À propos

Le 29 mars 1894, deux ans avant sa mort, Verlaine donnait au café Le Procope à Paris une conférence intitulée Les poètes du Nord. Il y évoquait quelques « nordistes » de renom comme Marceline Desbordes-Valmore et Sainte-Beuve, annonçait la naissance d'un mouvement de contestation de la centralisation parisienne et incitait le public à redécouvrir les oeuvres et traditions culturelles des provinces et régions françaises.

Longtemps considérée comme perdue, cette huitième et dernière conférence du poète a été retrouvée en même temps que deux lettres inédites de Verlaine y afférent. Afin de rendre au lecteur un peu de l'atmosphère de cette soirée d'exception, les poèmes et chansons proposés au cours de cette conférence sont donnés en annexe, ainsi que le témoignage d'un participant.
Un cahier iconographique complète ce bel ensemble.


Rayons : Littérature > Littérature argumentative > Essai littéraire


  • Auteur(s)

    Paul Verlaine

  • Éditeur

    Gallimard

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    25/04/2019

  • Collection

    Blanche

  • EAN

    9782072837531

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    92 Pages

  • Longueur

    20.5 cm

  • Largeur

    14 cm

  • Épaisseur

    1 cm

  • Poids

    158 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Illustré   Broché  

Paul Verlaine

1844-1896
La famille de Verlaine appartient à la petite bourgeoisie: son père, comme celui de Rimbaud, est capitaine dans l'armée. Il naît à Metz et fait ses études à Paris. Puis, il est employé à l'Hôtel de Ville. Il collabore au premier Parnasse (1866) et fréquente cafés et salons littéraires parisiens. En 1870, il épouse Mathilde Mauté avant de rencontrer Rimbaud. Il quitte alors son épouse pour suivre le jeune poète en Angleterre et en Belgique. En 1873, il le blesse d'un coup de revolver et est condamné à deux ans de prison qu'il purge à Bruxelles et à Mons. A sa sortie, il se rend à nouveau en Angleterre, puis à Rethel et exerce une charge de professeur.
En 1894, il est couronné "Prince des Poètes" et doté d'une pension. Usé prématurément, il partage son temps entre le café et l' hôpital. Il meurt dans la misère en 1896, à Paris.
Verlaine demande à la poésie d'être un chant discret et doux, traduisant des impressions indécises. En 1896, il s'est rallié au symbolisme que venait de lancer Moréas.

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