A l'âge de seize ans Stephen Jourdain connaît l'éveil ; ne se référant à aucune tradition religieuse, l'éveil est pour lui "la plénitude de l'humain".
Stephen Jourdain nous apprend à ne jamais nous perdre dans un pseudo-réel illusoire ou fictif que nous prenons pour la réalité quotidienne.
Il nous enseigne surtout la possibilité d'être inaltérablement en recul par rapport à notre identité, sans pour autant récuser les couleurs de la vie. C'est paradoxalement de cette distance à soi que jaillit la personne humaine dans sa plénitude suprême.
La «bonne nouvelle» qu'il délivre exige à la fois un regard d'enfant et une vigilance de tous les instants.
Il est impératif de "veiller", de laisser brûler le "je suis" fondamental sans l'abandonner jamais dans les cendres de ses attributs.
"La conscience, dit-il, est cette lumière immatérielle qui révèle à lui-même notre être intérieur, cette miraculeuse transparence à soi de notre présence. Ceci est le mystère des mystères!" "Stephen Jourdain tente de faire partager la révélation de l'Éveil au travers d'une écriture poétique et d'une expression métaphysique apprivoisée par un humour naturellement joyeux" La Montagne
Dans la prolifération des livres sur la non-dualité, Présence se démarque tout particulièrement. C'est une approche sans précédent de la « voie directe ». Alliant rigueur et simplicité, profondeur et clarté, cet ouvrage frappe par la précision chirurgicale, quasi scientifi que de son exploration.
Rupert Spira s'applique à nous emmener au coeur et dans le vif de l'expérience, à faire éclore une compréhension expérientielle, organique, chez le chercheur de vérité.
Au fi l des chapitres, il nous invite à explorer la nature véritable de notre être et à questionner la présomption fondamentale qui sous-tend notre culture toute entière selon laquelle notre expérience se divise en deux : d'une part un sujet et d'autre part un objet.
Il nous amène à voir que sujet et objet sont les deux aspects d'une même croyance : la croyance dans la séparation ou la dualité.
Tout en nous exhortant à nous référer uniquement à notre expérience intime et directe, il nous accompagne pas à pas dans l'examen minutieux de nous-même soulevant doucement mais irrémédiablement le voile de l'ignorance. Nous redécouvrons ou reconnaissons ainsi notre vrai visage : pure Conscience dont le bonheur, la paix et l'amour sont les conditions naturelles.
Lorsque notre véritable nature de Présence consciente est voilée par les identifi cations et les croyances, émerge le visage d'un usurpateur, celui du soi séparé et limité, caractérisé par la recherche du bonheur dans les objets et par la résistance à ce qui est là, maintenant.
Mais, exposé à la lumière de l'investigation et de la contemplation, le soi séparé se révèle être illusoire et nous nous rappelons alors la véritable nature de notre être, qui est Conscience universelle, et nous demeurons en tant que cette Conscience.
Ce dont témoigne Rupert Spira nous est disponible à cet instant même dans la nudité, la pureté et l'intimité de notre expérience. Ce livre nous invite à découvrir cette vérité simple et profonde.
La spiritualité compte aussi ses prodiges : Stephen Jourdain est de ceux-là. Il nous parle de cette « merveille sans nom » : l'éveil qui est pour lui « la plénitude de l'humain ».
Voici un livre rare qui a l'immense mérite d'être consacré à la fois à l'un des grands maîtres védantins de l'Inde contemporaine, Sri Gnanananda, et à son disciple venu de France, le bénédictin Dom Henri Le Saux.
Srî Gnânânanda est relativement peu connu du grand public francophone. Son nom est indissociable de celui de Dom Henri Le Saux bien plus connu en Europe pour son engagement dans le dialogue interreligieux.
Tous s'accordent à dire que ce sage advaïtin a l'aura et l'envergure spirituelle d'un Râmana Mahârshi. Il se dégage de son être sérénité (sama) et contentement (santosha) - qu'Henri Le Saux nomme « jubilation ».
Sri Gnanananda était un jnani, celui qui a réalisé l'Atman (le Soi). Son enseignement fondamental était celui du pur advaïta et est proprement universel dans sa portée. La Vérité se situe au-delà de toutes les religions et de toutes conceptualisations.
Srî Gnânânanda appelle, non à copier son propre cheminement, mais bien à trouver en nous-même notre propre vérité et chemin, notre propre nudité et transparence.
Puisse le lecteur trouver dans ce livre d'une grande richesse une introduction à la Non-Dualité dans sa forme la plus pure, et un guide fiable sur le chemin de la découverte du Soi.
« Le beau livre de Patrick Mandala cite abondamment les enseignements directs du sage. Il offre aussi au lecteur un excellent florilège, organisé par thèmes, qui couvre pratiquement tous les aspects de l'enseignement de ce grand témoin de l'advaïta. C'est dire l'importance de cet ouvrage qui trouvera écho auprès des chercheurs spirituels. » Svami Atmananda Udâsîn (extrait de la préface)
Étienne Guillé, dépassant l'affrontement entre science et religion, aborde ici les questions essentielles de l'homme dans sa globalité (corps-âme-esprit).
En prenant des exemples dans de nombreux domaines de la connaissance - des recherches appronfondies au niveau du patrimoine génétique à la quête du Graal - il propose une nouvelle approche de la réalité.
Les connaissances actuelles des propriétés des molécules de l'ADN que nous expose E. Guillé donnent un support concret et vérifiable expérimentalement aux données alchimiques.
Le fil conducteur de ce livre est aussi la description des différents chemins de connaissance spécifique à chaque individu. Il s'agit d'une prodigieuse ouverture sur les catégories inconscientes de l'être.
L'ésotérisme est-il une philosophie, l'intérieur des religions, une religion de l'intérieur ? Est-il indigne d'un esprit moderne ? Résiste-t-il aux avancées de la science ? Pourquoi les religions s'en défient-elles ? La Voie initiatique est-elle une thérapie, un art de vivre, un chemin spirituel ? Voici un livre qui tente de répondre à ces questions de manière structurée et dans un langage accessible.
Il fait le lien entre les notions ésotériques et les pratiques initiatiques en adoptant une approche transversale de nombreuses traditions : alchimie, bouddhisme, franc-maçonnerie, gnose chrétienne, hindouisme, kabbale, soufisme, taoïsme, zen. L'auteure, philosophe de formation, s'est mise à l'écoute des grands sages de l'humanité pour dégager ce qu'il y a d'éternel et d'actuel dans l'ésotérisme.
Cet ouvrage est l'oeuvre d'une vie, car seule une existence consacrée à la quête du sens peut mener à une synthèse d'une telle ampleur.
Les chamanes reviennent ! qui sont-ils ? des guérisseurs du corps et de l'âme...
Des magiciens de la perception... des experts de l'énergie de la nature... des explorateurs de l'autre monde... est-il étonnant que leur façon de penser et de raisonner soit différente de la nôtre ? en réalité, loin de la modernité mais tout près de la terre et du ciel, ils ne sont jamais partis... simplement plus discrets mais aussi ignorés du monde moderne, ils ont toujours été là mais " l'homo industrialis ", celui des mégapoles des fumées et du bruit, hypnotisé par le scientisme et à genoux devant ses productions matérielles, se croyant hors de la nature, ne pouvait que tourner le dos à cette sagesse qu'il croyait dépassée et voici que la nature le rappelle à l'ordre ! il redécouvre ainsi que le chamanisme est aussi une philosophie, sans doute la plus ancienne de notre planète mais aussi la plus concrète car élaborée dans les premiers temps d'un éveil spirituel des hommes fondé sur une vision énergétique du divin inséparable des forces en jeu dans la vie quotidienne.
Cela n'empêche pas les chamanes, comme les sages taoïstes, d'être aussi parfois des humoristes qui jouent avec les mots pour nous intriguer et finalement nous inviter à penser autrement pour voir le monde autrement. a travers la logique paradoxale et par petites touches souvent très imagées, comme des amuse-gueules de l'esprit, ils nous entraînent, pour notre plus grand plaisir, dans une remise en question de notre simplisme philosophique et, qui sait, pour nous inviter à explorer d'autres chemins de vie.
" La Transdisciplinarité est une nouvelle voie initiatique qui intègre les fondements des anciennes traditions ésotériques et de la science contemporaine en renouvelant leur langage, une voie visionnaire et opérative qui touche au coeur les consciences éveillées les plus ouvertes et qui trace des lignes rigoureuses d'action.
En introduisant la rigueur au coeur de la gnose, elle est étrangère aux dérives, voire aux délires du New Age. En créant des ponts entre les sciences exactes et les sciences humaines, entre la science et la Tradition, entre la pensée scientifique et la pensée symbolique, entre le savoir et l'être, la Transdisciplinarité ne cesse de tendre vers l'unité de la connaissance par le passage obligé de l'autoconnaissance...
C'est une éthique qui se révèle révolutionnaire sur le plan de l'esprit ; contagieuse sur le plan de la sensibilité vitale ; et prophétique sur le plan de la conscience. Son esprit de tolérance constitue le contre-pôle de la barbarie. Je vois dans la Transdisciplinarité le Grand Tournant du XXIe siècle. " Michel Camus.
Cette prose poétique inspirée par une expérience d'Eveil de la conscience retrace un itinéraire où le petit moi habituel se fond en un Moi englobant. Il s'agit d'une révélation, d'une mise en Présence et ensuite d'une mise en situation. Les auteurs mettent à nu le véritable joyau. Le mystère se dévoile par attouchements légers et entraîne un frisson spirituel et poétique. Le silence prend place. Jaillissement bref de l'écriture. Eau fraîche désaltérant l'être à la capacité de la soif de l'instant. L'Essentiel en expression. Ce livre, fondé sur l'expérience, l'intuition et la lumière rencontrée, est le fruit d'une longue écoute de la recherche spirituelle authentique. Les doutes et les nécessités, les larmes et la Joie, les nuits et les jours lumineux de cette quête - d'apparence si différente pour chacun mais en réalité Unique - ont fait surgir l'écriture. Ce fruit-poésie désaltère l'être et nous invite à la clarté intérieure.
"L'esprit du quotidien est le chemin." L'auteur témoigne avec une grande sincérité des obstacles, étapes, et expériences qu'elle a elle-même vécus dans son cheminement personnel et elle illustre avec clarté et sagesse les grands thèmes de la quête spirituelle vécue au quotidien.
Ce livre nous présente la vie et l'enseignement de ce maître spirituel hors norme : Svâmi Prjnanpad qui est devenu au fil des années et des publications un des maîtres spirituels les plus appréciés par les chercheurs de vérité grâce à son message claire et le chemin concret qu'il propose vers notre propre liberté.
La spiritualité est un chemin intérieur qui mène à la connaissance de soi et de l'esprit. Et cette connaissance de soi nous révèle peu à peu, comme un voile qui se dissipe, ce que nous sommes vraiment, notre essence même : la Paix sans contraire, la « Nature de bouddha », la Conscience ou encore le « Royaume des Cieux » à l'intérieur de vous.
Lionel Cruzille revient ici aux sources communes à toutes les Voies spirituelles authentiques.
La Voie propose de laisser se révéler l'existence de la véritable Conscience, l'état d'être dépourvu de la prison de l'ego et donc la possibilité d'être dans le sens même de la Vie. Le Divin en nous est déjà là. Reste seulement à ne pas le recouvrir par l'illusion d'un « moi » séparé du Tout.
La Clé de ce Chemin est la Vigilance, la Présence à soi-même et au monde. C'est une démarche totalement ancrée dans ce qui est, tel que c'est ici et maintenant.
Il ne s'agira donc pas d'ajouter des croyances, des concepts, des pensées, mais d'expérimenter, de vivre ce qui constitue le coeur de toute authentique spiritualité.
L'auteur dessine un chemin vers la liberté, nous invite à ne plus porter le poids de notre existence pour marcher libre et léger.
Au-delà des mots, il y a l'invitation à goûter et à plonger dans l'expérience, à vivre, pleinement, maintenant.
Douglas Harding a profondément influencé la spiritualité contemporaine, et il est surtout célèbre pour avoir mis au point un ensemble d'expériences, d'outils pour transmettre l'éveil. Grâce à cette manière nouvelle et originale de partager l'ouverture à notre vraie nature, celui-ci est devenu accessible, direct.
Connaissant très bien les traditions spirituelles de l'Orient et d'Occident, il savait en extraire l'essentiel sous forme dense et frappante. La puissance de ses mots venait du fait qu'il parlait à partir de sa propre expérience de l'éveil inconditionné.
Cet abécédaire a pour projet de présenter la philosophie de Douglas Harding dans toute sa richesse et sa variété à partir de cette expérience : l'éveil vivant, connu directement.
La vision dont parle Douglas Harding est la réalisation que nous ne sommes pas le visage que nous voyons dans le miroir, que nous ne sommes pas l'individu que nous croyons être. Il nous invite à prendre conscience de l'espace vide et conscient à partir duquel le monde est vu.
C'est simple, évident, et c'est le coeur vivant des plus grandes philosophies et des traditions spirituelles authentiques. Le message de Douglas Harding est celui dont le XXIe siècle a besoin, car si l'espèce humaine veut survivre, elle devra trouver une relation plus harmonieuse avec la nature ; or, la vacuité éveillée et universelle que nous sommes tous est le seul terrain apte à donner de tels fruits.
« Il est certain en tout cas que notre vie personnelle peut en être bouleversée dans des proportions incroyables, comme cela fut le cas pour ma propre vie et celles de milliers de personnes à travers le monde. » José Le Roy
Parmi les grandes figures spirituelles de notre temps, Krishnamurti (1895-1986) fait exception. Il ne s'inscrit dans aucune des grandes traditions philosophiques ou religieuses et peut difficilement être rapproché d'autres penseurs, sages et mystiques de notre époque.
Écrire aujourd'hui un livre sur K. alors que tant d'ouvrages reprenant ses exposés s'affichent sur les rayons des librairies, est une gageure.
Pourtant cette pléthore de textes n'est pas sans inconvénients, le principal étant peut-être de faire perdre de vue la grande simplicité et cohérence de sa pensée. Il reste une place pour une synthèse dégageant les grandes lignes de sa vie et de son message. C'est le projet de ce livre.
L'intelligence et la force de son message nous interpellent encore aujourd'hui : changer de regard, se libérer du connu, accueillir le réel, agir et vivre relié. En ce temps de crises (économique, sociale et existentielle) nous avons besoin de lumière pour orienter nos vies et notre agir. Krishnamurti fait partie des sources qui peuvent nous en donner. Il a l'avantage sur d'autres sages et gourous prodigues de leurs conseils de ne pas chercher à nous imposer les siens. Rebelle ayant mis et tenu à distance l'univers des religions et des idéologies, il nous invite simplement à la vérité et à la liberté.
Apôtre du silence, de l'expérience immédiate, du retour aux choses mêmes, K. renvoie sans cesse chacun à sa propre évidence. Sa singularité est d'être le témoin d'une innocence première, le messager exigeant d'une liberté sans frontières, d'être ancré dans la profonde vacuité.
C'est à cette innocence, à cette liberté et à cette vacuité qu'il nous convie.
L'éveil est la fin de l'identification au moi.
C'est quand la volonté de se libérer capitule, que la libération devient possible. C'est lorsque le contrôle est lâché que le concept du moi peut être dissout et que la dimension de l'Etre peut être vécue. La reddition, le lâcher prise, est une clé pour reconnaître l'illusion de l'individualité et redécouvrir notre vraie nature.
Mais nous ne pouvons pas décider de lâcher prise. En revanche, il nous est possible de constater que nous n'avons aucun pouvoir sur ce qui se vit en nous.
C'est ce qui arrive à Suyin Lamour quand, après treize années de recherche spirituelle, elle fait le constat qu'elle n'a aucun pouvoir de se libérer de l'illusion de la séparation et abandonne. Le déclic se produit alors, celui de la vision profonde qu'il n'y a personne au centre de l'organisme, donc personne à libérer, et cette compréhension même est la libération qu'elle cherchait.
L'un des intérêts majeurs de ce texte est qu'il renverse la perspective habituelle.
Écrit depuis la perception non-duelle, il revisite la notion d'éveil et la démystifie. Les enseignements spirituels sont souvent mal compris.
L'éveil n'est pas la mise à mort de l'ego, du moi, mais c'est la reconnaissance de son irréalité.
Personne ne meurt dans l'éveil. Simplement, l'idée d'être une personne séparée est vue pour ce qu'elle est : un concept, une illusion. C'est un positionnement intérieur qui change : la conscience se déplace simplement et cesse de se prendre pour quelqu'un.
La notion d'identification s'effondre, des pans entiers de croyances disparaissent, les idées de faute, de mérite et de libre-arbitre perdent leur sens, la quête s'arrête. reste l'essentiel, la joie d'Être.
Un récit très vivant, un livre proche, qui s'adresse directement à chacun.
Il n'y a pas d'autre chemin que celui du retour vers soi. Dans nos sociétés du divertissement, du spectacle des ego, l'être humain a le sentiment que tout devient dérisoire et lui-même, insignifiant.
Pour ne pas perdre le sens de la vie, il nous faut revenir vers l'être authentique qui nous habite, retrouver cette exigence d'essentiel qui demeure en nous malgré notre existence fragmentée.
Qu'est-ce qu'il y a en moi que je n'ai pas encore vu ? Pas encore éclairé, compris, assumé ? Voilà la question que je dois me poser.
Nous devons apprendre à nous recueillir, à retourner dans notre propre fond et à y goûter le silence réparateur. A reconnaître, dans cet espace, l'être intime qui y est caché et à puiser la force qui le fera naître à lui-même. C'est un apprentissage, dont dépendent la qualité de notre conscience, le degré d'intelligence et de sagesse qui s'expriment dans notre façon d'être.
L'être intérieur, le vrai moi, immuable quelque soient les évènements de notre destinée, est notre entière réalité.
Tant que nous ne savons pas qui nous sommes, nous vivons en exil, non seulement en ce monde, mais aussi à l'intérieur de nous-mêmes, coupés de notre être véritable. La connaissance de soi est la condition du bonheur. Ce sentiment de plénitude qui parfois monte en nous est le signe de l'émergence de notre être intérieur, et de notre acquiescement à sa réalité.
C'est ce Je Suis, ce puissant noyau d'énergies qui vit en nous, qu'il s'agit de libérer. « Allez au bout de vous-mêmes, jusque dans les fondements de votre être, sans avoir peur de les ébranler. » Nicole Montineri nous propose un chemin d'accomplissement jusqu'au dieu en nous.
Il faudrait remplacer le mot spiritualité par le mot Vie La seule question est : qu'attendonsnous de la Vie ? Comment souhaitons-nous vivre vraiment ?
Avec Le Livre du Silence, Rodolphe Massé souhaite permettre à chacun de pointer directement et sans effort vers le Royaume de l'Être qui nous fonde. L'ouvrage propose 111 accès directs vers l'Éveil, 111 portes que le lecteur a la possibilité d'oser franchir ou non, à tout moment.
Le lecteur est invité à ouvrir spontanément le livre à n'importe quelle porte... et se laisser porter. Autant de textes que l'auteur a par conséquent souhaités le plus directs et limpides possibles. Ces textes s'éclairent entre eux mutuellement par un système d'échos et rendent aussi hommage, par l'entremise de certaines citations, aux sages de toutes époques et traditions.
Voici 111 Déclarations d'Être et d'Amour. Chacune est une clé, une porte entrebaillée. Un secret ouvert. Toutes chantent le Royaume, le Réel, la Vérité. L'Amour. Et Tout ce qui Est. Qu'elles soient d'Arnaud Desjardins ou Eckhart Tolle, de Jean Klein ou Francis Lucille, de Jodorowsky ou Ramana Maharshi, de Marianne Williamson, Douglas Harding ou Tony Parsons, de Lisa Cairns ou de Rodolphe Massé, toutes s'abreuvent à la même Source : Vous. Moi. « Je Suis. » Voici la voie directe. Expérimentez. « Voyez par vous-même. » Ce livre dégage un parfum exaltant, ces différentes voix nous accompagnent avec force vers la vérité de l'Être non voilée par l'illusion de l'ego. Elles nous font découvrir cet espace au coeur de l'homme où vibre la lumière.
C'est ainsi une invitation à rester fermement ancré dans la conscience, dans le réel, dans ce que nous sommes vraiment.
Mathieu Yon a connu ce qu'il appelle le Premier Vertige qui « est une ivresse des profondeurs, un sentiment d'infi ni face à l'abîme de Dieu », une extase, puis le Deuxième Vertige « qui est un saut dans le simple, qui vient au moment où l'on cesse de chercher ».
« En sautant dans le simple, j'ai découvert la vie, dans sa nudité, qui me regardait de mon propre regard.
» Il n'y a pas d'autre expérience que celle que nous avons. Dieu, ce point de vue absolu, est une illusion.
Intégrant l'expérience de l'Unicité à la vie ordinaire, l'auteur n'oppose pas la Totalité à la dualité de l'existence. Il allie, jusqu'à en montrer l'inséparabilité, cette dualité apparente entre ce que l'on nomme le Tout et la partie, le Un et le multiple. Cela n'est possible que par l'effacement de l'idée d'un moi séparé.
La force supplémentaire de ce livre est de ramener l'éternité dans le présent de notre vie telle qu'elle est, de placer l'extraordinaire dans l'ordinaire, et l'ordinaire dans l'extraordinaire.
Son élan est de partager ce dépassement des illusions pour pouvoir vivre notre humanité dans le mystère de la vie, sur la certitude de l'Unicité.
Pourtant, il y a un secret : l'impossibilité de sortir de la vie, cette étreinte permanente de l'être avec luimême, est source de joie.
Il serait sage de se contenter de la seule chose que nous ayons sous la main : le présent.
« Ce petit livre est rare par son intégrité et par les petits trésors de simplicité authentique qu'il cache. Il se démarque nettement de ce que j'ai pu lire jusqu'ici, parmi la profusion d'auteurs qui, se plaçant comme enseignants, expriment et répètent la plupart du temps les mêmes concepts purement intellectuels. » Daniel Morin (extrait de la préface)
Ma Anandamoyi est un des plus grands maîtres spirituels de l'Inde du XXe siècle.
Elle enseigne l'absolue Unité de l'univers. Pour elle, il n'y a qu'UN où TOUT a sa place.
Les paroles choisies par Jean-Claude Marol traduisent la joie permanente qui habitait cette sage décédée en 1982.
Ma Anandamoyi se disait aussi bien hindouiste, musulmane ou chrétienne. Ici, ce sont des paroles presque zen.
Des milliers de personnes de toutes appartenances (ou sans appartenance) religieuses ont été bouleversées par cette femme qui parle de paix intérieure et de conscience cosmique.
Pour elle, le but unique de la vie humaine est de « réaliser Dieu » à la fois en soi, dans l'univers et dans l'absolu. « Dieu est mon propre moi » écrit-elle. Pour y parvenir l'homme doit dépasser le mental, rejeter l'ego, détruire les attachements. Et cela peut se faire aussi bien en vivant dans le monde qu'en se retirant.
Les façons de dire de Ma étaient vives, rieuses. De succulents moments de sa vie où l'humour a une large place sont condensés en quelques récits pour clore ce livre.
En face de nous, Ma est un miroir de notre Être vrai, elle nous fait découvrir des potentialités qui sont en nous.
« Des paroles jusqu'alors inédites en France » Terre du ciel « Il faut lire et relire ces textes, ces anecdotes, qui portent en eux plus que toutes les dissertations philosophicoreligieuses du monde... » L'inconnu « Un hommage-vérité à celle qui sut incarner dans sa vie l'unité transcendante des religions » Nouvelles clés
La spiritualité chinoise est une sagesse qui s'exerce au quotidien. Comment les arts corporels énergétiques chinois peuvent-ils être des outils spirituels efficaces, structurants et cohérents ?
Comment incarner, dans sa pratique, cette sagesse qui semble n'être que livresque ? Est-ce qu'il y a des principes, des clés, pour intégrer la théorie à la pratique ? Comment concilier les deux ? Quels sont les écueils à éviter ? Voici les questions auxquels l'auteur tente de répondre.
Cet ouvrage n'est pas théorique, il s'appuie sur la pratique, c'est-à-dire le cheminement dans la connaissance de soi par l'expérience avec le réel, dans sa simplicité et ses lois universelles.
Le titre Etre Un avec qui est une formule empruntée à Swâmi Prajnânpad résume parfaitement le chemin, la pratique et le but. Etre Un avec est comparable aux trois axes principaux des arts corporels chinois : la contenance, la stabilité et l'ouverture. Plus nous nous sentons être, plus nous sommes dans une bonne contenance ; la stabilité, l'équilibre, nous permet de nous unifier, d'être Un ;
Enfin, l'ouverture à autrui, à l'environnement, à l'espace et à la vastitude nous conduit à être Un avec.
Dans une détente sans mollesse, notre but est de conserver une conscience vaste et spontanée.
Au-delà de l'art interne, ce livre est une excellente et précise invitation à une conversion de notre être tout entier. Quelle que soit notre propre voie, cet enseignement est à même de nous ouvrir le coeur et l'esprit et vise à transformer notre façon d'habiter notre corps et d'être plus attentif à chaque aspect de notre vie, à chaque élément de notre quotidien.
C'est le récit libre deMarie l'égyptienne, une femme prostituée qui part vivre solitaire dans le désert du Sinaï.
Mentionnée une seule fois par Sophrone de Jérusalem (fin 5e S./début 6e S.), son histoire mystérieuse serait parvenue jusqu'à lui par transmission orale alors qu'il était simple ermite de Palestine.
Totalement brûlée par l'amour absolu, Marie est l'archétype de l'être mystique qui va au-delà de l'union avec la déité, si enivrante soit-elle : il s'anéantit entièrement. Arrivé à cette dimension, il n'y a plus pour lui aucun dieu. La Divinité, ou l'Essence, a englouti le dieu personnel.
Alain Delaye a retenu quatre enseignements qui inspirent et éclairent, quatre contemporains qui habitent au plus près de la vie et parlent notre langage :
Etty Hillesum, Vimala Thakar, Svâmi Prajnanpad, Krishnamurti Dans ce second tome sont abordées trois thèmes :
Agir, Aimer et Vivre.
Les messages de ces hommes et ces femmes diffusent une clarté assez puissante pour nous aider à avancer, nous donner du courage, et de la lucidité.
Nous ressentons tous, à de nombreux moments, un manque, un sentiment de séparation, d'incomplétude, etc. Alors nous recherchons le bonheur : un sentiment d'unité, de paix, de joie, d'amour, de tranquillité ou quelqu'autre nom que nous lui donnions. Nous languissons d'un bonheur durable, et même permanent.
Cependant, nos efforts ne comblent pas cette aspiration.
Et si ce manque n'était pas ce que nous croyons ?
Et si seul un regard innocent et direct permettait de changer de perspective, de « recentrer » cette quête et de la voir s'achever ?
C'est pourquoi ce livre propose d'aborder ce qui est et ce qui arrive sous un nouvel angle, celui de la « perspective non duelle ». Elle est clairement expliquée ici et s'intègre facilement grâce à de nombreux exercices simples et accessibles à tous. Il nous est ainsi proposé de découvrir par nous-même ce qui a toujours été profondément su en nous, de le voir, de le « révéler », de le « réaliser ».
Au fil des pages, l'auteur nous apprend à poser un regard neuf sur les événements de notre vie et tout ce que nous ressentons, pensons, percevons. Il nous aide à porter l'attention sur des faits qui ont toujours été là mais qui sont restés masqués par des sentiments erronés et de fausses croyances responsables de nos malêtre.
Il nous montre de près ce qu'est le « moi » et dévoile Ce qui Est en amont de ce qui arrive.
De manière très pédagogique, l'auteur nous fait entrer dans ce nouvel espace.
Nous réalisons alors que les choses ne sont pas telles que nous les pensons. En définitive, grâce à la « magie » d'un regard libre et accueillant, dépourvu de tout présupposé, elles se dévoilent à la fois plus simples, plus belles, plus tranquilles et plus joyeuses.
L'Asthâvakra-gîtâ est un traité unique de l'Advaîta, philosophie non-dualiste , qui assure d'emmener les chercheurs instantanément, par un chemin direct, du temps à l'éternité, du relatif à l'Absolu et de la servitude à la Libération. Il n'y a pas de conditions préalables à cela, pas de rituels ni de contrôle de la respiration, pas de chant de syllabes sacrées comme dans les mantras, ni même de méditation ou de contemplation. Il s'agit d'un saut, sans effort, jusqu'au but ultime, moksha. Vous croyez vous trouver sur la terre ferme du monde phénoménal, et voilà ! En une seconde vous vous retrouvez au sommet du non-temps et de la Félicité, où le monde et vous-mêmes à la fois êtes dissous dans le rien. Quand « je » cesse d'exister, il y a Libération et quand « je » existe, il n'y a que servitude, limitations. Cela est simplement être et non pas devenir.
La perception neutre par rapport à tous les événements, à tout ce qui survient, à partir de l'état de témoin, sans préjugés, sans implication et dénuée de tout jugement ainsi que de toutes catégorisations (telles que bon ou mauvais, agréable ou désagréable) et les exhortations de l'Asthâvakra-gîtâ à propos de la futilité d'une dépendance complète au guru nous rappellent les enseignements de J. Krishnamurti.