savoirs venus d'Orient. Ma vie n'a été au fond que grande errance. »
« Après des siècles de silence, moi, Jérusalem, j'ai décidé de prendre la parole pour raconter mon histoire. La vraie. Non celle que colportent mes courtisans, ceux qui s'imaginent - simples d'esprit - que je pourrais n'appartenir qu'à un seul d'entre eux, qui me voient comme une épouse que l'on peut mettre en cage ou une prostituée qui cède aux plus offrants. Je suis Jérusalem.
Je suis l'Unique, sacrée, entière et dans mes pierres vibrent les trois vérités éternelles, chacune complémentaire de l'autre, chacune indissociable. Peu m'importent les critiques que ne manqueront pas de soulever mes confidences. Sans doute ai-je atteint cet âge où l'on ne craint plus les injures, les quolibets, cet âge de la maturité où l'on n'a plus peur de rien.
Voilà des millénaires que je saigne. Hébreux, Babyloniens, Perses, Grecs, Romains, Arabes, Francs, Mamelouks, Ottomans, Britanniques, tous ont foulé mon sol, tous ont voulu me posséder en versant le sang, et il n'est pas impossible que je disparaisse un jour, réduite en cendres pour avoir été trop désirée, à moins que les trois Prophètes ne sortent de leur silence et ne se décident à n'être qu'un seul coeur pour que mon coeur continue de battre. »
Joseph Blackstone a emmené son épouse Harriett et Lilian, sa mère, sur les terres sauvages de la Nouvelle-Zélande, dans le fol espoir d'échapper à son passé et de construire une nouvelle vie.
Mais l'existence est si rude près de Christchurch, où ils se sont établis, qu'elle menace de les détruire avant même que s'accomplisse la promesse tant désirée d'un avenir meilleur.
Quand Joseph trouve de l'or au fond d'une rivière, il dissimule sa découverte aux yeux de sa femme et est saisi d'une obsession dévorante de faire fortune. Abandonnant alors derrière lui sa ferme et sa famille, il part vers les nouveaux champs aurifères à la conquête de ses rêves et de son destin.
Harriett va entreprendre à sa suite un long voyage pour tenter non seulement de le retrouver, mais aussi de rencontrer la nourrice maori qui a bercé de légendes l'enfant de ses voisins. Avec comme toile de fond une ruée vers l'or qui soulève cupidité et violence, La Couleur des rêves est un roman d'une remarquable puissance narrative. C'est l'histoire d'une quête de l'impossible, d'une tentative de démontrer les complexités de l'amour et du bonheur.
Une styliste authentique, ce qui est étonnamment rare.", Ian McEwan. " Rose Tremain a créé sa propre pépite d'or fabuleuse. ", The Scotsman. " Un livre intelligent, lourd de sentiment, brutal et étrangement drôle - une sorte de carnaval en enfer. ", the New York Times Book Review. " Une romance extravagante. ", New York Times.
Yann Kervadec, désormais père, repart vers le large, pour se perdre puis se retrouver, sillonnant la mer en ultime échappatoire. Le roi joue double jeu mais il commande. Kervadec va obéir. À sa façon, en pirate.
La Louisiane et le sinistre Code noir, bientôt appliqué en cet an de grâce 1723, Belém et le Brésil pour un abordage de haute volée et un combat épique, la Jamaïque et les habitants de ses mystérieuses montagnes bleues, trop sauvages pour les Anglais. Et caché là-bas, sans doute perdu, le trésor de Christophe Colomb...
Pour accompagner Yann, sa famille, son équipage : sa femme, la belle et fière Médeline, l'oncle de celle-ci, le titan noir Abiola ; son meilleur ami, shakespearien quand il boit, artificier par passion et médecin par humanité, Finn O'Flahertie ; Henri, expert dans le maniement de la hache d'abordage ; Ann Bonny et Mary Read, les dernières pirates de Providence, les plus sauvages et les plus émouvantes ; Baruch, espion du roi, maître d'une armée de « vauriens », son réseau d'informateurs hétéroclites. Et quelques nouveaux compagnons d'armes pour combattre, survivre et aimer.
Tous, Yann Kervadec le premier, devront risquer leur vie pour préserver le vrai trésor des pirates, le seul qui importe : la liberté. Et sur ces eaux agitées, un goût étrange, comme une complainte des hommes perdus : le vent des soupirs...
Officieusement, Yann Kervadec est chargé par Louis XV de retrouver le « Sancy », un diamant maudit qui a porté malheur, voire tué tous ceux qui l'ont eu en leur possession. La pierre, désormais propriété de la Cour d'Espagne, a été envoyée à Carthagène des Indes, auprès du Vice-Roi espagnol.
Yann va devoir retourner aux Antilles et se battre contre un nouvel adversaire, le Royaume d'Espagne. Il aura besoin de tout son équipage : sa femme, l'ancienne esclave, magnifique de fierté, Médeline ; son meilleur ami et fameux esthète shakespearien, Finn ; ses deux amies pirates, farouches et sauvages, Ann Bonny et Mary Read, et bien sûr le titan noir Abiola, l'oncle de Médeline.
Deux nouveaux personnages viendront arpenter le pont de l'Oroun : Henry, entrevu dans la République des Pirates et Baruch Cohen Henriques, espion du roi et homme de ressources infinies.
Ils devront, tous, affronter une redoutable espionne espagnole : l'avispa (« la guêpe »). Yann surtout devra choisir entre Médeline, à la torture de ne pas avoir d'enfant, et la très attirante doña aux yeux verts envoûtants, à la dague empoisonnée...
Aidé aussi par les miséreux des docks de Londres, au bout de l'aventure et de lui-même, Yann se bat pour rester gueux des mers et seigneur de son propre destin et de celui de ceux qu'il aime.
Providence, Nassau, les Antilles... Yann Kervadec et son drôle d'équipage débarquent au beau milieu de cette République des Pirates. Une île régie par les « gens de fortune » qui y appliquent leurs règles égalitaires mais sanglantes, entre abordages, rhum, duels et partages de butins.
Barbe Noire, Jack Calico Rackam, Charles Vane et leurs hommes règnent en maîtres sous la menace d'une Angleterre qui veut leur reprendre son bien. Yann deviendra, malgré lui, l'un d'entre eux. Aidé par deux farouches femmes pirates travesties en hommes, d'un acolyte irlandais maître artifi cier et médecin, shakespearien quand il a bu, et d'un géant noir tenancier du Jolly, taverne et maison close, il va se lancer dans la course. Contre la marine anglaise, malgré l'Espagnol, pour la survie de la communauté des « hommes libres »... et pour les yeux doux de Médeline qu'il a arrachée aux esclavagistes. Sous l'étrave de son navire : le trésor de Morgan, l'amour, les combats, la puissante magie africaine des esclaves, les ouragans et une famille de « gueux des mers » qu'il mènera au bout du monde et d'eux-mêmes.
Une lutte à frères et à sang.
Tandis que l'avion de Chamberlain survole la manche, Hitler quitte le sud de Berlin en train. Tous deux se dirigent vers Munich.
De leur côté, deux jeunes hommes entament le même voyage : Hugh Legat, secrétaire privé de Chamberlain, et Paul Hartmann, diplomate allemand et membre de la résistance au nazisme. Amis durant leurs études à Oxford, avant qu'Hitler n'arrive au pouvoir, ils ne se sont pas vus depuis leur dernier voyage à Munich, six ans plus tôt.
Alors que le destin de l'Europe est en train de se jouer, leurs chemins se croisent à nouveau.
Quand les enjeux sont si grands, qui êtes-vous prêt à trahir ? Vos amis, votre famille, votre pays, ou votre conscience ?
Lorsque Tiron, le secrétaire particulier d'un sénateur romain, ouvre la porte à un étranger terrorisé, il déclenche une suite d'événements qui vont propulser son maître au sein d'une des plus célèbres et dramatiques affaires de l'Histoire. L'étranger est un Sicilien victime de Verrès, gouverneur vicieux et corrompu. Le sénateur en question, c'est Cicéron, un jeune et brillant avocat déterminé à atteindre l'imperium - pouvoir suprême au sein de l'Etat. A travers la voix captivante de Tiron, nous sommes plongés dans l'univers perfide et violent de la politique romaine, et nous suivons un homme - intelligent, sensible, mais aussi arrogant et roublard - dans sa lutte pour accéder au sommet. C'est un monde qui ressemble étonnamment à celui d'aujourd'hui, toile de fond d'un véritable thriller politique autour de l'irrésistible ascension de Cicéron. " Tout ce qu'il avait, écrit Tiron de son maître, c'était sa voix, et par sa seule volonté, il en a fait la voix la plus célèbre du monde. "
À quarante-huit ans, Cicéron, celui qui fut le plus grand orateur de son époque et dont le pouvoir s'étendait même sur César, est un homme brisé.
Contraint à l'exil, dépossédé de tout, il essaie de comprendre les raisons de son échec.
Mais, selon un de ses propres aphorismes, « tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. » En échange de la promesse faite à César de le soutenir, il obtient la permission de rentrer en Italie. Une fois à Rome, il revient petit à petit dans l'arène judiciaire, puis au Sénat, et enfin au pouvoir grâce à ses talents d'écriture. Pour un instant bref mais glorieux, le voilà à nouveau l'homme le plus important de la République.
Mais le monde politique est instable et aucun homme d'état, même le plus rusé peut se prévenir de l'ambition et de la corruption des autres.
Ce roman revient sur certains des plus célèbres moments-clefs de l'histoire de Rome : la chute de la République, la guerre civile qui a suivi, le meurtre de Pompée et l'assassinat de Jules César. Si son récit est centré sur l'Histoire, le thème qu'il aborde est, lui, intemporel : comment protéger la liberté contre la triple menace de l'ambition personnelle, d'un système électoral dominé par les intérêts financiers, et des guerres coûteuses et sans fin menées en territoire étranger ?
« Une oeuvre littéraire remarquable. » (Observer) « Un thriller historique exceptionnel. » (The Times) « Superbe. Avec Dictator, Robert Harris confirme qu'il est le maître du thriller, historique et contemporain. » (Daily Mail) « Une histoire exceptionnelle, dramatique, merveilleusement racontée. » (Scotsman)
En 1839, au coeur des montagnes du caucase, les cavaliers musulmans de l'imam shamil résistent à l'invasion des puissantes armées du tsar nicolas ier.
Contraints de négocier avec les russes, ils leur remettent le fils aîné de l'imam, djemmal-eddin, garant de leur bonne foi durant les pourparlers de paix. le petit garçon. à peine âgé de huit ans, sera obligatoirement rendu à son peuple, une fois les accords signés. mais les russes, au mépris des traditions, de la parole donnée et du code de l'honneur, l'enlèvent et l'expédient de force à saint-pétersbourg.
L'enfant y connaît une vie d'angoisses, de déchirures, de doutes et de découvertes. le tsar, touché par sa dignité, le fait instruire à la cour avec ses propres fils. djemmal-eddin devient un lettré, peintre, musicien, excellent officier. cependant il ne renie pas ses origines et reste fidèle à l'islam. jusqu'au jour oú il tombe amoureux. construit comme un roman d'aventures, mais fondé sur une impeccable documentation, tout l'honneur des hommes est le récit d'une histoire vraie qui met en scène des personnages d'une immense envergure.
le temps est lourd en cette dernière semaine d'août de l'an 79, l'atmosphère étouffante dans la somptueuse baie de naples où de nombreux romains sont venus savourer les derniers jours de l'été.
une étrange odeur de soufre flotte dans l'air. attilius, jeune ingénieur chargé de l'entretien du gigantesque aqueduc qui alimente la baie en eau potable, est inquiet. son prédécesseur a disparu sans laisser de traces. et le vésuve se réveille. les signes du désastre se multiplient. attilius pressent que la ville de pompéi se prépare à vivre ses dernières heures et tente l'impossible pour sauver la vie de corelia, la fille de son pire ennemi, dont il est tombé amoureux.
l'auteur, en dramaturge raffiné, fait du lecteur le témoin d'un implacable compte à rebours.
Le nouveau roman de Juliette Benzoni met en scène la duchesse d'Abrantès, figure de la vie parisienne par sa beauté, son esprit caustique et son extravagance. Mariée au général Junot, qui la trompe avec Caroline Bonaparte, dame d'honneur de Madame Mère, l'empereur Napoléon la surnommait affectueusement " la petite peste "...
Eté 1807 : Que fait dans la cour de l'Elysée et en plein en nuit la voiture du Général Junot, et qui est cette jeune et ravissante femme en train de perdre patience à l'intérieur ?
Liée depuis l'enfance à la famille Bonaparte, Laure Martin de Permon, d'origine corse et grecque n'a encore jamais réussi à démêler si elle aimait ou détestait l'apprenti général avec ses jambes maigres dans ses bottes trop vastes dont un destin véritablement fabuleux a fait l'empereur Napoléon Ier ?
A seize ans, elle a épousé, par amour réciproque, le général Andoche-Alexandre Junot, un homme magnifique doué d'une exceptionnelle bravoure. Or, Junot voue à son empereur un dévouement et une admiration proche de l'idolâtrie. Gouverneur de Paris, couvert d'honneurs et de richesses, bientôt duc d'Abrantès, il donnerait sans hésitation tout cela pour n'être plus qu'un petit aide de camp attaché nuit et jour à la personne de son dieu... Ce qui agace prodigieusement sa femme devenue dame d'honneur de Madame Mère, une fonction qu'elle ne remplit pas souvent alors qu'elle est l'amie intime de la charmante et folle Pauline devenue princesse Borghèse par mariage. Les relations ne sont pas, de loin, aussi bonnes avec Caroline, la plus jeune des soeurs Bonaparte, devenue grande-duchesse de Berg puis reine de Naples.
Les couteux sont même tirés entre elle et Laure quand celle-ci découvre que son mari est l'amant de Caroline, que celle-ci s'en vante volontiers et qu'elle a entrepris de pourrir la vie de sa rivale.
Autre souci : Napoléon depuis la dernière campagne semble prendre soin d'éloigner peu à peu Junot de son entourage immédiat, ce qui met le malheureux à la torture. Un sujet de conversation fréquent entre l'Empereur et celle qui, depuis l'affaire du " Chat botté ", il a surnommé la " Petite peste ".