Les lettres que Julie de Lespinasse adresse au comte de Guibert pendant les deux dernières années de sa viesont, en fait, comme le note Sainte-Beuve, une seule et même lettre toujours nouvelle, toujours imprévue, qui recommence. Car Julie, parce qu'elle meurt et parce qu'elle aime, n'appartient plus à ses contemporains.
Elle aime comme Phèdre, comme l'Héloïse d'Abélard.
Elle est entrée dans un ordre atemporel.