L'aube à l'envers ; et autres poèmes

À propos

Paul Verlaine (1844-1896) est l'un des plus grands poètes français aux côtés de Baudelaire, Rimbaud ou Mallarmé. Ce choix de 27 poèmes tirés de sept recueils différents, Poèmes saturniens, Fêtes galantes, Romances sans paroles, La Bonne Chanson, Jadis et Naguère, Sagesse et Liturgies intimes, révèle la puissance d'un poète qui sait toucher le réel à travers la musicalité d'une rêverie. Une rêverie qui tend vers « la sensation rendue » et donne naissance, comme l'a dit Mallarmé, à « un métal vierge et neuf ».

Après sa lecture , dans la même collection, de Rimbaud et d'Éluard, Gérard Desarthe sait encore une fois ici nous faire entendre le poème. Il nous emporte sur-le-champ dans le souffle de Verlaine, alliant musicalité et dissonance, phrasé logique et fragment désarticulé, qui en font toute la singularité et la modernité.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Paul Verlaine

  • Éditeur

    GALLIMARD

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    04/03/2010

  • EAN

    9782070127702

  • Disponibilité

    Disponible

  • Longueur

    14 cm

  • Largeur

    12.5 cm

  • Épaisseur

    0.6 cm

  • Poids

    68 g

  • Support principal

    CD Audio

Infos supplémentaires : Livre lu  

Paul Verlaine

1844-1896
La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie: son père, comme celui de Rimbaud, est capitaine dans l'armée. Il naît à Metz et fait ses études à Paris. Puis, il est employé à l'Hôtel de Ville. Il collabore au premier Parnasse (1866) et fréquente cafés et salons littéraires parisiens. En 1870, il épouse Mathilde Mauté avant de rencontrer Rimbaud. Il quitte alors son épouse pour suivre le jeune poète en Angleterre et en Belgique. En 1873, il le blesse d'un coup de revolver et est condamné à deux ans de prison qu'il purge à Bruxelles et à Mons. A sa sortie, il se rend à nouveau en Angleterre, puis à Rethel et exerce une charge de professeur.
En 1894, il est couronné "Prince des Poètes" et doté d'une pension. Usé prématurément, il partage son temps entre le café et l' hôpital. Il meurt dans la misère en 1896, à Paris.
Verlaine demande à la poésie d'être un chant discret et doux, traduisant des impressions indécises. En 1896, il s'est rallié au symbolisme que venait de lancer Moréas.

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